Evaluer le résultat des activités menées par la Coalition nationale de lutte contre l’esclavage, établir un nouvel agenda de plaidoyer permettant d’aboutir à l’adoption d’une loi criminalisant les pratiques de l’esclavage par ascendance. Tels sont les objectifs d’une rencontre qui se déroule depuis hier au Palais de la Culture Amadou Hampathé Ba.
Cette rencontre organisée par l’Association TEMEDT avec le soutien de la Fondation Rosa Luxembourg entre dans le cadre du projet de plaidoyer pour l’éradication de l’esclavage. Cela, à travers le renforcement des capacités des leaders et organisations issus de couches sociales vulnérables du Mali. Ainsi, selon le vice-président de Temedt, Abdoulaye Macko, cette rencontre va permettre surtout à la vingtaine de participants provenant des associations et ONG de défense des droits humains non seulement d’évaluer le résultat des activités menées par la Coalition nationale de lutte contre l’esclavage, mais aussi d’établir un nouvel agenda de plaidoyer permettant d’aboutir à l’adoption d’une loi criminalisant les pratiques de l’esclavage par ascendance. Elle sera aussi mise à profit par les participants pour faire le bilan des activités réalisées par cette organisation de lutte contre l’esclavage durant la période d’occupation.
Pour le vice-président de Temedt, pendant cette période, ce sont deux sortes d’esclavage qui ont été constatées. Il s’agit de l’esclavage sexuel et de celui des enfants.
” Dans le cercle de Niafunké, plus précisément dans la commune de Soupi, un millier de personnes qui avaient pris leur distance avec leurs soi-disant anciens maîtres ont été chassés de leurs localités durant l’occupation. Aussi, durant la même période, 22 enfants ont été arrachés des mains de leurs parents et amenés de force sous prétexte de l’esclavage par ascendance ” a dénoncé le vice-président. Il a, par la même circonstance appelé les autorités et l’ensemble des organisations de défense des droits de l’homme à s’impliquer pour que ces enfants et ceux qui ont été chassés de leurs localités puissent retourner auprès des leurs.
Mme Kéïta Fatoumata Cissoko, membre de la Commission nationale des droits de l’homme a regretté le fait que cette pratique d’un autre âge, existe au Mali jusqu’à nos jours. Elle a surtout plaidé pour l’adoption d’une loi criminalisant l’esclavage.
Kassoum THERA
Je ne sais pas ce que les maliens veulent encore. Les Touaregs continuent de pratiquer l’esclavage devant Dieu et les hommes et nous continuons à organiser des seminaire de plaidoiyer pour sensibilisation. Il s’agit de sensibiliser qui??
😆 …le NEGRE et les RELIGIONS ABRAHAMIQUES…le NEGRE et son MAITRE -BLANCHI…une comedie tragique… 😆
les bella ont déjà un atout qui est la langues tamacheick; levez VOUS donc pour vous battre avec vos armes,sinon personne ne vous écoutera; en tout cas pas la France qui est ensorcelée par le MNLA
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