Les boites de nuit de Bamako : La piste et les cuisses !

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Les boites de nuit, discothèques ou night-clubs sont des lieux de distraction par nature. De nos jours à Bamako, nombreuses sont ces boites de nuit qui n’ont pas la piste aménagée pour la danse seulement. Dans lesquelles, se passe plein de choses que l’on ne peut l’imaginer. Les jeunes s’adonnent à des pratiques non catholiques.

Bamako, une ville légendaire et historique, baigne de plus en plus  dans la vulgarité et les extravagances d’une jeunesse en  délire et avide de sensations fortes. Les night- clubs, généralement libanais, partout dans la ville de Bamako se prolifèrent de jour en jour.  La nuit, les jeunes en mini-jupe, hauts talons, lèvres couvertes de rouge à lèvre se dirigent vers ces endroits, reconnaissables par leurs jets de lumière particuliers. De cette clientèle, très régulière, d’aucuns sont férus de la musique et de la danse, par contre d’autres font de la prostitution. Maintenant à Bamako, les boites de nuit sont les endroits les plus prisés par la jeunesse. Même si le but des night clubs est de distraire la jeunesse, tel n’est plus le cas, car ces espaces donnent le cadre approprié aux jeunes de s’adonner à des choses non catholiques. L’alcool, les perversions sexuelles, la cigarette, la drogue…

Le comble est que des mineurs qui partent pour la distraction imitent leurs ainés. Surtout dans la consommation de l’alcool. Qui est la boisson la moins chère en boite. Ces enfants oubliant d’où ils viennent prennent de l’alcool. D’autres jeunes filles quittent leurs familles respectives pour aller se prostituer en boite. Le pire, à cause d’un complexe d’infériorité, elles veulent être à la une et se montrer qu’elles sont éveillées, d’où la consommation par elles de l’alcool. Et de marques dangereuses.

Les heures tardives dans les night clubs, sont réputées pour être des moments propices du show à 90°. Et quand ce ‘’show’’ commence, le  plus souvent, on assiste à des scènes de danse ou le sexe est mis en exergue. Des filles et garçons sous l’effet de l’alcool, et de la drogue s’adonnent à des danses obscènes.  Surtout quand le DJ balance des sons ‘’Sabar’’ à la sénégalaise. L’occasion est ainsi donnée à certaines filles  de satisfaire la libido des clients, notamment ceux qui acceptent de faire glisser sous le string des craquants billets de banque. Pourtant, cette forme de danse a été interdite il y a fort longtemps dans les rues, car on disait  que ces danseuses de sabar remuaient leurs fesses, seins devant les hommes en public, maintenant ça été déplacé en boite de nuit.

Si avant les propriétaires des dancings club prenaient la peine de contrôler les pièces d’identité, maintenant tel n’est plus le cas dans les night clubs. Le mal a pris de l’ampleur avec la prolifération de ces night clubs et les salons VIP. Ces salons VIP attirent les jeunes filles (mineures) qui espèrent y tomber sur des adultes cocus.

Aoua  Traoré

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