Le promoteur Moussa Djigué s’explique

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Suite à des mauvaises informations véhiculées sur l’atelier de fabrication de biscuits que la société malienne de biscuits -SOMABIS- a installé l’an dernier afin de répondre aux besoins de nos sociétés en matières alimentaires, notre reporteur a mené des enquêtes à caractère impartial sur ladite situation. Il en résulte ce qui suit :

Dans son article paru le mercredi dernier, l’auteur fait état d’une industrie de biscuits opérant dans l’illégalité totale. Ajoutant que l’usine continue de polluer son quartier d’implantation, alimentant par la suite, des interrogations qui fusent de partout. Pis, des noms des protecteurs du promoteur qui ne sont jamais fournis. Et s’interroge, le journal à savoir comment peut-on accepter l’installation d’une usine en toute illégalité. Mentionnant sans enquête que la SOMABIS évolue en contradiction totale avec la règlementation en la matière. Entre les lignes, l’auteur estime avoir fait des enquêtes en découvrant un endroit malsain pour être réservé à la fabrication de produits destinés à la consommation. Pour ne citer que cela.

Notre enquête. Avec insistance notre reporteur est allé à la rencontre du promoteur qui, à son tour, l’a bien reçu, bien que consterné par une campagne qu’il estime motivée à le décourager dans son initiative créatrice d’emplois et de richesses dans son pays.

Illégalité ? Avec tous les documents que le promoteur nous a présentés, il s’avère difficile d’affirmer que s société a besoin d’être protégée pour mener ses activités. En effet, la Somabis, dispose {d’un numéro d’identification fiscale, d’un numéro d’identification nationale, d’un arrêté d’agrément du Ministère de l’industrie et du commerce, d’un registre du commerce. Son siège social est connu par ses clients et même les consommateurs, puisque mentionné sur chacun de ses véhicules de livraison et emballages de ses biscuits. Les contacts également.

Contrairement à ce qui est véhiculé ailleurs, cette filière de SOMABIS qui fabrique des biscuits, ne dégage aucun gaz à effets nuisibles. Les lieux sont très bien entretenus, à notre vue. Et, pour le promoteur, ce qu’on tend à dramatiser n’est autre qu’un atelier de production à l’échelle artisanale. Cet atelier fabrique des biscuits moins chers et demandés par les consommateurs. Ainsi poussant la concurrence au dénigrement sans raisons valables.

Des interrogations ? « Venant de qui ? Et pourquoi ? », s’interroge-t-on aussi à la SOMABIS. Dénonçant avec regret ces allégations. Pour le responsable de la société, jamais il n’a été au courant d’une quelconque inquiétude venant de quelque habitant que ce soit. D’ailleurs, il ajoute que son entreprise, a, pour mieux fonctionner, préféré recruter les jeunes du quartier. Une initiative dite locale de création d’emplois,  fonctionnant conformément à la loi, doit-elle aussi être torpillée ?
Ce qui est sûr, la SOMABIS, semble confiante car elle n’est pas cachée,-puis, son promoteur dit être ouvert à tout visiteur de bonne volonté à venir jeter un coup d’œil pour mieux s’enquérir de la situation de son atelier.
En tout cas, il convient de ne pas se livrer à des allégations sans réel fondement tant qu’on ne mesure les dangers qu’on en courrait vis-à-vis de la loi et des droits et libertés des citoyens honnêtes.
La Rédaction

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1 commentaire

  1. Je dis bon vent à tous ceux-là qui créent des emplois dans notre pays afin de lutter contre le chômage et la pauvreté grimpants. Bon vent au promoteur Djugué. Et si tous les autres promoteurs faisaient comme lui. C’est à dire, oser lever le petit doigt et prouver qu’ils sont en règle.

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