Au regard de l’article 147 du code pénal malien qui prévoit une amende et une peine d’emprisonnement envers ceux qui s’exposeraient au délit de « calomnie » ou « Injures publiques » à l’égard du Président de la République.
En clair, «Quiconque, soit par discours, cris ou menaces proférés dans les réunions ou lieux publics soit par des écrits imprimés vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans les réunions ou lieux publics, aura offensé la personne du chef de l’État sera puni d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de 50.000 à 600.000 FCFA ou de l’une ou l’autre de ces deux peines seulement », stipulé par l’article 147.
Ainsi, conformément à cet article 147, il est bien normal que le Rappeur Nango Tov et Djené Sogodogo soient tous arrêtés et traduits devant la justice afin de leur donner des corrections adéquates, non seulement pour leur éducation, mais aussi et surtout pour l’éducation de bon nombre de personne qui se mettent stérilement à injurier les gens à longueur de journée sur les réseaux sociaux.
Cependant, la question qui mérite d’être posée maintenant, au-delà du Président de la République, est-ce normal de proliférer des injures contre un citoyen ordinaire, à fortiori d’injures graves contre la maman de ce dernier?
Si toute fois l’injure, même si c’est pas contre le Président de la république est punissable vis à vis de la justice et au regard des mœurs, après l’arrestation de Nango Tov et Djenné Sogodogo la justice doit entamer toutes les procédures idoines pour arrêter le jeune qui prolifère des injures contre les policiers maliens et également la dame Awa Touré pour injures publiques, offenses aux députés, incitation à la haine religieuse, menace d’agression, contre Ras Bath, Mohamed Aly Bathily, imam Dicko, Chérif Bouyé de Nioro, les musulmans, en occurrence les Mosquées sunnites…
Dognoume DIARRA