Le Président gambien et ses histoires de belles dames : Yaya Jammeh balloté entre Zineb, Natalie et Alimah

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Décidément, si les chefs d’Etat n’ont pas le temps de se taper de belles filles, disons des Vénus aux seins ronds et fermes, le président gambien, Yaya Jammeh, est bien l’exception qui confirme cette règle. Figurez-vous bien que les affaires de la République, si importantes et préoccupantes soient-elles, n’empêchent pas Alhadji Yaya Jammeh, l’homme de Kanilay (son village natal) d’avoir le temps de vraiment s’occuper de jolies nymphes, à l’image de Zineb, Nathalie et Alimah.

La querelle de ménage que vit le palais présidentiel de Banjul est désormais une vieille histoire. En effet, après quelques semaines de bouderie, voire d’abandon de son domicile conjugal, la première Dame de la Gambie, l’élégante Zineb, qui était partie se réfugier aux Etats Unis en demandant le divorce, est revenue à de meilleurs sentiments. Entre elle et son mari de président de la République de Gambie, les angles ont été bien arrondis. Mais est-ce pour longtemps ?

L’on se rappelle bien que Zineb avait préféré demander le divorce, plutôt que de devoir vivre avec une co-épouse car Alhadji Yaya Jammeh venait de prendre une deuxième femme et pas n’importe laquelle : il s’agit de la belle Alimah Sallah, fille de l’Ambassadeur de la Gambie en Arabie Saoudite. Le président gambien a convolé en justes noces avec cette liane, après avoir casqué une dot de 70 millions de FCFA, sans compter une kyrielle de largesses et prébendes envers la famille de Alimah, dont la prise en charge intégrale des études de tous ses frères. Jusqu’au doctorat s’ils le veulent, a précisé l’homme fort de Banjul. Ne dit-on pas que le chien qui mord est plus dangereux que celui qui ne fait qu’aboyer ?

La première épouse, la Maroco-Guinéenne Zineb, bien que devant garder seule le titre de Première dame, selon un communiqué du service du protocole de la présidence de la République gambienne, a piqué une colère noire, disons plutôt une crise de jalousie. Elle s’est exilée aux Etats-Unis d’Amérique pendant un bon moment, en menaçant de divorcer et de confisquer les biens de son mari qui est resté de marbre face à ces louvoiements. Certainement, Yaya Jammeh savait bien que Zineb bluffait, parce qu’en usant des mêmes menaces de divorce Zineb avait réussi à empêcher un autre remariage du prince de Kanilaye.

Mais autre temps, autre méthode ! Jammeh qui vit parfaitement son statut de musulman qui a droit à quatre épouses (surtout qu’il en a les moyens) n’a pas reculé devant les exigences de Zineb, qui a profité de quelques interventions (on parle de pressions de sa propre famille) pour renoncer à sa demande de divorce, même si elle ne vit plus au palais présidentiel. En effet, selon le site d’enquêtes et d’investigation gambien, Freedomnewspaper, Jammeh et Zineb ont même effectué ensemble le dernier pèlerinage à la Mecque. "Le séjour a permis au couple de diagnostiquer leurs problèmes et de se réconcilier", a précisé le site, qui ajoute que Zineb est retournée cependant aux Etats Unis où ses enfants sont inscrits à l’école.

Mais il semble bien que la sortie de Zineb ait fait quand même mouche car Alimah ne serait pas encore dans toutes les grâces du président gentleman. Effectivement, bien qu’attendant un bébé, Alimah est presqu’isolée du palais, state House. D’abord, Yaya Jammeh refuse qu’elle y vive, ensuite, elle n’est pas reconnue par le service du protocole qui a sorti un communiqué pour préciser que la Constitution ne reconnaît que Zineb comme Première dame. En plus, en Gambie, les langues se délient pour charger Alimah, accusée d’avoir pris la place de sa meilleure amie dans le cœur de Yaya Jammeh. Selon des révélations de freedomnewspaper, le prince de Kanilaye s’est défait d’une de ses ex-fiancées, Natalie Gomez, pour épouser l’amie de cette dernière, qui n’est autre que Alimah Sallah, la deuxième épouse. En d’autres termes, la deuxième épouse du président gambien a piqué la place de sa meilleure amie Natalie.

Pourtant, Natalie Zahra Gomès (encore une beauté de la collection de Yaya Jammeh) a été pendant longtemps la maîtresse du chef de l’Etat gambien. Leur idylle a commencé il y a trois ans. En ce temps-là, Nathalie était étudiante à Bakau. Elle a été vite embauchée, en 2008, au sein du service protocolaire. Qui est fou ! Ne dit-on pas qu’on donne à un mur le nom de son propriétaire ?

Sans surprise, Natalie a gravi les échelons pour se tailler une place de choix dans le dispositif présidentiel. La présence de Natalie au protocole de la présidence de la République a accéléré les choses, la proximité ayant attisé les feux de l’amour entre les deux tourtereaux. Jammeh ne cachait finalement plus son aventure avec Nathalie. Ils affichaient souvent leur union, comme en 2009, lorsqu’on les a vus ensemble, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Selon freedomnewspaper, entre les séances de Shopping dans la capitale des Yankees et les enveloppes d’argent, Natalie se trouvait bien heureuse et ne sortait jamais du bureau du président sans une enveloppe de 10 000 dollars. Il se dit aussi que Jammeh lui aurait payé une voiture, une 4X4 Nissan, à 35 000 dollars.

Notons que Jammeh, une fois qu’il tombe amoureux, comble de présents et d’honneur les membres de la famille de l’heureuse élue. C’est ainsi qu’il avait nommé le père de Natalie, Edward Gomez, aux postes de procureur général et ministre de la justice. Mais pourquoi alors a-t-il largué tout d’un coup Natalie, après tant d’engagement ? Un proverbe, bien de chez nous, rappelle que " si tu dis je n’aime pas Koumba, c’est parce que tu as Sokhna en vue ". En effet, la belle et sulfureuse Natalie a été remplacée par Alimah, sa meilleure amie, que Jammeh a préféré prendre comme deuxième épouse. Alors que, précisons-le, Natalie Gomez s’était même convertie à l’Islam dans le but de devenir Madame Sir Professor Doctor Aladji Yaya Jammeh. Quelle déception ! Le président gambien se retrouve ainsi donc au cœur d’un feuilleton, qu’on pourrait tout simplement intituler : "Un président et les trois beautés".

Amadou Bamba NIANG


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