Me Hervé Kam Dit Gueye, porte-parole du mouvement «balai citoyen» (Burkina), séjournait dans la capitale malienne courant semaine dernière. Il a profité de sa visite pour s’entretenir avec la presse.
Pour ce monsieur de la Robe, une gestion politique (ou diplomatique) de l’affaire Soro n’est pas une bonne idée. «Le règlement politique ne doit pas se faire par l’immixtion politique dans la justice. Aucune pression ne doit être faite sur la justice », a dit le porte -parole du mouvement «Balai citoyen».
Aux dires de Me Hervé Kam Dit Gueye, les Burkinabés se taisent aujourd’hui parce qu’ils savent que la justice fonctionne : «Et s’ils découvrent après que la justice ne fonctionne pas, que va-t-il se passer », s’interroge Me Kam ?
Un mandat d’arrêt a été émis par la justice burkinabè contre Guillaume Soro, le président de l’Assemblé Nationale ivoirienne suite à son présumée implication dans le putsch raté du Général Diendéré en Septembre dernier. Les autorités politiques des deux pays, a-t-on appris, cherchent à résoudre le problème par la voie diplomatique : «Que la justice soit indépendante de la politique», a insisté le Porte-parole du mouvement.
Quel enseignent peut tirer la jeunesse malienne du combat du mouvement «Balai citoyen » qui s’est largement illustré lors de la récente révolution burkinabé ayant mis fin au pouvoir de Blaise Compaoré ? Pas de réponse concrète, seulement Me Kam a appelle la jeunesse à plus d’engament et a indiqué que le mouvement «Balai citoyen» lutte pour une alternance concrète. Au Mali, «Balai citoyen» n’a pas encore de contact formel, a précisé le conférencier.
Le mouvement «Balai citoyen» a été fondé en 2013 par des musiciens burkinabés que sont principalement l’animateur Radio et chanteur reggae Sams’K le Jah et le rappeur-cinéaste Smockey de son vrai nom Serge Bambara.
Djibi Karim
Bravo le Burkina Faso le Mali doit prendre l’exemple sur eux
Comments are closed.