Libération des régions Nord du Mali : Les femmes mettent la pression

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Préoccupées par la situation qui prévaut dans le pays, plus précisément dans le septentrion du Mali, l’Alliance des femmes pour un Mali uni, regroupant plusieurs associations de femmes a organisé une marche pondérée le 13 avril 2012 pour exiger la libération du Nord-Mali. Elle est partie de la place de la liberté pour prendre fin devant la Bourse du Travail en passant par le cinéma Babemba et le monument de l’indépendance.

Les membres de l’alliance des femmes pour un Mali uni ont, à travers une marche vendredi dernier, demandé la libération des régions de Kidal, Gao et Tombouctou. Pour ce faire, elles n’ont pas lésiné sur la mobilisation, car environ 1000 personnes ont pris part à ladite marche composée en grande partie de femmes. L’on notait la présence remarquée de plusieurs dames de premier rang: Mme Traoré Nana Sissako, porte parole de l’alliance ; Mme Sidibé Aminata Diallo, ancienne ministre ; Mme Daou Oumou Dembélé, présidente du cadre de concertation des partis politiques ; Mme Oumou Traoré de la Cafo, etc.

Tout au long de leur trajet, elles scandaient des slogans comme :’’ Vive le Mali, le Mali est un et indivisible, Un peuple-un but-une foi, A bas l’Azawad, Abas le Mnla, Non à la charia, tolérance zéro’’. Et sur les banderoles, on pouvait retenir « Nous femmes du Mali condamnons le viol des femmes au nord et les exactions », « Oui à la laïcité. Non à intégrisme fondamentaliste au Mali». Les marcheuses étaient entourées d’un important dispositif de sécurité composé en grande partie de policières, de gardettes et gendarmettes. Débutée aux environs de 8 heures à la place de la liberté, la marche a pris fin vers 10 heurs à la Bourse du travail en passant par le Cinéma Babemba et le monument de l’Indépendance. Arrivées à destination, elles ont exécuté d’abord l’hymne national du Mali.

Ensuite la porte parole de l’alliance a, dans son intervention, adressé des messages au capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Cnrdre, au président de la Cedeao, de l’Union Africaine, de la France et au médiateur de la Cedeao. Elle a invité le président du Cnrdre à veiller à l’application effective des engagements régionaux et internationaux signés et ratifiés par le Mali, notamment la résolution 1325 des Nations unies relative à la gestion des conflits. « Nous vous apportons tout notre soutien et nous vous encourageons à mettre l’intérêt supérieur du Mali au dessus de tout », a-t-elle dit. Elle a souhaité la nécessité des mesures urgentes et adéquates pour le respect scrupuleux des droits de toutes personnes et la réparation juste des préjudices subis par les victimes.

A l’endroit du président en exercice de l’union Africaine, elle l’a invité à s’investir pour que le peuple du Mali vive en paix et en sécurité dans l’union. Elle a lancé un appel afin que les problèmes du Mali soient mis au cœur des débats en Afrique et au sein de la communauté internationale pour arrêter les exactions et éviter la partition du pays. Elle a également dénoncée le soutien de la France au Mouvement national pour la libération de l’Azawad à travers l’hébergement et la prise en charge des chefs rebelles, la mise à leur disposition des médias sur son territoire.

«Nous vous rappelons que le Mali est un et indivisible et qu’aucune main invisible ne pourra mener à une partition de notre territoire dont l’intégrité n’est pas négociable, à moins de marcher sur les cadavres des femmes et de leurs enfants. Les femmes maliennes resteront débout pour sauvegarder leur pays», a-t-elle conclu. Pour Mme Daou Oumou Dembélé, présidente du cadre de concertation des partis politiques, c’est dans l’union que beaucoup de choses pourront être réglées. «Depuis nos arrières grands pères, le Mali est un et restera indivisible», a-t-elle conclu.

Aguibou Sogodogo / Hadama B. Fofana

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6 COMMENTAIRES

  1. Libération des régions Nord du Mali, L’intégrité territoriale prime avant tout
    ATTENTION A UN VOUVEAU COUP D’ETATS AU MALI ???

