Le président du Rasalao-Mali, Amadou Maïga : ” Malgré l’aval des chefs d’Etats de la sous-région, certains techniciens bloquent le retour d’ECOSAP au Mali”

0

D’entrée de jeu, le conférencier a rappelé qu’une importante délégation du RASALAO  conduite par son président en Afrique de l’Ouest, le Ghanéen Baffour Amoa, s’est rendue récemment au Nigeria. Outre Baffour Amoa, la délégation comprenait également le président du RASALAO-Mali, Amadou Maïga. A travers cette visite, il s’agissait d’échanger avec les acteurs locaux engagés dans la lutte contre les armes légères, en l’occurrence les membres de la commission nationale du Nigeria et des responsables de la CEDEAO.

Au terme de cette visite de haut niveau, le président du RASALAO Mali,  qui est par ailleurs président du Réseau des journalistes pour la paix, la sécurité et le développement en Afrique de l’Ouest (RJSDAO) n’a pas caché sa satisfaction.

Nous avons non seulement échangé avec les différents acteurs qui interviennent dans la lutte contre les armes légères, mais aussi avec certains responsables de la CEDEAO, comme celui chargé de la paix et de la sécurité. Aussi, nous avons eu à rencontrer l’ambassadeur du Mali au Nigeria “ a révélé Amadou Maïga. Pour lui, cette mission a aussi permis à la délégation de découvrir qu’ECOSAP, dont le siège était au Mali avait été prolongé par les chefs d’Etat de la sous-région juste avant le coup d’Etat de 2012. “Cependant, nous regrettons que cette décision des chefs d’Etat soit prise en otage par certains techniciens. Car, jusqu’à présent ECOSAP n’a pas rouvert ses portes au Mali. Ce qui nous amène à nous  demander qui bloque le retour de ce programme dans notre pays ?” s’interroge le président du RASALAO-Mali.

C’est pourquoi, il a interpellé le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, pour faire la lumière sur ce dossier ou  créer un programme similaire à ECOSAP, une structure qui appuie beaucoup les Etats  et les organisations de la société civile dans la lutte contre les armes légères.

” Car, c’est maintenant que le Mali et la sous-région ont besoin de ce programme  pour vulgariser la convention de la CEDEAO sur les armes légères,  mais aussi le Traité sur le commerce des armes (TCA) “ a conclu le conférencier.         K. THERA

 

Commentaires via Facebook :