Le Mali est, plus que jamais, menacé dans son existence en tant qu’Etat-Nation. Tous les indicateurs sont maintenant au rouge, la tension monte, les différentes catégories d’acteurs, divisés de la scène publique, se livrent une guerre fratricide au prétexte de défendre la patrie en danger. Les citoyens dans la confusion totale s’en remettent à Dieu car ne savent plus quoi faire. L’avenir du Mali est véritablement compromis et les formules de sortie de crise font cruellement défaut. Les débats entre les acteurs publics s’enlisent sur la fin, ou la prolongation de la Transition, le respect ou non des engagements pris devant la CEDEAO, l’impératif de mettre le pays débout avec une formule originale de vivre la démocratie malienne. C’est dire qu’au point où nous en sommes, la situation est véritablement lamentable au Mali.
L’organisation par la Transition des Assises Nationales de la Refondation (ANR) sera certainement l’occasion à ne pas rater pour mettre le Mali débout avec de nouvelles valeurs et une vision claire des perspectives d’avenir de l’Etat-Nation. Les ANR, au-delà d’intégrer et de prendre en compte les conclusions et recommandations des précédentes rencontres dont la Conférence d’Entente Nationale (CEN) et le Dialogue National Inclusif (DNI), vont tracer les contours et les bases du Mali nouveau. Les ARN seront l’occasion d’inventer la nouvelle formule pour traiter définitivement le cancer du Mali actuellement dans la phase terminale. Elles pourront aider les concitoyens à garder l’espoir d’un Mali véritablement assaini pour la nouvelle génération.
C’est une évidence, les pratiques de corruption, érigées en système de valeurs et de gestion du pays, ont conduit le Mali dans l’abime. Les maux dont souffre le pays sont tellement divers et variés que le choix devient difficile entre les priorités et les urgences à traiter. De notre point de vue, les ANR seront l’occasion d’aborder et de sortir les formules pour définitivement traiter, entre autres, les thèmes et sujets brûlants dont :
–Les mauvaises pratiques de gouvernance au Mali, lesquelles sont essentiellement imputables au désordre provoqué par l’avènement de la démocratie et la prolifération des partis politiques. A ce titre, il est à espérer que les ANR seront : l’occasion de définir le modèle du système de gouvernance adapté qui convienne au Mali, de clarifier la notion du « Peuple » pour ne plus ne plus considérer comme Peuple, seulement ceux qui vont revendiquer dans la rue, ou ceux qui vont passer à la télévision pour défendre leur statut d’élus du Peuple.
La mauvaise expression de la démocratie et du multipartisme dit « intégral ». Au Mali, le désordre et le chaos sont alimentés et entretenus par la démocratie et le pluralisme politique mal compris et mal exprimés qui ont fini par anéantir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Les dérives anarchiques qui en ont résulté, se sont traduites par la diversité des partis politiques qui se font la guerre pour conquérir le pouvoir afin de piller les ressources publiques. La prolifération des partis politiques, actuellement au nombre de 224 pour une population d’environ 20 millions d’habitants, moins de 3 millions d’électeurs enrôlés et moins de 30% de taux de participation aux élections, n’est guère rassurante de l’avenir radieux du Mali.
-La fragilisation des pouvoirs locaux au Mali
Les textes d’organisation et d’orientation de la décentralisation, en s’inspirant fondamentalement des modèles occidentaux, ont fragilisé et dévalorisé les pouvoirs locaux pour entretenir l’espoir nourri d’un développement participatif possible avec les élus locaux. Les ARN seraient amenées à aborder les débats pour des propositions de formules capables de réhabiliter les pouvoirs locaux, la valorisation des réalités socioculturelles, et la promotion du développement local. Ainsi, la revalorisation des pouvoirs locaux, en lien avec la consolidation de l’autorité de l’Etat, aura l’avantage de mieux cerner les préoccupations des communautés et apporter les garanties nécessaires au succès des opérations de développement qui seront organisées dans la collectivité. La recomposition des membres du conseil communal, avec les représentants des pouvoirs locaux des différents villages constitutifs de la commune, serait de nature à mieux planifier les actions, assurer le suivi contrôle, et atténuer le gaspillage des fonds mobilisés pour le développement local.
