Ce sont les hommes de médias que plusieurs associations ont pris en témoin pour démontrer leur mécontentement par rapport au nouveau code des personnes. C’était à la Maison de la Presse du Mali.
Si certains ont appris l’adoption du nouveau code des personnes et de la famille avec joie et allégresse, elle semble ne pas être perçue de la même façon par beaucoup d’associations, surtout féminines du Mali. C’est pourquoi la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, sous la houlette de Maître Kadiddia Sangaré entourée des responsables de certaines associations comme Maitre Moctar Mariko de l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), Madame Bouaré Bintou Founé Samaké de WILDAF, sont montées au créneau pour fustiger le comportement paradoxale de l’état malien face à l’adoption du code.
Ce code de l’avis des organisateurs, censé corriger des discriminations et améliorer le statut de la femme malienne et des enfants maliens, en réduisant les inégalités et en harmonisant les lois internes avec les conventions régionales et internationales ratifiées, a été une véritable déception et un vrai recul en matière des droits humains des femmes et des enfants. Les organisateurs ne comprennent pas l’attitude du Mali, comment comprendre qu’après la ratification par le Mali des instruments régionaux de protection des droits de la femme, comme le protocole de Maputo et la convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard de la femme au Mali puissent élaborer un code aussi discriminatoire et rétrograde. En effet, depuis l’adoption du code, les organisateurs ont adressé une lettre ouverte au président de la République. Dans la présente lettre, certains articles les indignent «l’enfant naturel avait un statut table depuis 1973, malheureusement, ses droits viennent d’ètre remis en cause dans l’article 481 alinéas 1 du nouveau code. « tout enfant né hors mariage, autre que celui né d’un commerce adultérin, peut être légitimé par le mariage subséquent de ses pères et mères, lorsque ceux-ci les ont reconnus avant le mariage et les reconnaissent au moment de sa célébration. Dans ce dernier cas l’officier d’état civil qui procède au mariage constate la reconnaissance et la légitimation dans un acte séparé » regroupée en un seul bloc, l’association compte mener une série d’action pour sauvegarder l’image de la femme malienne, et ce n’est pas les moyens qui vont manquer.
A.D