Les piques du garde des seaux : Le ministère des Affaires étrangères et des sociétés civiles à l’honneur

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Ministre malien de la Justice, Garde des sceaux, M.Mohamed Ali Bathily

Le ministre de la Justice garde des seaux, Mohamed Ali Bathily, est connu par bon nombre de Maliens comme le maitre piqueur du gouvernement malien. Il a une fois de plus profité de la cérémonie de lancement de l’atelier de renforcement des capacités  du Comité interministériel d’appui à l’élaboration des rapports initiaux et périodiques de mise en œuvre des conventions ratifiées par le Mali (Cimerap) pour s’en prendre au ministère des Affaires étrangères et aux organisations de défense des droits de l’homme.

Ministère des Affaires étrangères etles sociétés civiles des droits de l’homme ont reçu le pique du ministre de la justice, des droits de l’homme et Garde des seaux, Mohamed Ali Bathily. C’était lors du lancement de l’atelier du Cimerap présidé par l’homme. Ils ont été  accusés par Me Bathily d’une mauvaise procédure de rédaction des rapports aux organes des Nations unies des traités des droits de l’homme.

En effet, le accuse un retard de plusieurs années dans la présentation des rapports aux organes onusiens des traités des droits de l’homme. Un fait qui est dû, selon le ministre de la justice, à la mauvaise attribution des rôles de leur rédaction et à la mauvaise volonté des uns et des autres.

A l’ouverture de l’atelier du Cimerap, le ministre de la justice a, une fois de plus, improvisé en prononçant son discours d’ouverture. Cette fois-ci, il a situé la responsabilité du retard du Mali dans la présentation des rapports aux organes des Nations unies et c’est le Ministère de Affaires étrangères et les sociétés civiles des droits de l’homme qui considérés comme les principaux responsables de cette situation.

La rédaction des rapports est placée sous l’autorité du Ministère des Affaires étrangères. Chose qui n’est pas normale pour Me Bathily car, ce n’est pas la priorité dans ce domaine. Le ministère de la justice, selon chef du département, qu’y devrait travailler ne se sent aucune responsabilité pour s’exprimer dans la rédaction de ces rapports. «  Ceux qui en ont la charge n’en font pas une priorité et ce qui devait en faire la priorité ne se sent pas investi de la charge d’assumer réellement la mission », regrette Me Bathilt.

Quant aux sociétés civiles des droits de l’homme, qui sont en relation avec toutes les institutions internationales, ne jouent pas pleinement leur rôle pour la rédaction des rapports malgré les fonds reçus pour la cause. « Sur le plan international des fonds ont été cherchés, mobilisés, utilisés au nom des droits de l’homme et qu’en est-il en réalité ? », s’interroge-t-il.

Youssouf Coulibaly   

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