L’association mise sur la formation et l’information comme levier de promotion de l’excellence dans l’optique de mieux réussir leur vie professionnelle des jeunes.
Une étudiante résidant en France, Mme Salimata Traoré, présidente de cette association qui est à seulement deux années d’activités collectionne des prouesses avec toute l’équipe des Leaders du Mali de demain (LMD).Qui sert d’aiguillon à une jeunesse malienne bien formée et soucieuse de sa réussite.
Dans ses propos d’ouverture de la cérémonie, la jeune expatriée fidèle à ses origines, s’est exprimée dans un bambara bien taillé, illustrant toutes les ambitions de l’association en ces termes : «An ka son kodonma, an ka son Kalanma,Walasa an ka an yèrèla garisègèkè walenw la munu bé anw lasé sewa ma ».
La seconde phase de son intervention a touché à l’objectif principal de l’association, qui selon elle, consiste à faire de la formation et l’information un levier pour la promotion de l’excellence. Cette idée est venue du constat que les jeunes après leur cursus universitaire font face à un manque de moyens pour suivre des formations de pointe afin de mieux réussir leur vie professionnelle. C’est ainsi que l’association a fait de la formation sa principale activité, a-t-elle laissé entendre.
Tout récemment, l’association a dispensé des modules de formation technique à des jeunes en vue de réduire le chômage et la précarité. Au nombre des modules enseignés figuraient tout d’abord l’éducation financière qui est méconnue des jeunes pour leur permettre avant tout de mieux gérer leur revenu, le graphisme, la gestion de projet et des ateliers d’initiation aux techniques de recherche d’emploi. Elle a souligné que ces formations visent l’autonomisation des jeunes dans un environnement professionnel qui leur offre peu d’opportunités.
Dans un témoignage, Mme Ada Diawara de la FENACOF-Mali (Fédération Nationale des Collectifs d’Organisation Féminines) a salué l’association pour avoir confié sa présidence à une femme et a estimé que cela répondait aux soucis d’inclusivité pour laquelle la FENACOF et beaucoup d’autres organisations se battent au Mali. Elle a invité les jeunes à renoncer à l’héritage dont les générations précédentes ont laissé (corruption, gabegie et l’exclusion) et réinventer l’avenir d’un Mali nouveau, a-t-elle suggéré.
Plus loin dans ses propos, elle a soutenu qu’en plus des modules enseignés, l’association peut aussi se pencher sur l’enseignement de la citoyenneté, gage d’un malien nouveau.
De l’avis de M. Wattara Fousseyni, parrain de l’évènement, le devenir de ce pays passe par la recherche du savoir des jeunes.Ainsi ils arriveront à déjouer les pièges de l’ancienne génération.
Ousmane Mariko