Les coup de la vie : «Condamnée au célibat… 3 mariages, 3 accidents mortels»

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Cortèges de mariage à Bamako : Des ‘’fous’’ de la route sont dans la place !Elle s’appelait Anho Pauline, c’était ma mère. C’était une qui aimait beaucoup son mari et sa fille unique que j’étais. Mon père s’appelait Gervais et moi je répondre au prénom de Diana. J’avais (6) six ans et je vivais avec mes parents à San-Pedro. Mon père était mécanicien de bateau au port et mère quant à elle demeurait dans la vente de poisson en gros. Je venais d’être inscrite en classe de CP1 et les choses se passaient très bien à la maison. Par contre un jour, ce grand bonheur  dans lequel nous vivions va dégringoler un soir de façon brutale. En effet, alors que nous étions à la maison ma mère et moi en train d’attendre mon père pour le repas du soir, celui-ci ne rentra point. Pourtant, il rentrait du bulot toujours avant 20 heures. Mais cette fois-ci, il ne fit pas signe de vie alors qu’il était déjà 23 heures. Nous étions très inquiètes et ma mère  partit à sa recherche cette même nuit mais en vain. Elle revint désespérée. Mon père n’avait pas été retrouvé. Deux jours de recherche n’ont pas servi à grande chose. C’est ainsi que ma mère alla déclarer cette disparition soudaine à la police avant de passer des annonces à la radio et à la télévision.

 

Cependant, aucune trace du porté-disparu. Nous n’était restée sans nouvelles de mon père. Ma mère le pleurait tous les jours et était devenue malheureuse.

Aux files des jours, l’hypothèse selon laquelle mon papa n’était plus de ce monde se lisait sur le visage de ma mère. Voici que (9) neuf longs mois sont déjà épuisés mais toujours rien. Décidément, il n’y avait plus d’espoir. Par ailleurs alors que nous étions un jour à quelqu’un sonna à la porte. C’était la voix d’un homme qu’on entendait mais elle n’était pas celle de mon père. Ma mère alla ouvrir et effectivement il s’agissait d’un homme dont l’âge avoisinait la cinquantaine. C’était un parfait inconnu. Ce dernier refusa de s’assoir mais tendit une lettre, ma mère fondit en larme. Certainement, elle venait d’avoir la confirmation d’âpres la mystérieuse lettre que son mari était mort. En tout cas c’est ce que je me suis dite. Pourtant ce n’était nullement le cas. Il s’agissait bel et bien de mon père mais il n’était pas mort. L’homme qui avait apporté la lettre l’avocat de mon père. Et c’était une lettre de divorce qu’il avait remis à ma mère. D’âpres le contenu, mon père avait une liaison avec une autre femme à Abidjan et c’était avec elle qu’il vivait. Pour ce faire, il voulait se débarrasser de ma mère afin d’être libre de tout engagement dans l’optique d’épouser sa maitresse. Quelle lâcheté de la part d’un homme ! Au lieu de dire à sa femme qu’il ne voulait plus d’elle, il l’abandonne dans des circonstances désastreuses et envoie (9) neuf mois plus tard une lettre de divorce. Même aujourd’hui, je ne pourrai jamais lui pardonner ce qu’il nous a fait .Bref, c’est ainsi que ma mère se sépara de son mari. Mais avant cela, elle avait entreprit plusieurs actions pour essayer de comprendre le motif de ces agissements, il refusa de lui ouvrir une porte de conservation jusqu’à ce que soit prononcé le divorce. Cette histoire a tellement marque ma mère qu’elle ne voulu plus avoir liaison avec un homme. Par ailleurs, grâce à Dieu, elle réussit tant bien que mal à me scolariser jusqu’en classe de terminale ou j’obtins le bac avec trio. Comme j’étais bien en sport, je réussis la même année à rentrer avec l’aide de mon professeur d’EPS à INJS. Plus tard, je sortis comme professeurs d’EPS. C’est ainsi que je vins m’installer à Abidjan avec ma mère .Elle commençait à se faire vielle et soufrait de l’hypertension artérielle. Alors que j’étais enseignante dans un lycée de la place, je rencontrai un homme qui me fit la cour. Je tombai sous son charme et nous entamâmes une relation. Cependant me mère s’opposait vigoureusement à notre union car disait-elle qu’il n’était pas de la même religion que nous. Elle voulait qu’il quitte l’islam pour se convertir au christianisme. Plus tard, je compris que c’était un faux prétexte. Elle ne voulait simplement pas de lui dans ma vie. Mais je ne voulais pas me séparer de lui. Au fil des jours et contrairement aux aspirations de ma mère, notre relation se solidifiait au point d’être sur le point de nous marier. Mais soudain, un grand malheur va survenir. A (2) deux semaines de notre mariage, mon fiancé mourut à la suite d’un accident de circulation. Un camion avait violemment percuté sa voiture. Malheureusement, il mourut avant arrivée des pompiers. Je le pleurai plusieurs mois durant mais que pouvais-je faire de plus ? Mes larmes ne suffiront pas à le ramener en vie.

