MM – Le Président de la République du Mali
– Le Premier Ministre
– Le Ministre de l’Equipement, des Transports et des Désenclavement
– Le Président de l’Assemblée Nationale
Fonctionnement illégal et illégitime du Conseil Malien des Chargeurs (CMC)
Un exemple achevé de la mauvaise
Gouvernance de certains Etablissements Publics à
Caractère Professionnel au Mali
Les autorités administratives et politiques fortement interpellées.
La majorité des ressortissants du Conseil Malien des Chargeurs (CMC), notamment les membres CMC du District de Bamako sont vraiment désemparés et ne comprennent pas que le Bureau de leur structure, dont le mandat est arrivé à terme depuis maintenant un an et deux mois, continue de fonctionner de façon illégale et illégitime.
Leurs étonnement est d’autant plus incompréhensible qu’après le changement intervenu à la tête du département de tutelle par le départ du Général Abdoulaye Koumaré remplacé par Monsieur Hachim Koumaré nommé Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, ils avaient espéré un redressement des dysfonctionnements par le nouveau Ministre.
A croire qu’un Koumaré (Hachim) est venu remplacer un autre Koumaré (Abdoulaye) pour indiquer qu’il ne faut s’attendre à aucun changement au niveau de la gestion illégale et illégitime du Conseil Malien des Chargeurs.
Sinon comment comprendre que le Bureau actuel du Conseil Malien des Chargeurs, installé en Avril 2008 après des élections controversées en Mars 2007 pour un mandat de cinq (5) ans devant expirer en Avril 2013 continue toujours de diriger la structure malgré toutes leurs tentatives auprès de plusieurs autorités ou instances en vue de redresser les dysfonctionnements constatés.
Même la saisine du Médiateur de la République pour corriger les dysfonctionnements constatés n’a servi à rien.
Le Conseil Malien des Chargeurs est un établissement public à caractère professionnel dont les ressortissants sont les importateurs, les exportateurs et les transitaires.
Les organes du CMC sont :
– l’assemblée consulaire qui comprend tous les membres consulaires et qui constitue l’organe délibérant de la structure,
– le Bureau de sept (7) membres dirigé pas un Président dont tous les membres sont issus des membres consulaires du District de Bamako,
– le Secrétaire Général nommé en Conseil de Ministre,
L’assemblée générale se réunit deux (2) fois par an pour approuver notamment le budget annuel et le suivi des activités.
La dernière assemblée consulaire CMC s’est tenue au CICB les 10 et 11 Juin 2011. Lors de ladite assemblée consulaire l’assemblée consulaire a approuvé l’exécution du Budget 2010 du CMC.
La même assemblée consulaire a délibéré et adopté le budget de l’exercice 2011 équilibré en recettes et en dépenses à la somme de un milliard sept cent vingt millions sept cent cinquante cinq mille sept cent trente francs CFA (1720 758 730).
C’est dire que la structure a fonctionné et continue de fonctionner sans compte rendu d’exécution du budget de l’exercice 2011 et sans budget de fonctionnement adopté par l’assemblée consulaire pour les exercices 2012, 2013 et 2014.
Du jamais vu et incroyable au moment où les autorités, conformément aux assurances données par le Président de la République, Son Excellence El Hadj Ibrahim Boubacar Keïta, promet la transparence dans la gestion des structures de l’Etat.
Mais de cette date des 10 et 11 juin 2011 à ce jour 30 juin 2014 soit une période de 12 mois et deux (2) mois soit un an et deux mois, aucune assemblée consulaire ne s’est tenue.
C’est dire que la structure fonctionne depuis trois ans sans budget de fonctionnement approuvé par l’assemblée consulaire et sans compte rendu d’exécution du budget 2011.
Un tel dysfonctionnement ne peut par perdurer sans la complicité du Ministère de tutelle.
La prétendue situation sécuritaire du Mali avec l’état d’urgence évoqué à l’époque par l’ancien MET ne peut se justifier, car en lieu et place d’un bureau illégal et illégitime qui dirige la structure, la majorité des membres consulaires ont réclamé en vain la mise en place d’un Collège Transitoire à l’instar de la chambre de commerce et d’industrie du mali (CCIM) ou un Collège Transitoire a été mis en place par arrêté N° 2012- MCT-SG au 8 octobre 2012 du Ministère du Commerce et l’Industrie.
