Le Parc National du Mali a un an : Bilan positif

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Dans le cadre de la commémoration de l’ouverture du Parc National de Bamako, les représentants du réseau AGA KHAN de développement étaient face à la presse le lundi 26 septembre 2011. Il s’agissait de partager avec les hommes de médias le bilan et les perspectives  du Parc. A cette cérémonie, on notait la présence, entre autres, de Mr Ferid Nandjee, représentant résident du réseau AGA KHAN de développement et  Mme Flaténin Traoré, Directrice du Parc.

Dans son allocution de bienvenue, Ferid Nandjee, représentant du réseau AGA KHAN a d’abord rappelé que cet espace de loisirs et d’éducation, créé il y a une année, est le fruit d’un accord de partenariat entre le Gouvernement du Mali (plus particulièrement le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement)  et le Trust Aga Khan pour la Culture (AKTC), l’agence culturelle du Réseau Aga Khan de développement.

Dans sa phase 1, le Parc s’étend sur 17 hectares et son lancement a eu lieu le 25 avril 2008 en vue de sa rénovation en parc botanique. Cette première phase a été initiée et conduite par AKTC sous forme de don à l’Etat. Cet espace de loisirs et d’éducation associant culture et nature, fait partie d’un large programme de régénération urbaine mise en œuvre par AKTC au Mali sur plusieurs sites historiques et culturels notamment, à Mopti, à Ibar (Tombouctou) et à Djenné.

Mais, ayant compris que l’entretien et le développement d’un tel Parc risquaient  à terme de devenir un poids pour la ville de Bamako, AKTS a signé avec le Ministère de la Culture et le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement du Mali un accord de partenariat public-privé, permettant la gestion, l’exploitation et l’entretien du Parc national pour une période de 25 ans.

Ferid Nandjee a rappelé que la fin des travaux est prévue pour  2012 pour  la réalisation de la phase 2 du projet, à savoir la rénovation du parc zoologique qui sera combinée au parc botanique du «Parc National du Mali». Débutés en janvier 2011, les aménagements de cette deuxième phase offrent aux animaux un cadre qui rappelle leur habitat naturel.   

La gestion de cette seconde phase a été confiée à une société anonyme de droit malien, autonome et d’un type particulier à ladite société ne distribuera pas de dividendes et les éventuels revenus excédentaires issues de sa gestion, seront réinvestis dans d’autres projets comme c’est le cas de certains Parcs réalisés par l’AKTC, notamment à Delhi, au Caire et à Zanzibar.

Notons que la cérémonie a été suivie d’une visite guidée du Parc dont la présentation a été assurée par le botaniste Paul Coulibaly. Elle a permis aux hommes et femmes des médias de rendre compte que le Parc comprend des parcelles de plantes médicinales reflétant le savoir ancestral malien, une crèche, un salon de thé, un restaurant, des boutiques, un vaste centre sportif, des équipements spécialisés.

Après une année de gestion commune dans un partenariat exemplaire public-privé, le Parc est incontestablement devenu le plus grand pôle  d’attraction publique, aussi bien pour les résidents que pour les  voyageurs. L’objectif du nombre d’entrées prévues à 360 000 personnes cette année sera, largement dépassé et plus de 100 jeunes y ont trouvé un emploi. Le Parc a réussi le pari de la préservation d’un écosystème d’une richesse inestimable dans une nouvelle architecture paysagère, alliant harmonieusement jardin botanique et parc public.

Afin de perpétuer la tradition de rencontres et d’échanges qui caractérise  le Mali, tout en préservant le patrimoine naturel et les écosystèmes, le Parc se veut une institution à vocation éducative, avec pour mission de sensibiliser tous les publics, surtout les enfants et les adolescents. Pour ce faire, un important dispositif sécuritaire est mis en place ainsi qu’un code éthique pour permettre à chaque tranche d’âge d’y trouver son compte.

 

Ibrahim M. GUEYE


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