Au terme de ce périple, le président du RASALAO-Mali, notre confrère Amadou Maïga, par ailleurs président du réseau des journalistes pour la sécurité et le développement en Afrique de l’ouest, s’est félicité de l’importance que les Etats et les organisations de la société civile ont accordé à leur message.
” Par tout où nous nous sommes rendu, nous avons rencontré non seulement des acteurs étatiques mais aussi des organisations de la société civile intervenant dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères. Dans certains pays comme le Cap-Vert nous avons été reçus par le chef de l’Etat en personne. Et c’est grâce à notre lobbying que le nombre de pays ayant ratifié le traité dans la sous-région est passé de 2 à 9 Etats ” a souligné le président du RASALAO-Mali, qui a au passage remercié le Royaume de la Grande Bretagne pour son appui constant à l’organisation ;
Selon lui, le message adressé à ces acteurs était de les inviter à ratifier dans les meilleurs délais le document avant la première rencontre des Etats partis au traité prévue dans les jours à venir.
- Maïga a aussi plaidé pour l’implication de la société civile dans le processus de mise en œuvre du document, en l’occurrence les associations ou ONG qui interviennent dans le cadre de la lutte contre les armes légères.
Un autre point sur lequel, il a insisté c’est la création d’un programme similaire à ECOSAP, lequel appuierait les organisations de la société civile et les commissions nationales dans leur mission. En tout cas, le président du RASALAO Mali a été claire : ” C’est maintenant que le Mali et la sous-région ont besoin de ce programme pour vulgariser la convention de la CEDEAO sur les armes légères, mais aussi le Traité sur le commerce des armes (TCA)”.
Il faut rappeler que ce sont environ une soixante de pays dont le Mali qui ont à ce jour ratifié le document.
- THERA