Le Service national des jeunes a 39 ans : Un anniversaire célébré sous le signe de la vitalité retrouvée pour une nouvelle citoyenneté

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Samedi dernier (20 août 2022), l’Amicale des anciens du Service national des jeunes (AMA-SNJ) a célébré le 39e anniversaire de son institution au CICB. Une belle opportunité d’étudier les voies et moyens de parfaire le SNJ relancé en 2016 après 24 ans d’interruption.

 Présidé par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamadou Kassogué (représentant le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga), le 39e anniversaire du Service national des jeunes (SNJ) a été célébré samedi dernier. Etaient également présents le ministre de la jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher ; des anciens du SNJ comme les anciens Premiers ministres Ousmane Issoufi Maïga et Modibo Sidibé ainsi que les responsables de l’Amicale des anciens du Service national des jeunes (AMA-SNJ) créée en 1988.

Selon le président de l’AMA-SNJ, Ousmane Abou Diallo dit Boubou, cette célébration visait à «perpétuer l’esprit de corps sur la base de la solidarité» entre tous ses membres. Il a aussi mis en évidence le rôle que son amicale peut jouer pour soutenir les autorités de la transition dans l’amélioration de la citoyenneté, de la situation politique et sécuritaire. «L’amicale s’est battue pour la reprise du SNJ vu son importance dans l’éducation et la citoyenneté», a rappelé le président de l’AMA-SNJ.

Si elle a permis aux anciens de se retrouver en vue de remémorer le vieux temps, ce 39e anniversaire du SNJ fut aussi une opportunité d’évoquer les voies et moyens de parfaire cette initiative qui a été effective de 1985 à 1991. Après une longue interruption, elle n’a été relancée qu’en 2016.

Le SNJ a été un facteur très important dans le développement socioéconomique et culturel du Mali. Formés dans divers domaines de la vie socioprofessionnelle, ses pensionnaires étaient répartis sur toute l’étendue du territoire national, y compris dans les zones reculées. Un élément du SNJ peut par exemple offrir les premiers soins en l’absence d’un médecin. Formés aux maniements des armés, les agents servent de réserve pour l’armée et peuvent être mobilisés en cas de nécessité.

L’interruption du SNJ pendant plus de 20 ans a certainement contribué à la situation de crise multidimensionnelle que le Mali vit actuellement. Pilotée par l’AMA-SNJ, soutenue par les plus hautes autorités, la nouvelle formule entamée en 2016 peut être un facteur déterminant dans le retour de la paix et du vivre ensemble au Mali. Et cela compte tenu de son importance dans l’éducation civique et la construction citoyenne.

Institué en 1983 dans le but de perpétuer l’esprit de corps sur la base de la solidarité, le SNJ a permis de former 6 contingents réguliers et 2 contingents spéciaux pour 6 635 agents. «La mission formidable du SNJ est de parfaire l’éducation, la formation des jeunes pour leur pleine participation au développement du pays», a expliqué M. Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne.

Quant au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme (représentant le Premier ministre), il a affirmé que le SNJ cadre avec la vision du président Assimi Goïta qui ambitionne de former des citoyens dans la moule des valeurs de la République. Il a enfin invité les jeunes formés et en cours de formation d’être des vecteurs de dissémination des principes et valeurs contenues dans les enseignements dispensés.

Oumar Alpha

 

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