Il nous a été donné de constater que de fausses informations sont distillées dans la presse sur quatre des projets qui appuient le Ministère en charge de la Promotion de la Femme. Pour ne pas laisser vos lecteurs dans l’erreur, nous vous apportons cette contribution qui devra redresser les contre-vérités mal intentionnellement diffusées sur le compte de nos projets.
Dans sa conception, un Projet est une entreprise déterminée dans le temps, en ce sens qu’il a un début et une fin. Au moment de la signature du document de projet, tout le monde sait déjà quelles en sont les dates de démarrage et de clôture. Aucun projet n’échappe à cette règle. Les quatre projets du département en charge de la promotion de la femme cités dans votre article subissent les mêmes principes généraux communs à tous les projets.
Pour ce qui concerne spécifiquement le Projet RECOFEM que nous connaissons, l’accord de don qui a permis le démarrage de sa phase II, a été signé le 29 mai 2009 entre le Gouvernement du Mali et la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF). Le projet est rattaché au Secrétaire Général du Ministère de la Femme qui préside son Comité de Pilotage. Déjà à la date de signature, tous les intervenants du projet savaient que la clôture devait intervenir le 30 novembre 2013. Mais avant, un document de projet pour une phase 3 aurait dû être conçu et présenté aux bailleurs de fonds pour un refinancement. Malheureusement, les évènements sociopolitiques intervenus au Mali depuis le 17 janvier 2012, n’ont pas permis les réunions et concertations des bénéficiaires devant aboutir au montage d’un nouveau document de projet. Ainsi, la mission d’évaluation à mi-parcours commise par les bailleurs de fonds, ayant constaté les résultats satisfaisants de ce Projet, a recommandé de lui accorder une année de prolongation pour lui permettre d’achever certaines activités entamées et de concevoir un nouveau document de Projet. Une demande officielle allant dans ce sens a été faite par la Ministre en charge de la Promotion de la femme à l’ACBF. En retour, le partenaire a accordé un an de prolongation en précisant que dans ses principes, il ne finance pas les phases de prolongation. Il fallait donc compter uniquement sur la contrepartie que l’Etat donne au Projet pour les frais de personnel, les activités et les autres charges.
Après analyse de la situation et vu que les fonds de la contrepartie nationale ne suffiront pas pour faire face à ce défi, les instances de décision en concertation avec les bailleurs de fonds, ont pris la sage résolution de mettre fin au contrat de tout le personnel du projet dans un premier temps. Les salaires en retard et tous les droits ont été payés au personnel conformément aux dispositions légales en République du Mali. Ensuite, le personnel strictement nécessaire pour les missions de l’année de prolongation, a été retenu sur la base d’un contrat d’une année. Actuellement, le projet fonctionne normalement avec ce personnel et s’attèle à l’atteinte de ses résultats.
Au delà de ces faits, nous pouvons humainement comprendre la frustration des agents non retenus. Mais ce qui est inadmissible, ce sont toutes les affirmations calomnieuses que certains de ces agents distillent sur le compte du projet. Nous demandons une seule chose à ceux-là, c’est la preuve matérielle de leurs affirmations. Il ne sert à rien de se cacher derrière des pseudonymes tirés par les cheveux, le style rédactionnel de chacun est connu. Un peu de courage, voyons ! Il faut avoir le courage de ses opinions et combattre à visage découvert !
Pour notre part, les différentes missions d’audit interne et externe, les missions de supervision régulières du bailleur de fonds et la mission d’évaluation à mi-parcours qui sont passées dans le projet durant les quatre années d’exercice ont laissé des rapports qui font foi. Par ailleurs, les pièces comptables du projet sont accessibles pour toutes fins utiles.
En conclusion, aucun des quatre projets du Ministère en charge de la Promotion de la Femme cités dans la presse n’est fermé. Ils suivent le cycle normal inhérent à tous les projets du monde.
La Coordonnatrice du RECOFEM