Le Mali, à l’instar du monde entier, a célébré le samedi 17 mai dernier, la journée internationale des télécommunications sous le thème, ” la large bande au service du développement durable “. L’occasion était opportune pour le syndicat national des postes et télécommunications de faire part à l’opinion nationale à travers la presse, des difficultés auxquelles font face les travailleurs du secteur. C’était à la faveur d’une conférence de presse qui a eu lieu à la maison de la presse.
Piloté par Seydou Diarra, le syndicat national des postes et télécommunications, faut-il le rappeler est composé du syndicat des postes (Synposte), du syndicat des télécommunications (Syntel) et du syndicat d’Orange-Mali (Syntom).
Selon le secrétaire général du Syntel, Daouda Traoré, la question de l’actionnariat salarié est le gros des problèmes auquels sont confrontés actuellement les travailleurs de la Sotema-Malitel. Cet actionnariat salarié qui s’est établi suite à la privatisation de la société stipulait l’attribution de 10% des actions aux travailleurs après son achat par Maroc-Télécom. Ce qui reste un fait inaccompli jusqu’au jour d’aujourd’hui. Pour amener la société à respecter cet accord en leur restituant les 10% des actions comme convenu, dira M.Traoré, ils ont décidé de saisir ses biens en justice. Une décision qui fut hélas levée le lundi 12 mai dernier par l’Etat malien qui par le biais de son représentant, a traité de bande d’escrocs et de simples subalternes recrutés pour être payés, les travailleurs qui ne demandent qu’â être rétablis dans leurs droits.
Aux dires du secrétaire général du Syntel, Maroc télécom qui a acheté la Sotelma-Malitel n’a jamais apporté un fonds pour son fonctionnement. ” Maroc télécom ne fait que des prêts bancaires et c’est nous qui allons payer ça. Nous sommes déterminés à avoir nos 10% même s’il le faut, au prix de notre sang “, a-t-il ajouté.
Si le gros des soucis des travailleurs de la Sotema-Malitel se situe dans la non-effectivité de l’actionnariat salarié, celui des travailleurs de la structure concurrente à savoir Orange-Mali, réside plutôt dans l’externalisation de la maintenance des réseaux. Selon le secrétaire général du 2e opérateur de la téléphonie mobile au Mali, Mme Coulibaly Korotoumou Koné, cette autre pratique par laquelle les multinationales externalisent les compétences de leur service au profit d’autres sociétés étrangères, est une nouvelle forme pour exploiter les travailleurs. ” C’est un projet que les opérateurs veulent nous imposer et l’Etat ne fait rien contre ça “, a-t-elle poursuivi.
Eu égard aux préoccupations auxquels ils font face, les syndicalistes regroupés autour du Synapostel, ont saisi l’occasion pour soumettre un certain nombre de doléances. Au nombre de celles-ci, figurent le respect des textes régissant les relations des travailleurs par les différents directeurs, l’effectivité de l’actionnariat salarié, la relance du secteur postal et l’arrêt de l’externalisation de la maintenance des réseaux.
Ramata S KEITA
Même en voyant le visage du président syndicat on voit qu il est con. Revendiquer, mais parler de sang c est absurde
Laga Laga tô !
Le syndicat ne doit pas oublier quelques petites vérités :
MAROC TELECOM ne détient que les 51% du capital qui lui ont été cédé. C’est l’Etat qui détient les 49% restant. Saisir les biens ou les fonds de la SOTELMA est donc une absurdité
Le capital restant en possession de l’Etat est le bien commun de tous les maliens et les travailleurs de la SOTELMA sont à cet égard dans la même situation que tous les autres maliens. Si l’Etat a décidé de leur offrir gratuitement (?) 10% de ce capital, ils doivent être conscients que c’est un geste généreux, discriminatoire à l’égard de tous les autres citoyens et que cela devrait les inciter à plus de retenue pour ne pas mettre en danger l’entreprise qui leur assure leurs moyens de vie.
Sans rancune
L ETAT AVEC VOTRE ROLE REGALIEN DE GRACE DONNAIT AUX YRAVAILLEURS DE LA SOTELMA LEUR 1O% QU IL RECLAME DEPUIS 2009.
Merci.
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