L’histoire rattrape toujours ses braconniers : “Ben le cerveau” ou l’arroseur arrosé

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“Au suivant…”, s’exclamait, il y a quelque temps, seulement, Adama Diarra dit Ben Le Cerveau, l’enfant de Kati qui paraissait pourtant indéboulonnable à première vue, mais ces militaires là sont rusés et sans état d’âme. La justice malienne vient de prouver qu’elle est imparable dès qu’il s’agit de la défense de la patrie et du respect de la morale républicaine. Le cas Ben n’est pas une exception à la règle. Même des videomen à la solde du régime, auteurs de langage injurieux et infamants, doivent être arrêtés, toute chose qui dénote de l »égalité des Maliens devant la justice. Cela renforce aussi le crédit de l’Etat.

Avant l’heure, le nouveau bagnard maugrée désormais sur son sort. Adama Diarra, puisqu’il s’agit de lui, disait de Soumeylou Boubèye Maïga, je cite : “Personne ne pensait, encore moins d’imaginer que celui qui était présenté comme le Lion de Badalabougou aurait été arrêté comme une minable personnalité. Décidément, le lion est devenu le chat”, fin de citation. Sur le cas de Youssouf Bathily, il prolongeait la récréation en s’exclamant que nul n’aurait parié sur son arrestation comme un poussin. Oui, Dieu est juste.

La moquerie, l’égoïsme, la méchanceté sont devenus l’exercice favori de certains maliens, enclins à observer leurs prochains ou semblables dans le pétrin. Or, le dicton bien connu de chez nous est sans ambages, je cite encore : “Avant la fin des feux de brousse, une sauterelle ne doit pas se rendre aux funérailles de l’autre”, n’est-ce pas Ben ? Mieux, on ne clore ce chapitre sans évoquer le célèbre dicton bambara de notre terroir selon lequel, je cite enfin : “Quand tu vois le charognard en train de manger un corps sans vie, crie plutôt sur lui en disant : – laisse notre cadavre – car ton tour pourra arriver, un jour…”. Comme le dirait l’autre, pour faire peur aux vivants, il faut bien fouetter les morts. La prudence est meilleure des sagesses et bonne conseillère.

Les Maliens, aujourd’hui, doivent se donner la main pour le devenir de notre pays, se retrouver pour l’essentiel et non pour l’intérêt d’une seule personne ou d’une corporation. En d’autres termes, autant les militaires au pouvoir doivent garantir l’unité nationale, autant les hommes politiques et la société civile doivent se responsabiliser pour le mieux-être des Maliens. Tous, ensemble pour notre souveraineté retrouvée. Vive le Mali !

Salif Diallo

 

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4 COMMENTAIRES

  1. LA VRAIE LEÇON À RETENIR EST QU’IL FAUT SAVOIR FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE CEUX QUI SE BATTENT POUR LA PATRIE ET CEUX QUI SE BATTENT POUR LEURS PROPRES INTÉRÊTS OU LE POUVOIR !!!

  2. L’égoïsme et la méchancheté sont dans les veines de nous Maliens, ne demandons pas à Ben seul de ne pas avoir ce comportement. Quand la grande majorité des Maliens affiche sont soutien à un putsch absurde contre BAZOUM, elle s’en fiche de la vie et de la mort des 350 000 refugiés Maliens qui se trouvent de l’autre coté de la frontière Nigerienne. Quand les religieux Maliens se rèunissent pour maudire Ouattara et son pays, on se demande s’ils savent que près de 4 millions de Maliens vivent dans ce pays. La France n’en parlons pas.

    La haine viscérale et l’égoïsme ont si aveuglé la société Malienne qu’elle ne les voit même plus comme une anomalie. Ce qui esr reproché à cet inculte de Ben dans cet article, peut l’être à tous les Maliens. 💡💡💡💡

    • yugubane tu as besoin d’apprendre tres sérieusement, malheur a BAZOUM le terroriste, adieu Ouattara le boucher humain d’Abidjan, adieu Macky Sall le boucher humain de Dakar et adieu la maudite France. Souviens-toi yugubane que les Maliens au Niger, en Cote d’Ivoire, au Senegal ou en France travaillent tres courageusement pour gagner leur vie et n’ont rien a se reprocher quand aux decisions des autorites et peuples Maliens.

      • KINGUIWANER

        OCCUPE-TOI DE TON MALI D’ABORD
        BANDE DE MENDIANTS

        PARU DANS MALIWEBB CE JOUR
        Dans le cadre de la Journée internationale de la fille, l’Ambassade d’Espagne au Mali, en collaboration avec ses partenaires comme l’ONU-Femmes au Mali, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a organisé le « Festival des filles », le mercredi 11 octobre 2023, à la Maison de la Femme de Bamako. Au cours de cette rencontre, environ 200 kits scolaires et d’hygiènes d’une valeur de plus de 12 millions de FCFA ont été remis aux jeunes filles. Ce « Festival des filles » a été également une aubaine pour former les jeunes filles sur les techniques

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