Le Centre de formation professionnelle (CFP) de Sénou a abrité, le jeudi 29 juillet 2021, la cérémonie d’ouverture des états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion. L’objectif global de ces États Généraux de deux jours est de faire l’état des lieux de la formation professionnelle afin d’en améliorer la cohérence et l’efficience dans un contexte du renouveau de la gouvernance dans l’action publique.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, en présence du Ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bakary Doumbia, du représentant des partenaires techniques et financiers (PTF), François TIROT, des anciens ministres et d’autres personnalités. Au cours de cette cérémonie, Choguel K. Maïga a fait savoir que « La formation professionnelle constitue un levier important pour le développement socioéconomique de notre pays ».
Après les mots de bienvenue du maire de la commune VI du district de Bamako, Boubacar Keïta, le chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle, François Tirot, a fait savoir que les Etats Généraux constituent un cadre d’échange et d’analyse de progrès afin de mettre en place les actions nécessaires au changement. «C’est donc l’occasion de repenser le secteur, de poser les jalons pour le réformer, d’en moderniser ses dispositifs de formation inclusive, d’accompagnement, d’insertion, etc. », a-t-il dit. Selon lui, l’une des causes de la crise que traverse le Mali est le manque de perspective d’avenir pour la jeunesse. A ses dires, les Etats Généraux de la formation professionnelle et de l’insertion permettront de palier cette insuffisance.
A sa suite, le Ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bakary DOUMBIA, a promis d’œuvrer pour la réduction du taux de chômage des jeunes au Mali. Selon lui, l’objectif global des États Généraux est de faire l’état des lieux de la formation professionnelle afin d’en améliorer la cohérence et l’efficience dans un contexte du renouveau de la gouvernance dans l’action publique. «Il s’agira lors de ces assises d’évaluer les textes règlementaires et législatifs qui régissent le secteur en vue de leur efficacité et complémentarité, d’évaluer le mécanisme de financement de la formation professionnelle et l’opérationnalisation des centres de formation existants ; de développer des mesures rigoureuses garantissant la qualité dans la procédure d’obtention des agréments ; d’évaluer la maîtrise d’ouvrage de la formation professionnelle par les collectivités territoriales, pour en faire un véritable outil de développement porté sur les potentialités économiques réelles des régions et autres niveaux de collectivités ; d’échanger autour des modèles de gestion partenariale du Partenariat Public Privé (PPP) pour convenir d’un modèle adapté au contexte du Mali », a conclu le ministre. Pour sa part, le Premier ministre, Choguel K. Maïga, a fait savoir que cette cérémonie se tient dans un contexte marqué par la crise sécuritaire au Mali avec son corolaire de terrorisme, de conflits intra et intercommunautaires, de menaces diverses, sans oublier la pandémie de Covid-19 qui préoccupe l’humanité tout entière. « Fort de toutes ces crises et en comptant sur notre degré de résilience, le Mali s’est engagé à promouvoir globalement un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé. En effet, le développement du capital humain s’est avéré comme un vecteur incontournable de professionnalisation et de l’employabilité pour accroître les chances d’insérer les jeunes dans le tissu économique. Je reconnais le besoin crucial d’engager cette jeunesse qui est une vraie opportunité pour le Mali, si elle est formée et à accès à des opportunités de participer à la réussite de la transition et à la transformation socio-économique du pays.
La formation professionnelle constitue un levier important pour le développement socioéconomique de notre pays, la doter d’outils de gestion efficients et efficaces permettront de favoriser son développement, valoriser les sortants des différents dispositifs de formation et garantir leur insertion sur le marché du travail », a souligné le chef du gouvernement. Enfin, il a invité les participants à diagnostiquer sans complaisance les défis multiformes auxquels est confrontée la formation professionnelle et faire des recommandations susceptibles de renforcer les programmes et stratégies de création d’emplois durables afin de favoriser une insertion réussie des populations.
Aguibou Sogodogo
Is there now or soon will be employment for skills students are to be trained in?
Henry Author Price Jr aka Kankan
IL FAUT PENSER CREER DES ECOLES PROFESSIONNELLLES A VOCATION ENTREPRENURIALE AVEC MACHINES OUTILS ET MACHINE BTP ET AUSSI DES CAMPUS NUMERIQUE DANS CHAQUE REGION DU MALI SINON ON VA ENCORE PRENDRE DU RETARD LA DESSUS
IL FNE FAUT ABSOLUMENT PAS DEPENDRE DES DATA CENTER D ORANGE MALI
IL Y VA DE NOTRE SOUVERAINETE NUMERIQUE
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