Les populations de Bamako et le virus Ebola

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Depuis le lundi dernier, un vent de panique a envahi la capitale malienne suite au décès d’un infirmier traitant d’un malade d’Ebola venu de Siguiri (Guinée-Conakry) et qui sont tous décédés à Bamako. Cette découverte macabre, a pris la Une de l’actualité. Au moment où nous bouclons cette édition, les populations vivent entre incompréhension, panique, et peur. Votre journal a essayé de faire le tour de la capitale, pour recueillir l’impression des uns et des autres sur la situation. Lisez plutôt.

Vent de panique

Adama Coulibaly : Chauffeur de SOTRAMA

« Ces nouveaux cas nous inquiètent au plus profond de nous, surtout que nous les chauffeurs sommes très vulnérables, et très exposés à la maladie. Nous côtoyons chaque jour des centaines de personnes sans aucune protection, et aujourd’hui Dieu seul sait, qui est atteint ou pas. Mais cela joue également beaucoup sur notre revenu journalier car beaucoup de gens évitent maintenant les transports en commun ».

Mohamed Sissouma : Pharmacien

« Depuis quelques semaines déjà, il y’a une forte affluence des populations sur les produits désinfectants, et ces deux jours cela a doublé. Certaines personnes viennent même prendre des conseils auprès de nous, car pour beaucoup encore la maladie Ebola n’est qu’une invention, une fable ».

Binta Mah : Médecin

« La situation est grave. Nous ne pouvons que conseiller aux uns et aux autres de suivre les méthodes de prévention, et de communiquer le plus tôt possible tous cas suspect aux autorités compétentes. C’est seulement comme cela que nous pouvons éviter le pire ».

Salif Traore : Société civile

« Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment malgré les dispositifs que le gouvernement dit mettre en place dans les frontières, un malade arrive à atterrir, ni vu, ni connu, dans une clinique au beau milieu de Bamako, contamine des gens tranquillement, mourir, être ensevelit, et tout cela à Bamako, et ensuite retourner et être enterré à son lieu d’origine, sans que cela ne soit détecté, ni par la clinique en question, qu’il faut d’ailleurs poursuivre pour mise en danger de la vie publique, ni par les autorités , ni à la frontière. Donc que le gouvernement nous explique où se trouve la faille ? »

Idrissa Kamaté : Retraité

« Je requiers du gouvernement et surtout du peuple plus de vigilance, plus de prudence, un redoublement d’effort afin que le mal soit contenu. Restons sereins, car nous parlons d’un virus qui serait plus contagieux que le rhume. Plus de sensibilisation serait mieux de la part du gouvernement, pour que chacun se rende compte de la gravité d’Ebola. Car au Mali, nous avons la fâcheuse manière de nous dire, ou de penser que le mal ne peut arriver qu’aux  autres. Le respect strict des mesures de  d’hygiènes et de préventions sont nos seuls et uniques protections contre EBOLA ».

Boubacar HAIDARA

 

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2 COMMENTAIRES

  1. 🙄 🙄 🙄 😈 😈 ,en tout cas que le gouvernement rédouble la vigilence ,car votre PRESIDENT IBK,est parti encore en pélèrinage ds les pays infecté, 😳 😳 😳 😳 🙁 🙁 🙁 😯 😯 😯 QUE LE TOUT PUISSANT BON NOUS AIDEZ AMINE 😯 😯 ➡ ➡ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

  2. Et cet imam, comment a-t-il voyagé jusqu’à Bamako?
    Avec qui a-t-il été en contact avant d’arriver à la Clinique Pasteur ?

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