La décentralisation en tant qu’option pour impulser le développement local n’est nullement pas remise en cause. Cependant, sa mise en œuvre au Mali a favorisé l’avènement de la nouvelle classe d’acteurs politiques qui n’ont d’intérêts que pour leur propre poche et leur ventre. Concomitamment, la nouvelle classe d’acteurs religieux née au Mali s’est intelligemment servie du nom d’Allah pour appliquer aux politiciens et aux fidèles les formules magiques qui attirent argent et estime. Avec les 2 catégories d’acteurs, les discours sur la bonne gouvernance et le développement ont été des leurres pour embobiner et la Communauté Internationale et les populations majoritairement analphabètes qui croyaient naïvement, jusqu’à une certaine époque, à la sacralité de l’engagement et de la parole donnée au Mali.
Maintenant, la rupture de confiance est consommée entre les citoyens et les institutions de la République sensées être fortes. La fragilisation des pouvoirs locaux, du fait des textes d’organisation de la décentralisation, a finalement jeté à la poubelle la fierté malienne et avec elle, les valeurs fondamentales du patriotisme, de l’honneur et de la dignité. L’amalgame : décentralisation, démocratie, politique et développement, a fait perdre les repères et les valeurs socioculturelles profondes du Mali. L’institutionnalisation du Haut Conseil des Chefs de Village dans les débats des ANR serait l’occasion de définir et donner du contenu à la devise du Mali « Un Peuple-Un But-Une foi ».
Les ANR sont donc l’ultime occasion à ne pas rater pour engager les réformes nécessaires du processus de la Refondation du Mali nouveau. Sa tenue sera le pari à gagner du Mali nouveau. Le prix à payer serait d’y participer avec la réelle volonté du changement au regard des souffrances jusqu’ici endurées par le Peuple. Les ARN nous offrent l’opportunité d’écrire les nouvelles pages de l’histoire du Mali, pour encore susciter l’inspiration de tous les peuples admirateurs des prouesses des grands empires que notre a connus.
Moussa Dao
Des ANR pour détourner nos deniers publics, point besoin !
Article make clear Mali is a mess primarily due to illiteracy. While we diligently work on illiteracy that have caused us as group to temporarily be naive plus gullible we must deal with priorities plus emergencies of governing plus day to day living.
Issue of managing creation of multitude of political parties is not difficult if we set sensible rules for those parties to be recognized. First of all recognized members of those parties must be registered voters.Political party must be self finance to degree dependent on level of office as in local or national with guideline of to receive federal funds for election must possess given number of registered voters with no voter being member of excess one party at given time. Financial records showing party expenditures plus financing must be made available to receive federal funds where party have membership qualifying it to receive funds. With entitlement to free federal money for being political party requirementsneed be revised now obligating party to have designated number of registered voters showing party have influence worthy of government funding. This rule will not eliminate formation of political parties but will make it necessary to fulfill fair plus transparent oriented election criteria. Thereof cost of government funding of elections should be reduced plus become more reflective of people choice to represent them.
Negroid Muslims of Africa have done very good job of dismantling Western style democracy by being petty. In being petty they inject petty requirements into governing conditions that make that condition impossible to implement in citizens best interest but condition open door to perpetual corruption. If we eliminate petty procedures or/ plus actions that open door to perpetual corruption in elections then we will have African democracy that is fitting for our needs plus is productive.
