Le PLA sur la flamme des prix des denrées alimentaires : “La Fédération pour la défense des consommateurs est constituée de loups”

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Membre de l’opposition extra-parlementaire, le président du Pla, Seydou Diawara dit Martin, a encore dénoncé les tares du système commercial vis-à-vis des consommateurs. Selon lui, les clivages naturels qui font le Mali un pays continental dans la zone ouest-africaine, nécessitent une meilleure maîtrise de denrées de première nécessité pour le bonheur et l’honneur des citoyens.

“Nous sommes en train de tenir une promesse en dénonçant les tares de la gouvernance. C’est une mission de contrôle de l’action gouvernementale. Le citoyen peut contrôler le leader quelle que soit sa position. On n’a pas besoin d’être élu à l’Assemblée nationale pour faire le combat “, a-t-il affirmé, ajoutant que le peuple est victime de situations déplorables.

“Le citoyen malien ne sent pas dans la réalité des faits l’apport des associations de consommateurs. Depuis le régime de Modibo Kéita, le Mali a eu des associations de défense des intérêts des consommateurs. Pour des divergences de vues, on compte six associations. Il s’agit de l’Association des consommateurs du Mali, l’Association pour l’assistance, la défense et l’appui des consommateurs, le Regroupement pour la défense des consommateurs du Mali, le Réseau des consommateurs pour la téléphonie mobile, Cyberlex. Ces associations sont constituées aujourd’hui de loups aux dents longues. Rien n’a été senti sur le quotidien des Maliens. Or, le marché est inondé par des produits de mauvaise qualité. C’est pourquoi beaucoup souffrent aujourd’hui des maladies non connues par la médecine”, a-t-il ajouté.

“L’électricité, l’eau et l’école sont des droits naturels, mais le Mali ne le sent pas en réalité. Le bureau ne monte jamais sur le créneau sur la situation des compteurs Isago de l’EDM, la qualité des réseaux de téléphonie mobile est médiocre…”

S’agissant de l’exploitation des enfants dans les villes et autres grandes agglomérations, le président a estimé que ce problème est une bombe. “Il se caractérise par la mendicité. Cette pratique est l’un des facteurs qui renforcent le banditisme en milieu urbain. Les autorités de la circulation routière, les organisations de défense des droits humains, en passant par les usagers, chacun fait son petit commentaire sur la situation, mais personne ne fait de ce débat un sujet national. Ce phénomène de mendicité devient de plus en plus une menace pour la sécurité des personnes et leurs biens. Il est rare, sinon impossible de voir à Bamako, un rond-point ou un marché qui n’est pas occupé par les mendiants. Aujourd’hui, certains mal intentionnés trouvent que c’est l’opportunité pour satisfaire leur libido. La scène se tourne mal souvent entre ses maraudes qui se cachent sous la bannière de la mendicité et la population. Il revient aux autorités politiques de prendre des dispositions idoines pour encadrer le phénomène de la mendicité qui ne cesse de causer des dégâts aux pauvres populations”, a-t-il recommandé.

Bréhima Sogoba

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