Les personnes handicapées dénoncent : «Le nouveau directeur de l’Action sociale, M. Modibo Diallo, n’est pas sociable»

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C’est à travers une pièce de théâtre, à l’occasion du mois de la Solidarité en cours, que les handicapés ont mis en exergue le contentieux qui les oppose désormais à la Direction du Développement social et de l’action humanitaire, à sa tête, M. Modibo Diallo.

La festivité en question a en effet servi de support, le  18 octobre dernier  à la troupe «Hinéso» de la « Base B », (affiliée à la Fédération nationale des personnes handicapées (FEMHA), de critiquer certains responsables. Le sketch en question invite les autorités, à être plus regardantes sur la situation des personnes handicapées, à éviter la négligence et le dédain. Une attitude, selon les comédiens, tous des personnes handicapées, qui a tendance à se généraliser dans l’administration publique malienne.

Qu’est-ce qui a bien pu motiver ce thème ? Selon les comédiens eux-mêmes, le sujet est directement lié à l’actualité. «Nous vivons quotidiennement le phénomène», rétorquent-ils.  «Notre seule vue irritent certains fonctionnaires et cadres de l’administration. Ils pensent que nous venions mendier ce, même si notre démarche était motivée  par des raisons professionnelles. Qu’avions nous fait pour mériter ce traitement ? ».

Pour le président de l’Association  «Adamadéya-Djigui», c’est le changement intervenu au niveau de la Direction de l’action sociale qui est à l’origine de la nouvelle donne. « Ici, les nouvelles autorités méprisent les personnes handicapées. Et c’est M. Diallo,  le Directeur lui-même qui nous l’a fait savoir. Il nous a lancé ceci au visage : «Vous les personnes handicapées ! Ne venez  pas m’importuner ici. Je ne suis  pas comme l’autre»  (allusion est faite au directeur sortant).

Et dès lors, poursuit M. Kouyaté, aucun handicapé, même pour des raisons de service, ne se rend chez lui. «Nous préférons l’autre», dit-il.

Parlant du Mois de la Solidarité en cours, le président de l’Association «Adamadeya Djigui», a la «nette impression qu’il ne se passe rien cette année». Le coupable, à ses dires, n’est autre que la Direction du Développement social et de l’action humanitaire.

Djibi

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