Le président Béninois Thomas Boni Yayi se prononçant sur la situation au nord de notre pays: “Le Mali est victime des conséquences de la crise libyenne, c’est une situation qui nous interpelle tous”

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Thomas Boni Yayi

Au cours de cette rencontre des ministres dans la capitale Nigériane, il sera question de l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, du mouvement terroriste bokoharam mais aussi de l’agression dont subi notre pays de la part de bandits armés.

Sur le même sujet, le président de l’Union africaine a notifié qu’un sommet de concertation regroupant une vingtaine de chefs d’Etats africains  est prévu à Cotonou dans les jours à venir. Et discutera des voies et moyens pour prévenir ce genre de conflit armé et de prévoir ce qu’il y a lieu de faire.

Toujours est-il qu’au cours de la rencontre de Cotonou, une feuille de route pour une sortie de crise sera adoptée par les chefs d’Etats.

Thomas Yayi Boni a déclaré suivre avec beaucoup d’attention ce qui se passe dans la bande sahélo-saharienne. Il a en outre précisé que chacun des problèmes sera étudié au cas par cas par les chefs d’Etats.

Toutefois, le fait que le nouveau président de l’Union africaine Thomas Yayi Boni et celui qui sera très prochainement à la tête de la Cédeao en l’occurrence Alassane Dramane Ouattara, se soient préoccupés du cas malien prouve à suffisance que les chefs d’Etats ont compris que c’est un sujet de préoccupation pour les Etats de la région et non pour le Mali seul. Ce qui nous amène à dire que ces chefs d’Etats sont beaucoup plus en avance que leur homologue de la Mauritanie Ould Abdel Aziz sur la question. Lui qui se plaisait à critiquer récemment sur une chaine étrangère ce qu’il a qualifié d’un “manque d’engagement” des autorités maliennes dans la gestion de la sécurité dans la bande sahélo-sahélienne.

Ce n’est pas tout, il a semblé porter la responsabilité de tout ce qui se passe dans la zone aux autorités maliennes.

Comme si cela ne suffisait pas, c’est encore la Mauritanie d’Ould Abdel Aziz, qui est considérée par beaucoup d’observateurs comme base arrière des assaillants.

Nous savons que des responsables de la fantoche république de l’Azawad résident à Nouakchott. C’est encore à partir de ce pays qu’ils peaufinent tout leur plan d’attaque contre le Mali.

Certainement, que cette sortie du président de l’Union africaine depuis la capitale gabonaise déclarant que “c’est une question qui interpelle tous” amènera Ould Aziz à revoir sa position.

Abdoulaye  DIARRA

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