Les jours de célébration des mariages à Bamako, censés être des moments de communion de cœur et d’esprit, sont malheureusement devenus des instants de cauchemars et pire de deuils. Ces longs et innombrables cortèges roulant à tombeau ouvert. Jeudi et dimanche à Bamako se vivent, ils ne se content plus.
Les dimanches et les jeudis sont des jours de célébrations des mariages à Bamako. Et dimanche en est le point focal. En effet, ces mariages sont suivis d’escortes qui accompagnent les mariés dans le rituel de salutations des familles du nouveau couple. Des longs cortèges ivres constitués de motocyclistes et d’automobilistes. Après la mairie, c’est le sauve qui peut dans les cortèges qui s’ébranlent le long des artères. Il est difficile de comprendre cette excitation destructrice. Pourquoi rouler vite ? Qu’est-ce qui encouragent ces folles randonnées au lieu de participer tout simplement à la joie des parents des nouveaux mariés? Heureux de l’union de nouveaux mariés ? Certainement pas. Rouler n’importe comment pour tout simplement se faire voir. A Bamako, les cortèges sont devenus de véritable casse-tête les jours de mariages. Que faut-il faire pour arrêter ces cortèges fous dans la ville de Bamako ? Ce sont les jeunes pour la plupart qui se livrent à ces enchevêtrements. Faire sauter les motos ou encore conduire les véhicules aveuglement d’une manière illicite. Ne respectant pas le code de la route. Chose qui risque de mettre en péril leurs vies et celles des autres. Ces cortèges doivent être simplement interdits, car la situation se complique davantage. Des mesures doivent en effet être prises pour un meilleur recadrage des cortèges de mariages dans la ville de Bamako et sur toute l’étendue du territoire.
Moriba DIAWARA, Stagiaire
Le malien est trop arriere’mais pense etre le centre du monde…On veut se faire voir parce que nous n’ avons rien.Dans aucun pays developpe’;la population est soumise a’une telle epreuvre.Il est grand temps que les jeunes arretent cet acte ignoble qui est une perte de temps et d’energie et met en peril la vie de nos parents sur la route.Ah le Mali tu as un long chemin devant toi.
Il faudra obligatoirement restaurer l’autorité de l’état dans les zones contrôlées par le pouvoir central.Le désordre n’a que duré .
EXACTEMENT!!!
INTERDICTION OU PAS DE CORTÈGES, CES ACTES IRRESPONSABLES ET IRRÉFLÉCHIS CONSTITUENT DES MISES EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI, QUI DOIVENT ÊTRE SANCTIONNÉS, COMME DES INFRACTIONS À LA CIRCULATION ROUTIÈRE.
VRAIMENT TOUT CECI N’A QUE TROP DURÉ.
MERCI DE CETTE ANALYSE COURTE, MAIS COMBIEN SENSÉE.
Comments are closed.