La communion dans la diversité pour montrer l’impatience du Mali au Conseil de Sécurité de l’ONU pour l’adoption d’une résolution sous le chapitre 7; mais aussi montrer la position réelle du Mali aux pays qui sont prêts à lui venir en assistance.
Autrefois, ils descendaient chacun dans la rue pour manifester et revendiquer au nom de leur position partisane. Halte ! Le temps a montré à tous le chemin pour l’intérêt de la nation. La confusion qui pollue l’atmosphère au tour de la résolution de la crise du Mali. Certains pour la négociation, d’autres pour la guerre. Des tergiversations qui continuent à exacerber les souffrances endurées et par le sud et par les populations du nord qui sont sous le joug des terroristes et des narcotrafiquants.
Exacerbé par toutes ces souffrances qui gangrènent l’identité malienne, le peuple est descendu, le samedi 08 décembre, dans la rue- à quelques semaines du communiqué final du conseil de sécurité de l’ONU sur le dossier malien- pour montrer son soutien indéfectible à l’adoption du chapitre 7 par le Conseil de Sécurité. Ils étaient des milliers de militants issus de partis politiques, associations, syndicats ou mouvements, mais sans distinction aucune à répondre à cet appel du premier ministre Cheick Modibo Diarra, au nom des autorités de transition. Une foule à perte de vue (composée majoritairement de femmes et jeunes) qui a marché de la pace de la liberté au monument de l’Indépendance (deux lieux symboliques pour le Mali). Les marcheurs étaient très engagés, on entendait qu’un seul mot au bout de leurs lèvres : « la guerre pour sauver le Mali. »
Un écho pour l’ONU et les pays amis du Mali
Un écho fort à l’endroit de l’ONU quant à la position ferme du Mali pour une intervention militaire. Tout en condamnant poliment, les propos récents de Romano Prodi, envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahel et Ban-Ki Moon, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies. Qui ont tous affirmé leur réserve quant à la résolution de la crise malienne par les armes. Seul motivation des marcheurs : Le Mali ne sollicite à l’Onu que l’adoption du chapitre 7 (qui prône une intervention militaire) dans la résolution de la crise malienne, ont martelé comme déclaration, Oumar Kanouté, chef de cabinet du PM et Dr Adama Traoré de la COPAM.
Par cet acte de patriotisme, les marcheurs ont montré leur position réelle- pour la résolution de la crise-aux pays amis qui veulent lui venir en assistance. Comme l’a constaté le président Tchadien, Idriss Deby qui qualifie la situation actuelle et au Mali et au sein des organisations africaines de confusion totale. Mais aussi au regard d’autres leaders qui ont sollicité l’unité entre les responsables du sud, seul gage pour une réussite de sortie de crise.
Une marche capitale à laquelle n’ont pas manqué le rendez-vous, le chef de cabinet du PM, Oumar Kanouté, le président du Cnid, Mountaga Tall, le ministre de la Fonction Publique, Mamadou Namory Traoré, celui de l’Economie et des Finances, Tiénan Coulibaly, Dr Adama Traoré de la COPAM, le bouillant ex-leader de l’AEEM, et actuellement chargé de mission à la primature, Ousmane Diarra dit ‘’Gousno’’.
Boubacar Yalkoué
Paris condamne mais Paris est activement complice de tout ce qui se trame au Mali, contre le Mali, par les moyens et biais des satrapes néocoloniaux de la CEDEAO, des structures intérimaires maliennes, des vendus du MNLA et tout le réseau de l’islam wahhabite. La sortie de cette crise réside dans l’option d’une orientation patriotique, anti-impérialiste et contre toute ingérence étrangère.
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