Les Habitants de la Cité Goudiaby interpellent le maire de la Commune IV par rapport à la prolifération des bars auprès de leurs domiciles par Mme Traore Awa Coulibaly

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C’est à travers une lettre Ouverte adressée à M le Maire de la Commune IV du District de Bamako datant du 7 février 2023 par rapport à la prolifération des bars dans les proximités immédiates des 50 logements dite la cité Goudiaby du District de Bamako ACI 2000. Cette lettre ouverte a été écrite par l’Association des habitants des 50 logements qui est un collectif d’occupants regroupés au sein de ladite association répondant au récépissé n° 0547/MATS-DNAT du 7 août 1997 et elle est située en Commune IV du District de Bamako ACI 2000, avenue Cheick Zayed en face du Commissariat de la Police du 5ème Arrondissement.

Président de l’Association M Djibril Dramé et les autres membres des 50 logements, ont constaté avec une profonde inquiétude la prolifération des bars dans les proximités immédiates de leurs logements (à moins de 10 mètres des agglomérations d’habitation). Ces Bars ont la seule autorisation de la mairie de la commune IV.

Dans le contenu de la lettre, il ressort qu’en plus des graves désagréments causés par des tapages sonores nocturnes en des heures tardives (très souvent jusqu’à 4 heures du matin), qui perturbent la quiétude des habitants, les habitants des 50 logements souffrent également des stationnements anarchiques de véhicules qui obstruent les voies d’accès des logements et des odeurs nauséabondes des urines. Cet état de fait inquiète sérieusement leur sécurité, leur santé et favorise la dépravation des mœurs (les tristes conséquences que l’exploitation des bars pourrait avoir sur l’avenir et l’éducation de leurs enfants).

Le Président Djibril Dramé explique toujours dans la lettre le cas spécifique de la dame TRAORE AWA COULIBALY son exploitation est faite en toute illégalité. Car il s’agit là d’un Espace Culturel qu’elle avait loué et a unilatéralement transformé en Bar après le décès du promoteur initial. Par ailleurs, il faut nécessairement un agrément de réalisation dûment délivré par les autorités compétentes pour prétendre à l’obtention d’une autorisation d’exploitation. En tout état de cause, la dame TRAORE AWA COULIBALY n’a pas et ne peut avoir une autorisation d’exploitation sur le même site qui serait en porte-à-faux  avec le DECRET N° 2019-0137/P-RM du 04 mars 2019.

Ajout ‘il que malgré leurs multiples démarches auprès de la Mairie de la Commune IV lui demandant de retirer les autorisations à la promotrice du dit Bar, elle persiste en accordant l’ouverture de trois autres Bars dans les proximités immédiates de nos 50 logements. La saisine par leurs soins du Gouverneur du District, de l’intervention du Médiateur de la République et du Collectif des Associations Musulmanes du Mali ; les autorités municipales de la Commune IV n’ont pas accordé de suite favorable à nos doléances. Si l’agrément de réalisation et l’autorisation d’exploitation sont des pièces administratives qui permettent l’ouverture des Bars ; il est indéniable que l’élaboration de ces documents prend en compte des normes techniques d’urbanisme ; de la protection de l’environnement et du respect des activités culturelles et sociales. Les Bars doivent respecter et s’exercer dans des conditions légales et des règles de l’art.

C’est pourquoi, l’Association des habitants des 50 logements sollicitent très respectueusement  toutes les autorités garants des libertés collectives et individuelles, qu’il leur plaise de bien vouloir faire ordonner à travers leurs services techniques compétents, la fermeture immédiate de ces bars. Cette mesure salvatrice assurera la quiétude des occupants des 50 logements et de ses riverains du District de Bamako ACI 2000.

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

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