Moussa Mara s’est rendu à Ségou le samedi 11 décembre, sur invitation de “l’Espace Leadership” de l’Université de Ségou pour animer une conférence sur “l’entrepreneuriat et le leadership jeunes”, à l’Université Privé ICOM Sup.
Comme cela est de coutume, Moussa Mara, à chaque fois qu’il se rend dans une localité, il entame ses activités par les salutations aux autorités coutumières et religieuses et souvent administratives. À cet effet, dès l’arrivée de sa délégation à Ségou, il a respecté cette tradition. Quand il s’est rendu chez les chefs de villages, s’est derniers ont profité de l’occasion pour le remercier pour son appui financier dans le cadre de la construction du vestibule de la Coordination Régionale des chefs de villages de Ségou. À son tour, M. Mara s’est réjoui du démarrage des travaux de construction du vestibule, tout en réaffirmant que son accompagnement continu est garanti.
Pour avoir appris la convocation du Président Moussa Mara le 29 Novembre 2021 au Pôle Économique et Financier, les représentants des chefs ont saisi l’occasion pour s’informer de cette affaire. Sur la question, il a bien édifié les ségoviens tout en les rassurant que tout a été clarifié dans ladite affaire et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Ainsi, il a conclu cette visite avec une salutation dans la grande famille Mansour Haïdara de Ségou.
Conférence à l’ICOM Sup :
À l’entame de la conférence, M. Amadou Ousmane Dicko, PDG fondateur de l’ICOM (Institut Supérieur de Commerce et de Marketing) et son staff ont montré leur joie d’avoir eu Moussa Mara pour l’animation d’une conférence dont le thème est d’actualité au Mali, l’entrepreneuriat jeune. Un thème qui, sans nul doute, si les jeunes parviennent à mieux comprendre, peut résoudre beaucoup de crises au Mali. Le PDG fondateur de l’ICOM a témoigné que Moussa Mara est un exemple typique d’homme courageux qui peut servir d’exemple pour la jeunesse malienne aujourd’hui. Selon lui, il a su relever la tête haute partout où il est passé malgré des obstacles et dénigrements et même des diffamations à son égard. Il a pu franchir les obstacles afin de s’imposer sur le concert des entrepreneurs et des nations.
Introduisant la conférence M. Mara informe les jeunes qu’un leader n’est pas forcément un entrepreneur, mais un entrepreneur doit forcément avoir les qualités de bon leader. A l’en croire, l’entrepreneuriat demeure un processus détenant un certain nombre de critères. Des critères qu’il a, au cours de la conférence, dévoilé aux étudiants. Ils sont entre autres :
La vocation : selon lui, bon nombre d’entrepreneurs maliens ne sont pas allés à l’école et ils ne l’ont pas appris à l’école. Ça ne doit pas venir dans la tête après avoir fini l’école en le faisant recours ; La créativité ; La confiance en soi et le sacrifice de soi pour la réalisation de son idée ; La maîtrise du domaine de l’entrepreneuriat (avoir une bonne connaissance des structures habilitées à aider les jeunes dans le domaine) ; Avoir à l’idée, des éléments qui puissent permettre aux interlocuteurs de mieux comprendre votre projet afin qu’il soit financé.
Opiniâtreté : être prêt à affronter l’échec. Ne jette pas tous les échecs sur d’autres. L’échec doit servir de leçon. Il ne faut jamais se décourager devant un échec. C’est au bout de plusieurs tentatives qu’on peut réussir ; Avoir de l’humilité tout en étant très ambitieux pour aller de l’avant. Viser plus haut sans être trop défensif. Il faut plus d’économie que de dépense.
Pourquoi l’entrepreneur doit être un bon leader selon le Président Mara ?
Il doit avoir la sagesse de convaincre les gens, de regrouper des gens autour de lui puis de la cause, pas par obligation, mais par conviction afin de regarder dans la même direction à travers une bonne orientation.
A l’issue de l’exposé, des questions réponses entre le conférencier et les étudiants de l’ICOM et certains de l’Université de Ségou ont permis d’apporter plus de lumière sur le thème.
Dognoume Diarra
C’est bien ce qu’il a fait. A mon avis ça allait être mieux s’il exposait ça aux Assises Nationales de la Refondation au CICB. Cela à l’échelle nationale. Mara, vous n’avez pas d’excuse quand on vous appelle sous le drapeau et que vous refusez d’y répondre.
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