‘’ Nul n’a le droit d’efforcer l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire, est un peuple sans âme ‘’ dixit Alain Focar. Un défenseur farouche de la cause africaine axée fondamentalement sur la révitalisation de l’histoire. L’homme un africain expatrié de RFI a cultivé en lui l’espoir des peuples africains, à travers son émission phare qu’il anime appelée: ‘’ Archives d’Afrique’’
Le vendredi 10 juin dernier la salle de conférence de l’hôtel Radisson Blue a refusé du monde. Car, l’homme qui est écouté par plus des millions d’auditeurs à travers le monde et sur le continent de ses ancêtres, célébrait la dédicace d’un coffret, servant à revitaliser et aussi à immortaliser l’histoire du grand empire noir (l’ Afrique).Cette émission fait aujourd’hui la fierté de tous les africains, particulièrement les descendants des tirailleurs sénégalais, eux qui, au péril de leur vie se sont sacrifiés pour une France libre et indépendante. Ils sont traités sans histoire et sans culture par la France indigne. Après 20 ans de siège à la maison de RFI, M. Focar fit cas de la réalité de l’histoire africaine.
Mieux, un coffret est élaboré et co-produit par Alain Focar et NSIA – Mali. Une initiative qui lui fera dire ceci ‘’ ils incombent aux africains de s’approprier de leur histoire, sinon personne d’autre ne viendra faire ça à notre place… L’histoire africaine doit être conçue par les africains et pour les africains’’ . Ce coffret dont la dédicace a été effectuée ce jour est une coproduction pour Alain Focar (Afrique) et NSIA- Mali une société d’assurance au service de l’Afrique réalisée par les Africains.
Cette mise à jour de l’histoire africaine à travers les évènements des 50 ans d’indépendance de l’Afrique, constitue une réplique aux mauvaises langues des vautours de l’occident (France). En Afrique il n’y a pas des guerres et famine.
En effet, ce coffret parle des pères de l’indépendance des pays africains de 1960 à nos jours. Cependant, onze personnalités furent sélectionnées, et parmi elles Feu Modibo KEITA.
Enfin , Alain se dit dans un regret dans la mesure où les Archives des pays africains sont minimes, voir existantes. L’illustration parfairte réside dans le fait que , l’homme lors de sa recherche sur l’itinéraire du savant africain, le sénégalais Cheik Anta Diop, a donné sa dernière interview faite par une Radio africaine. Et, une semaine après sa mort le document a été détruit. Comme ce fut le cas au Mali et dans d’ autres pays.
Soumana TOURE