Les jeunes de la garnison de Kati marchent de nouveau

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(photo archives)
(photo archives)

Un grand nombre de jeunes filles et garçons de la garnison de Kati ont une nouvelle fois marché hier, lundi 2 décembre pour réclamer la libération du chef de l’ex-junte militaire, Amadou Haya Sanogo incarcéré par la justice pour ” complicité d’enlèvement de personnes “.

Cette marche est la troisième du genre dans la ville garnison de Kati pour réclamer la libération de l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012. Le cortège des jeunes manifestants a pris le départ au rond-point du cinquantenaire en traversant le camp Soundiata avant de prendre fin au rond-point de la direction centrale des services de santé des armées (DCSSA).

Selon des informations recueillies sur place, d’autres jeunes ont rejoint ceux de Kati au rond-point DCSSA pour converger vers le palais de Koulouba. Ils comptaient ainsi demander au locataire des lieux en l’occurrence le Président Ibrahim Boubacar Kéïta d’intervenir pour libérer le Général Sanogo.

Apparemment, la progression des jeunes de Bamako a été empêchée par l’impressionnant dispositif sécuritaire mis en place à l’entrée de Kati. Au même moment, une répression violente s’abattait sur les jeunes de Kati qui ont été dispersés à coup de grenades lacrymogènes et de matraques. A l’issue de ces échauffourées, quelques manifestants ont été mis aux arrêts.  Ce qui a entrainé une mobilisation de certains jeunes munis de pierres et de bâtons devant les locaux du commissariat de police de la ville de Kati. N’eût été le renfort des éléments de la sécurité venant de Bamako, le pire serait arrivé. Quelques éléments de la police ont été grièvement blessés et les vitres de leurs pick-up brisées.

C’est à coup de grenades lacrymogènes que les éléments du Commissaire principal de Kati et le renfort venu de Bamako ont pu disperser les manifestants. Ainsi, l’atmosphère était très électrique dans toute la ville de Kati transformée en champ de bataille. D’ailleurs, toutes les voies d’accès menant à Bamako ont été bloquées et les boutiques fermées.

Le commissaire Diallo joint par nos soins a déclaré que le maire de la ville de Kati, Hamala Haïdara, est farouchement opposé à ses manifestations et appelle les populations à la retenue et à faire confiance en la justice malienne.

Selon coordinateur des  mouvements et clubs de soutien au général Amadou Haya Sanogo, Djiango Keïta, d’autres actions seront menées jusqu’à ce que le chef des ex-putschistes soit libéré. Il a déclaré que sa coordination est déterminée à obtenir gain de cause par tous les moyens légaux.

Cleophas Tyenous

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4 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi ces jeunes n’ont jamais marche pour soutenir et ancourager les militaitres a prendre leur responsabilite ? Je veux dire aller defendre le territoire national contre les bandits du Nord.

    • QUI A DONNE L’ORDRE DE TUER,AGRESSER; SEQUESTRATIONS ARBITRAIRES,VOLS DES BIENS PUBLICS A SANOGO. QU’IL REPONDE A SES ACTES CRIMINELS. ON NE PEUT TUER UN ETRE HUMAIN ET S’ASSOIR.LAISSER LA JUSTICE FAIRE SON TRAVAIL. A BON ENTENDEUR SALUT !

  2. Ils veulent se faire voir pour que le pouvoir leur offre une place afin qu’ils se tiennent tranquilles. Cette méthode est révolue. Tout le monde a le droit de marcher dans le strict cadre de la loi. Dans le cas contraire, c’est la loi dans toute sa rigueur qui s’appliquera.

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