Le va-et-vient des parents d’élèves venant déposer ou ramasser leurs enfants à l ‘Ecole Marif de Turquie, sise au Secteur I de Sébénicoro, mettent les résidents dans un labyrinthe. Ils ont toutes les difficultés de rejoindre (le matin de 06 heures à 08 heures) la RN… ou quitter celle-ci pour rejoindre leurs maisons (le soir, entre 15 heures et 17 heures. Ils vivent un calvaire quotidien. Les Autorités maliennes doivent, avant qu’un conflit ouvert ne dégénère entre les deux parties, chercher à résoudre la situation.
En effet, c’est quotidiennement devenu un spectacle embêtant. Depuis que les Autorités scolaires de Marif de Turquie (Ex-Collège Horizon) ont fait déménager toutes leurs Ecoles de Bamako Ouest au Secteur I de Sébénicoro, les habitants de ce quartier résidentiel sont soumis à des épreuves telles : la croix et la bannière. Lorsqu’ils désirent quitter ou rentrer chez eux, ils sont quotidiennement pris dans un labyrinthe. Alors que toutes les rues goudronnées ou pavées l’ont été grâce aux efforts communs des seuls propriétaires de maisons de ce quartier résidentiel. Lesquels ont cotisé pour un accès facile à la RN.. et vice-versa, regagner chez eux. En revanche les Ecoles Marif de Turquie, qui sont venues les trouver sur place, n’ont déboursé aucun « copeck » pour la réalisation des infrastructures routières.
Grande incompréhension des résidents
Pourtant, chose paradoxale et incompréhensive, ce sont les va-et-vient des parents d’élèves des Ecoles Marif qui sont priorisés par les agents de police qui régulent la circulation dans les différentes rues du Secteur I. Ce que les résidents ne comprennent pas. Tant, ils sont les seuls qui ont viabilisé les différentes rues. Et il n’y a pas, témoignent les habitants, une maison qui a coûté moins de 100 millions FCFA. Comme si cela ne suffit pas comme peine, les enseignants et le Personnel administratif des Ecoles Marif garent, le plus souvent, leurs véhicules devant les portails des maisons des résidents, Ce qui les réduit dans un labyrinthe.
Un pont sur le « Woyo Wanya Kô »pour résoudre le problème
Le Centre Scolaire des Ecoles Marif de Sébénicoro Secteur I, appartient désormais à l’Etat turque (les vrais propriétaires (Collège Horizon 2000) ayant été spoliés de leurs biens par l’Etat malien. Il est bordé par le lit marigot « Woyo Wanya Kô ». Or, la Turquie a les moyens de construire un autre pont sur ledit marigot. Si jamais c’est le cas, les parents d’élèves des Ecoles Marif, venant déposer ou ramasser leurs enfants, pourraient être privilégiés sur ce pont. Qui va leur donner un accès direct sur le site scolaire. Vivement cette solution (qui ne couterait rien à l’Etat de Turquie) !
Gaoussou Madani Traoré
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Pourtant nous sommes là à nous complaire dans une autosatisfaction Malikura , mon œil des infrastructures obsolètes , toujours la France des chemins construits mais on les appelle route.
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