 

 

C’était le destin qui l’avait voulu. Apres cet épisode macabre, je rencontrais l’année qui suivit un autre homme du Basile. Il était un douanier et avait aussi l’intention de m’épouser. Par contre ma mère s’opposa une fois de plus à ce que je devienne la femme de Basile. Cette foi, elle prétextait qu’il avait déjà des enfants et qu’elle ne souhaitait pas avoir sa fille être maltraitée par un arriviste alors qu’elle avait tant souffert pour l’éduquer. Pour elle, il n’était pas homme qu’il me faut. Cependant, tout comme la première fois, je ne cédai point à ses caprices et je m’engageai entièrement dans cette relation. La date de notre mariage était déjà fixée. Dans un mois, j’allais être l’épouse légale de Basile. Mais comme par enchantement, ma joie fut très écourtée comme la première fois. Basile aussi mourut alors qu’il revenait du boulot à bord de sa voiture. L’un de ses collègues qui était dans le même véhicule témoignait qu’un fou traversait la route de façon imprudente et que Basile, voulant l’éviter a fini par faire un tonneau. Voilà, disait-il comment il est mort. Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait. C’était comme si sort était contre moi. Apres ces choses, la vie reprit son cours normal. Deux ans plus tard, alors que j’étais allée faire un retrait à la banque, je fis la connaissance d’un autre monsieur. Il était beau et attirant. C’était un homme bon et droit.Il était banquier et tout comme ses prédécesseurs, il avait l’intention de m’épouser. Et comme à l’accoutumée, ma mère fis connaitre son éternel mécontentement. Et ça, je m’y attendais. Je savais qu’elle allait s’opposer comme elle avait fait avec les autres. Cette fois, je me suis dit que ce serait la bonne. On connaissait d’hors et déjà la date de notre mariage de notre mariage. C’était dans moins d’un mois. J’espérais que les choses allaient être differentes.Au fil des jours, la peur que j’avais de perdre mon fiancé augmentait. J’étais devenue très paranoïaques par ce que tous les hommes qui m’avait approchée de façon concrète étaient tous pratiquement morts de la même façon. Les mauvaises langues avaient dit à Michel que tous ceux qui voulaient m’épouser étaient morts de la même façon. C’est à dire à la suite d’un accident de la route. Cependant il n’a pas tenu compte de tous ce que les gens pouvaient dire ou penser de moi. Il avait fixé la date de notre mariage en dépit de tout ce qu’il avait entendu sur ma malheureuse personne. Mais comme les autres, trois jours avant notre mariage, il eut aussi accident. Mais cette fois, il s’en est tiré avec quelques égratignures. Son cas n’était pas inquiétant. Après s’être totalement tiré d’affaire, il reporta le mariage à une date ultérieure. Le jour où il m’annonça cette nouvelle, je pleurai comme une fillette. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi le sort s’était-il acharné contre moi d’une façon aussi cruelle. Qu’avais-je fait pour subir tout ça. Telles étaient les questions qui parcouraient ma petite tête. Non, cette fois je ne voulais pas me laisser faire. Trop c’était trop. Je décidai donc d’aller consulter par ce qu’il ne pouvait en aucun cas s’agir d’une simple coïncidence. Trois mariages avortés, ce n’était pas dû à un simple hasard. A cet effet, je me rendis au village pour me renseigner auprès des anciens. Ceux qui avaient été enseignés dans la toute la sagesse de la tradition africaine et qui maitrisaient tout ce qui parait énigmatiques. Cet à l’issue de toutes ces choses que l’on m’annonça cette triste nouvelle. Laquelle était que ma mère que j’aimais tant et qui prétendait m’aimer avait sollicité l’aide de ses acolytes pour m’empêcher de me marier. Disaient-ils que j’avais été promise dès ma naissance à un groupe de sorciers. Ma mère faisait partie de ce groupe et c’était moi qui devais la succéder s’il arrivait qu’elle meure. Or pour prendre part à cet occultisme, il fallait rester sans mari. C’est la raison pour laquelle ces sorciers faisaient tout pour m’éloigner des hommes. Ce jour-là, je compris en partie pourquoi mon père nous avait abandonné sans laisser s’explication et sans laisser d’explication et sans jamais songer à revenir. J’en fus tellement bouleversée que je retournai à Abidjan pour interroger ma mère afin de savoir si ces hommes que j’avais consultés au village disaient vrai. A peine arrivée à la maison, je lui racontai ce que je venais d’entendre. A ma grande surprise, elle ne nia point les faits. J’étais dépassée par les événements. J’aimais tellement ma mère que j’avais les larmes aux yeux. Pourquoi ?

 

 

Pourquoi ? Me fais-tu ça maman ? Elle n’avait que ses yeux pour pleurer par ce qu’elle avait été démasquée. Je sorti aussitôt pour aller changer les idées dehors.je voulais boire et me souler. Faire les choses que je n’avais jamais faites. Ce jour-là, je passai tout mon temps dans un bar avant de rentrer vers 6 heures du matin. Je refusai de sonner à la porte pour ne même pas avoir à causer avec ma mère. De ce fait, j’ouvris la porte à l’aide de ma clé. Mais à ma grande surprise, le corps de ma mère trainait à même le sol. Elle avait avalé des comprimés pour se suicider. J’appelai du secours mais elle était morte depuis la veille. Je la pleurai plusieurs jours durant avant de me rendre encore au village pour consulter une fois de plus les sages. Ces derniers après investigations me confièrent que ma mère avait payé le prix pour que je sois libre de me marier à qui je veux et que le sort n’était plus sur moi. C’est ainsi que de retour à Abidjan, je racontai à Michel les raisons profondes de ce pourquoi tous ces malheurs sont arrivés dans nos vies respectives. Ce n’est qu’âpres cette révélation qu’il décida à nouveau de m’épouser. Et Dieu merci les choses se sont cette fois passées comme prévues. Aujourd’hui, je suis la femme de Michel, donc madame AKa .Nous avons en commun (4) quatre merveilleux enfants dont (3) trois filles et un garçon.je m’arrêter là. Merci à votre rédaction et aux lecteurs.

 

(Témoignage)

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LA REDACTION

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1 commentaire

  1. comment on appelle ce genre de film ?

    des films qui font 😥 😥 😥 😥 pour ensuite se terminer dans la 8)

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