  2. je disais quelque part que sanogo na pas préparé un coup. seulement il l’assume. et s’il l’avait pas assumé ,les femmes allaient l’assumé. mais je dirais aux femmes que la dernière et dernière des solutions est la guerre pour la guerre. peu de patience ,avec mes conseils les uns et les autres pourront faire l”économie de sang .bonne compréhension.

  3. http://www.ipetitions.com/petition/non-a-la-negociation-avec-le-mnla

    Faites savoir aux autorites maliennes que vous en avez marre des negociations unitiles et sans fins avec la rebellion. Signez cette petition pour vous faire entendre: Pas de negociation avec le MNLA qui ne controle rien sur le terrain.
    IL Y A CERTAINES GUERRES QUI DOIVENT ETRE FAITES. SI CELLE CI A LAQUELLE NOUS SOMMES CONFRONTES EN EST UNE, ALORS NOUS LA FERONT….

  4. ATTENTION!!!
    n oublie pas que ce sont les femmes qui ont déclenché tout, en marchant et pillez les maison des touareg de kati( vous etes au courant??? parceque aucun organe de presse au Mali n a a fait echo) elles ont provoqué le départ de 98% des familles touareg et arabe de bamako, dont bcp devant le silence coupable des autorites et des populations ont rejoint les rang du MNLA, la suite vous la connaissez, coup d’état, prise eclair des trois villes du Nord…
    Alors aujourd hi elles mettent la pression por allez reconquerir par les armes le Nord(azoubillahi min achetant arajim!) dieu pardonne leur car elles ne savent pas!!!
    Le comble se que ce sont ces meme femmes qui demain marcheront lorq ces soldats iront mourir au combat, elles risquent d’avoir besoin de bcp de paires de chaussures ……
    souhaitons que le Mali evite cette guerre totale que son nouveau président “souhaite” je me demande s’il n’est pas toujours en colère contre les militaires qui l’ont fait fuir…..
    alors un conseil d’ami dites aux femmes de la fermé, prendre les chapelet et priez pour une solution pacifique et rapide à la crise.
    merci

  5. MAINTENANT la france doit se rendre compte que les maliens sont conscient de sa complicite et hypocrysie face a la situation du nord et nous savons egalement que la france est a la source de notre destabilisation mais s il la france esperent s empare de la richesse du Mali a travers les rebels elle doit encore attend qu il n yai pas un seul Mali vivant dans ce monde. Abas sarkozy son gouvernement et tous ce qui sont derrier le malheur des Maliens.

  6. Mali : la note salée

    Enfin Le Nouvel Observateur se penche cette semaine sur le cas du Mali, « un désastre français », selon l’hebdomadaire. Le Nouvel Observateur évoque un document « très sensible » remis en février dernier à l’ex-président malien Amadou Toumani Touré, détaillant des « contacts étroits noués entre les Touaregs » et la Mauritanie, alliée de la France dans la région. Selon cette note, Nouakchott aurait livré « des véhicules chargés d’équipement militaire ainsi qu’un soutien logistique » au MNLA, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Toujours selon ce document « secret », poursuit Le Nouvel Observateur, le MNLA « s’engagerait à combattre al-Qaida au Maghreb islamique. Une priorité pour la Mauritanie et la France ».

    Seulement voilà, « un mois et demi plus tard, le scénario a viré au cauchemar, complète le journal. (…) Les insurgés touaregs, considérés comme les meilleurs remparts contre Aqmi, combattent aux côtés des islamistes. Après avoir subi l’un de leurs pires revers en Afrique, les autorités françaises avouent leur impuissance ».

    Quand aux troupes de la Cédéao, estime Le Nouvel Observateur, elles « ne pourront pas reconquérir le Nord » du Mali. Reste le MNLA. « Faute de mieux, les autorités françaises continuent de tabler sur le mouvement touareg pour “faire le ménage”. Au prix d’une reconnaissance de l’indépendance de l’Azawad ? (…) Voire d’une guerre civile et d’une somalisation de la région ? », se demande Le Nouvel Observateur. Bonnes questions en effet.

    Source RFI, revue de presse francaise par Norbert Navarro.

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