Yes we will continue to have corruption being laziness have us focus our ingenuity at being corrupt as oppose to focusing ingenuity at creating better living by making use of useful development of better living knowledge plus available equipment that facilitate production of better living as we seek acquisition of more capable equipment. This requires greater education in useful knowledge . We should not allow our thoughtless obedience to foreign religions of Christianity plus Islam that have us first in line to genocide under Global Warming to be way we make determinations of who will lead us or govern us or secure us or upgrade living conditions. That determination should be made by having complete important circumstance knowledge revealed plus thereafter determining whose best to lead on basis of ability
In foregoing formula is life plus better living conditions having good security.
Henry Author Price Jr aka Kankan
” … Les textes d’organisation et d’orientation de la décentralisation, en s’inspirant fondamentalement des modèles occidentaux, ont fragilisé et dévalorisé les pouvoirs locaux pour entretenir l’espoir nourri d’un développement participatif possible avec les élus locaux. Les ARN seraient amenées à aborder les débats pour des propositions de formules capables de réhabiliter les pouvoirs locaux, la valorisation des réalités socioculturelles, et la promotion du développement local. Ainsi, la revalorisation des pouvoirs locaux, en lien avec la consolidation de l’autorité de l’Etat, aura l’avantage de mieux cerner les préoccupations des communautés et apporter les garanties nécessaires au succès des opérations de développement qui seront organisées dans la collectivité. La recomposition des membres du conseil communal, avec les représentants des pouvoirs locaux des différents villages constitutifs de la commune, serait de nature à mieux planifier les actions, assurer le suivi contrôle, et atténuer le gaspillage des fonds mobilisés pour le développement local…
… Maintenant, la rupture de confiance est consommée entre les citoyens et les institutions de la République sensées être fortes. La fragilisation des pouvoirs locaux, du fait des textes d’organisation de la décentralisation, a finalement jeté à la poubelle la fierté malienne et avec elle, les valeurs fondamentales du patriotisme, de l’honneur et de la dignité. L’amalgame : décentralisation, démocratie, politique et développement, a fait perdre les repères et les valeurs socioculturelles profondes du Mali. L’institutionnalisation du Haut Conseil des Chefs de Village dans les débats des ANR serait l’occasion de définir et donner du contenu à la devise du Mali « Un Peuple-Un But-Une foi »… ” …///…
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Attention quand même à ce type de discours… !
Il n’est un secret pour personne que Choguel se réclame de l’héritage politique du Général Président Moussa TRAORÉ, et le revendique même.
Ceux qui se plaignent de la fragilisation des ‘’ POUVOIRS LOCAUX ‘’, nous rappellent que le Régime de GMT dans les ZONES rurales reposait sur les CHEFS coutumiers ou CHEFS traditionnels ( voire traditionnalistes ). Beaucoup de ces CHEFS traditionnalistes sont des partisans de la pratique et de la continuation de l’esclavage par ascendance.
Alors au moment des ces ANR (Assises Nationales de la Refondation ), il faudrait faire attention à un retour en arrière…, au moment où le combat pour les DROITS HUMAINS font l’objet d’une prise de conscience dans la POPULATION Malienne en général et chez les victimes des Inégalités et des Injustices liées à leurs origines sociales.
Pour un Mali nouveau, au moment des ces ANR (Assises Nationales de la Refondation ), les ASSOCIATIONS de Lutte contre l’esclavage ( comme GAMBANA entre autres ) devraient mobiliser et rester mobilisées.
Vivement le Mali pour nous tous.
Je suis d’accord. Choguel n’a jamais caché son admiration pour GMT et pour sa théorie de développement. J’ajouterai que si le pouvoir est capable d’organiser les ANR dans toutes les communes, comment ne peuvent -elle s pas organiser les élections dans ces communes?
Divertion, quand tu nous tiens.
Diversion, quand tu nous tiens, dit -on.
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@Behazin
Remarque très pertinente. Il y a des choses tellement évidentes, que le fait de les rappeler pourrait être interprété comme un crime de lèse-majesté.
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Pensées rebelles.
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