Que se serait-il passé si le Président « IBK » avait décidé de ne pas accéder à la demande des partisans du « non au référendum constitutionnel! » de surseoir à la révision constitutionnelle ? On n’ose l’imaginer. Mais, des « hooligans » infiltrés dans le mouvement, avaient prédis le chaos. Et Dieu seul sait qu’ils avaient l’intention de le faire. On serait peut-être, à l’heure actuelle, dans une République en ruine par la faute de gens qui n’auraient pas supporté que leurs points de vue ne soient pas les seuls qui comptent. Le bras de fer pouvait se maintenir. Mais, pour quelles conséquences ?
Le président « IBK » qui a institué le statut de l’opposition pour contribuer à l’ancrage démocratique, a encore sauvé la République d’un chaos dont certains s’en réjouiraient certainement comme ils n’ont pas hésité à chanter « victoire » après la décision du président de la République, garant de l’unité et de la cohésion sociale, de surseoir au référendum constitutionnel en attendant que tous les Maliens puissent regarder dans la même direction. Cette volonté de préserver l’unité et la cohésion sociale, n’est point une faiblesse de l’homme. Au contraire, c’est la marque des grands dirigeants qui ont souci de l’avenir et du devenir de leur nation. C’est la leçon que le président « IBK » envoie, une fois de plus, aux hommes politiques qui veulent coute que coute utiliser le sang malien pour accéder au pouvoir.
La Rédaction
Utiliser le sang malien pour accéder au pouvoir ou empêcher un président de confisquer le pouvoir au profit de son clan familial?
La présidence chaotique d’Ibk a eu la prouesse de créer contre elle une coalition de partis politiques,d’associations,de syndicats qui a constaté une dérive tendant à violer l’esprit qui a conduit les maliens à oser affronter une des dictatures les plus féroces d’Afrique pour améliorer la bonne gouvernance.
Cette coalition en elle-même est une manifestation de la déception d’une grande majorité de la population à la pratique de gestion adoptée par ibk faite essentiellement de détournements des deniers publics .
Que ce peuple se lève et exige un changement de comportement ne doit pas être assimilé à l’attitude des hommes politiques à manipuler la population pour accéder au pouvoir.
Au contraire,c’est l’attitude du pouvoir qui facilite l’ accession de ses opposants au pouvoir.
Le peuple ne cherche qu’ à placer ceux qu’ il pense faire son affaire.
Ibk l’a compris en homme politique avisé qu’ il a trop tiré la corde.
Que c’est vraiment le peuple qui s’exprime,non la contestation d’une frange de ses opposants.
Il aurait été ceux là,Ibk aurait utilisé la force comme il en a l’habitude.
Il le faisait pendant qu’ il était premier ministre à cause de la légitimité qu’ inspirait le pouvoir d’ALPHA OUMAR KONARE qui avait toujours des attitudes pour mettre le peuple de son côté.Ce qui explique que les opposants d’alors n’ont jamais pu mobiliser autant d’hommes qu’ on le constate aujourd’hui.
Les opposants profitent naturellement du mécontentement du peuple pour se placer en force alternative,mais ne le crée pas.
Le peuple exprime son mécontentement par des grondements incessants qui ont besoin d’être canalisé pour ne pas aboutir à des débordements incontournables d’où une organisation conformément aux textes en vigueur pour le guider.
La plate-forme ANTÈ A BANNA est un instrument qui l’a canalisé .
Elle doit être honorée,au lieu d’être accusée de mener des subversions.
Elle a parfaitement joué son rôle.
Elle n’attendait que le pouvoir joue sa partition pour ne pas se voir déborder par un peuple surexcité.
Ibk a bénéficié de l’expérience de MOUSSA TRAORÉ .
Faut-il rappeler que les événements de MARS 1991 font suite à la non maîtrise des revendications exprimées aboutissant à une dérive des forces de l’ordre ?
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