Les aventures de Aba et de Dika : la venue de Dika

Plus d’une semaine qu’Aba est venu dans le village de sa maman  et comme d’habitude, il commença à s’habituer avec son petit oncle Madou. Faire le grin jusqu’au soir et souvent aller à la pêche, jouer au football le soir et la nuit partir dans un espace de loisir et s’éclater, tel était le quotidien du séjour de Aba au village.  Quelques rares fois, c’était des causeries avec sa grand-mère.

Malgré la formidable soirée que Aba a participé à son arrivée, cela ne lui a pas motivé à rester.  Après la soirée, la fille qu’Aba était en compagnie a essayé de signer le come back, c’est-à-dire chaque soir, elle envoyait quelqu’un appeler Aba, ils casèrent devant la porte de Aba. Elle venait souvent en compagnie de  certaines de ses copines et la causerie était animée. Et souvent tard dans la nuit, Aba, en compagnie de son oncle et d’autres amis accompagnaient le groupe de jeunes filles. Les causeries de débats étaient intéressantes.  Au grin, on parlait beaucoup de sexe. Si autrefois, le sexe était un tabou dans beaucoup de villages, cette époque semble révolue, car c’est dans les villages qu’on voit de plus en plus  des grossesses  précoces ; c’est dans les villages qu’on voit des petits garçons de rien de tout père de deux enfants,

Les jeunes étaient à l’aise de rencontrer leurs mésaventures. Certaines filles aussi le faisaient même s’il y’avait quelques timides. Ils parlaient du sexe comme on parle de football. Aba s’est hasardé à demander une fille du grin à savoir quand est ce qu’elle a eu son premier rapport ?

• Je ne sais pas trop mais ça doit être 12 ou 13 ans
• Est-ce que le monsieur s’est préservé, ajouta Aba et où a eu lieu le rapport ?

Sans hésiter, la fille se mettra à raconter toute sa vie : «  c’était lors d’une soirée dansante ici au village. Nous étions partis en groupe avec des amies. Nous étions toutes avec nos copains lors de la soirée et pendant que la soirée battait son plein, mon copain me demanda d’aller faire un tour derrière là où la soirée se tenait. Chose que j’ai acceptée. Notre promenade nous a  conduit dans un coin isolé où il faisait noir. Le calme régnait dans cette zone. Mon copain a donc commencé à me caresser… »

• Maintenant c’est bon dixit Aba, j’ai compris le reste
• Non, je veux tout expliquer « après tout je l’aimais et je ne sais pas ce que je vais lui refuser. Mes copines qui avaient déjà goutté à la chose m’avaient déjà prévenu de ce que ça ressemble… Bref, au début ça me faisait mal mais par la suite j’ai aimé et c’était formidable. Depuis lors ça ne m’a plus fait mal ».

Aba l’interrompt parce que la fille voulait continuer à parler et Aba était dépassé par les évènements. Aussitôt toutes les autres filles demandent à raconter leur histoire excepté quelques timides, mais Aba n’a pas voulu. Mais il demanda juste à la fille qui a raconté son histoire si son mec s’était préservé. Elle répondit  non.

Après avoir écouté l’histoire de la fille, Aba  s’est rendu compte de combien certaines filles des villages sont gâtées avec une mentalité différente de celle des jeunes de la ville. C’est vrai que les jeune citadins connaissent aussi le sexe, mais de là  à raconter avec une telle aisance, Aba n’en croyait pas. Dans la grande ville, plusieurs autres thèmes sont débattus dans les grins, comme le football, l’immigration, les films et autres.  La différence entre un jeune citadin et celui d’un villageois était vite faite.

Aba met en exergue son plan

Sachant la date d’arrivée de Dika à Bamako, Aba, malgré le bon moment passé au village en compagnie de Madou et des autres amis, décida de rentrer. Parti pour faire deux mois, il fallait maintenant trouver le prétexte pour convaincre sa maman. C’est ainsi qu’il appela à Bamako, un de ses camarades de classe pour que ce dernier parte dire aux parents de Aba que les résultats de leur examen sont sortis. Ce n’est pas tout, il fallait aussi dire que Aba était en session et qu’il devait vite retourner pour voir s’il y’a lieu de faire des réclamations de note.  pour expliquer le plan. Aba a donc  confié la mission à un de ses amis chrétiens. Ne dis t on pas que le chrétien ne ment pas ?

Comme planifié, Joseph exécuta la mission avec succès et appela Aba pour le lui dire. Le coup de fil matinal du père de Aba vient confirmer ce que son ami Joseph lui avait dit. Le père de Aba a donc demandé à Aba de rentrer d’urgence à Bamako car les résultats de leur examen étaient sortis et qu’il devrait retourner pour préparer la deuxième session. Aucun des parents de Aba ne savait que c’était juste un complot de Aba et de son ami afin que Aba puisse bien retourner et être avec Dika, sa dulcinée.  Mais avant son retour, l’oncle  à Aba lui  avait donné le contact d’une américaine vivante au Mali. Elle a connu l’oncle à Aba quand cette dernière était venue pour une visite touristique dans la localité. Dès lors la toubab et l’oncle de Aba étaient devenus des vrais amis. Seulement des amis, et Aba s’est rendu compte le jour de leur rencontre.

Aba débarque au lendemain de l’appel de son papa. Dans un mini-bus il prend la route de Bamako. Il était très content du fait que son plan a marché, mais d’un autre coté, il était un peu  triste, parce qu’il a quitté son ami et oncle Madou avec qui il a tout partagé pendant son séjour. Même si le séjour a été  court, Aba a aimé le temps passé et n’eut été Dika, il allait resté longtemps.

Aba est bien retourné à Bamako, malgré la fatigue, la nuit de son arrivée, il s’est débrouillé à aller au grin pour avoir les dernières nouvelles. Il y’avait pas grande chose sauf la venue dans deux jours de Dika. Aba avait appris cela par l’intermédiaire de la cousine de Dika. Mais au grin ce jour ci, Aba et la cousine de Dika causèrent pendant un long moment et elle a accusé Aba qu’il est parti dans son village sans lui dire mot. C’est lors de cette causerie qu’elle a informé de la venue de sa cousine.

Le jour est enfin venu, le grand jour pour Aba. Après quelques mois sans  voir sa belle Dika, Dika doit normalement venir aujourd’hui. Aba, comme par peur que sa maman ne s’aperçoive de rien, décida d’aller à l’école pour travailler avec ses autres  étudiants et c’est même jour que Dika arriva.

A suivre !   

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