Les Maliennes veulent monter au front !

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Suite aux derniers événements, l’Association pour la Promotion et la Défense des Droits des Femmes (APDF) sous la houlette de sa présidente, Mme Fatoumata Siré Diakité, a réuni l’ensemble des associations féminines de la place afin de faire le point sur la difficile situation militaire à Kidal, l’apprécier et faire des propositions concrètes pour la sortie de crise. C’était le mardi 20 mai au CICB.

 

 

Dans son introduction liminaire, la présidente de l’APDF a indiqué que la situation qui prévaut à Kidal doit interpeller toutes les femmes du Mali. Lesquelles ne doivent plus croiser les bras face à ce qu’elle a qualifié de la répétition d’Aguelhok. Fatoumata Siré Diakité a déclaré que toutes les femmes maliennes refusent l’impunité et réclament que les auteurs présumés des massacres soient identifiés, traqués, arrêtés et jugés par les juridictions nationales et internationales. Pour ce faire, elle a recommandé l’implication et la coopération de Serval et de la Minusma.

 

 

Tour à tour, les présidentes de certaines associations, notamment les femmes de militaires et les déplacées du nord ont pris la parole. Selon Mme Ouattara Oumou sangaré, présidente des femmes de militaires du Camp-Para, l’Etat devrait s’investir dans une recherche idoine de solutions afin que leurs époux ne soient plus pris en otage et froidement assassinés par des criminels sans foi ni loi. Mme Ouattara Nana Kadidia Traoré, présidente des femmes de militaires du Camp de Kati n’y est pas allée de main morte.

 

 

Excédée par la récurrence des actes barbares et lâches des rebelles et leurs alliés et l’incompréhensible indulgence des autorités maliennes et de la Communauté Internationale, le leader des femmes militaires de Kati pense que la solution est seulement militaire et a demandé aux autorités d’être transparentes et de mettre à la disposition de nos soldats tous les moyens nécessaires pour mener à bien leurs tâches.

 

 

Très émue après avoir raconté quelques scènes de l’occupation rebelle la présidente des femmes déplacées du nord, Mouna Coulibaly, s’est dit indignée des manœuvres des autorités qui les incitent à rentrer au nord, alors que les conditions de sécurité ne sont pas encore réunies (les accrochages  continuent comme actuellement à Kidal, certaines familles n’y ont plus d’attaches).

 

 

A l’unanimité, les participantes ont manifesté leur volonté d’aller rencontrer sur place leurs sœurs de Kidal. Le président de l’Association pour la Participation des Jeunes au Développement du Mali a proposé aux associations féminines de faire des pétitions avec ampliations à la présidence, la primature, au ministère de la Promotion féminine et aux Chancelleries et Institutions Internationales. Elle les a invitées à envoyer une lettre ouverte de protestation aux ambassades de France, des Etats-Unis, de  l’Union Européenne et de la représentation de l’ONU.

 

 

Après avoir recueilli toutes les propositions et recommandations,  Fatoumata Siré Diakité a déploré le silence coupable des Organisations internationales humanitaires et les a vivement interpellées !

Par  Gaoussou M.Traoré

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Il faut executer tous les militaires fuyards. L armee est un choix, si tu as peur de combattre demisionne. Fusiller les fuyards qui nous font honte

  2. le développement du Mali et le retablissement de son honneur et sa dignité d’antan passe aujourd’hui par la force, la dictature. Il faut un dictateur qui vient mettre le malien sur les rails, lui faire changer par la force ses comportements et agissements. Le malien est faux, ne pense qu’à soi même, le bien commun, public est le dernier de ses soucis. Un dictateur qui viendra interdire par exemple les éloges des griots, le sinankounya quant il s’agit du secteur public (mais seulement en privé, en famille. Assainir la justice avec la pratique des sanctions draconniennes et exemplaires. Cela aura une repercussion positive et sur l’éducation, socle du développement car les ressources humaines de qualité en sortiront, fera améliorer la santé et les autres secteurs de développement du pays. FANGA FINDRÖN DE BE SE KA MALIEN DJOGO YELEMA BI. Sinon avec la démocratie à l’occidentale, les maliens ne s’en sortiront pas. Même si demain on doit recruter de nouveaux militaires,ce sera la magouille.

  3. Que les malienne montent au front! elle seront bien servies! il parait que les djahadiste ont des cartons de preservatifs!

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