Toutes les démarches entreprises dans ce sens se sont heurtées à un mur d’incompréhension. Même la saisine du Médiateur de la République, qui a adressé une correspondance au Ministre de l’Equipement et des Transports avec rappel n’a servi à rien.
Les membres consulaires du District de Bamako qui sont au nombre de 128 sur un total de 251 membres, soit 51% des membres consulaires du Conseil Malien des Chargeurs ne s’expliquent pas cette insistance du bureau actuel avec son Président dont le mandat est arrivé à terme en Avril 2013 de continuer à diriger la structure de façon illégale et illégitime comme si de rien n’était.
La déception des membres consulaires du District de Bamako est d’autant plus profonde qu’ils avaient espéré sur un changement après le départ du Ministre Koumaré (Abdoulaye) à la tête du Ministère de l’Equipement et des Transports et son remplacement par le Ministre Koumaré (Hachim) en qualité de Ministre de l’Equipement, des Transports du Désenclavement.
Même nos demandes d’audience auprès du nouveau Ministre pour lui expliquer les dysfonctionnements du CMC afin d’y apporter des solutions appropriées sont demeurées vaines.
Pendant ce temps, le Président du CMC, en collaboration avec les membres du Bureau et avec la complicité du Ministère de tutelle se partagent mensuellement des tickets de carburants et frais de téléphone soit disant pour faire fonctionner le Conseil Malien des Chargeurs et des prétendues commissions techniques de travail qui n’ont jamais fonctionné.
Il s’agit là d’irrégularités contraires au fonctionnement impartial et normal des structures administratives.
De quelle protection bénéficie le bureau illégal et illégitime avec son Président pour agir ainsi impunément au moment où les autorités prônent la saine gestion des affaires publiques ?
En conclusion, les membres consulaires CMC du District de Bamako souhaitent vivement l’intervention des autorités administratives et politiques afin d’établir la légalité au sein du Conseil Malien des Chargeurs.
Afin que cesse la dilapidation des fonds publics par une partie (notamment le Président et son Bureau) des membres du Conseil Malien des Chargeurs au détriment de la majorité des membres consulaires dont le seul tort est de demander d’appliquer la légalité au sein de la structure, la mise en place d’un Collège Transitoire ou d’une Délégation Spéciale au niveau du CMC est la solution appropriée.
Car, comme si le ridicule ne tue pas et contrairement à toute éthique et morale, certains bénéficiaires desdits avantages cités ci-dessus, à savoir les tickets de carburants et les indemnités de téléphone, n’hésitent pas à procéder à des «Intox» en faisant croire qu’ils sont en transition selon la volonté de l’ancien Ministre Koumaré (démis de ses fonctions).
Il faut noter qu’aucun acte administratif n’a été pris par les autorités de tutelle pour justifier la prorogation du mandat du Bureau qui a pris fin en Avril 2005 et qui continu de fonctionner de façon illégale et illégitime à la date du 30 juin 2014.
A titre d’exemple, même si le mandat des conseillers municipaux a été prorogé il y’a toujours un acte administratif pour expliquer et concrétiser ce report.
Le cas de la Chambre de Commerce et d’Industries du Mali (CCIM) qui est aussi un établissement public à caractère professionnel tout comme le Conseil Malien des Chargeurs est là pour confirmer la justesse de notre analyse.
A ce niveau, après la fin du mandat de l’ancien, il a été mis en place un Collège Transitoire depuis le 08 Octobre 2012. C’est ce même Conseil Transitoire qui toujours la CCIM à la date de ce jour 30 juin 2014.
Le rôle du Conseil Transitoire, dans le cadre du CMC, comme celui de la CCIM, est de procéder à la relecture des textes et de préparer les futures élections des membres consulaires et des membres du bureau du Conseil Malien des Chargeurs.
A quand donc la régularisation du niveau du CMC ?
Bamako, le 30 juin 2014
Abdoulaye SAMAKE, Administrateur Malien SATOMAR
Promoteur du Conseil Malien des Chargeurs (CMC)
Membre Consulaire CMC du District de Bamako
Section Importation Titulaire
Tél : 66743649 / 79144956-Bamako