Les soliloques d’Angèle : Véhicules surchargés, que faire ?

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Faits très communs, sur toutes les artères de la ville, des véhicules surchargés, camions, Sotramas, Katakatanis, nous dépassent tous les jours.

Et pourtant ils passent par des points de contrôles bien implantés. Le risque que les sacs de charbons, les moutons, les bagages… disposés sur les toits de ces véhicules tombent sur les autres usagers de la route est quasi permanent.

Le jour où j’ai vu une très longue pirogue attachée en haut d’un bus de transport en partance sur la route de Bougouni, des sueurs froides m’ont traversées et j’ai préféré rouler loin derrière pour m’en éloigner! Et si un mouton ou une chèvre décidait de sauter du haut d’un ces véhicules?

Que dire des tubes de fer ou des planches de bois qui dépassent la longueur des Katakatani, auxquels sont attaché un morceau de chiffon rouge ou blanc, pour dire “attention danger”, c’est risible! Mais qui s’en soucie, qui en mesure la dangerosité, du moment qu’il n’y a pas d’accident. A qui la faute, le transporteur, le client ?

S’ils continuent à rouler tranquillement, cela voudrait-il dire que les moyens de répressions ne font pas le poids ? Impossible de ne pas les voir ! Le decret n°2023-0509/PT/RM à l’article 33, alinéa 3 dispose : “Tout chargement d’un véhicule doit être disposé et, au besoin, arrimé de telle manière qu’il ne puisse : a. Mettre en danger des personnes ou causer des dommages à des propriétés publiques ou privées, notamment traîner ou tomber sur la route…”.

Nous avons tous à un moment donné ressenti l’envi de nous substituer à la police ou autres forces de l’ordre devant ce genre de pratique! Certains se sont contentés de proférer des injures, ou des mots déplacés car impuissant devant la situation!

Nous sommes malheureusement des spectateurs de ces infractions car n’ayant aucun droit d’agir en dehors du signalement, mais qui va s’y attarder ? D’ailleurs sur qu’elle plateforme signaler ? Il serait judicieux d’en avoir une gratuite ; à défaut de bons citoyens les prennent en photo et publient sur les réseaux sociaux, histoire d’attirer le regard sur eux.

Je salue en passant les sociétés de transport qui affichent à l’arrière de leurs véhicules un numéro pour le signalement. Cette pratique pourrait être obligatoire et aiderait à situer les responsabilités. Nous pouvons et devons tous jouer un rôle pour éradiquer cette mauvaise pratique.

Parce que c’est Notre Mali!

Muriel Jules

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