Le nord du Mali : L’association Ginna dogon a fait le tour

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Une délégation de l’association culturelle Ginna dogon composée de quatre membres s’est rendue dans toutes les régions du nord qui se trouvent aujourd’hui  sous occupation des islamistes. Pour se faire, elle a organisée une conférence de presse pour rendre compte de ce qui a été leur périple septentrionale. C’était le samedi 15 septembre à la Maison de la Presse.

De tel projet en de telle circonstance est dangereux, mais face à l’urgence tous les fils du pays sont appelés à jouer leur partition. C’est dans ce cadre d’esprit que l’association Ginna dogon est allée à la rencontre des islamistes occupant le nord du Mali depuis plus de 6 mois. La délégation dirigée par le président de l’association, M. Mamadou Togo a pu rencontrer lors de son séjour, les différents responsables des zones de Gao, Kidal et Tombouctou. Il s’agit donc pour l’association, selon le président de « manifester un élan de solidarité et d’amitié à ceux qui vivent sous le joug islamistes et s’entretenir avec les occupants ». Les dogons, « grand cousin » des peuples du nord ont bénéficié d’un accueil au rang de l’hôte et surtout de l’intérêt partout la délégation à pu se rendre. A Kidal, elle a pu s’entretenir avec Hamada Ag bibi, Iyad Ag Aly qui était ce jour en déplacement à ANEFIS pour une rencontre entre les islamistes et également avec les autochtones. A Gao, les responsables du MUJAO, le cadre de concertation, la jeunesse et les oulémas ont tous reçu la visite de la délégation.  Avec ceux-ci, la délégation a apportée des matériels scolaires et des Quit pour les hôpitaux en guise de gestes symboliques Les rencontres ont toutes portées sur l’application de la charia et l’arrivée de l’état des ces zones. Pour des responsables comme Iyad, il n’est pas question de la partition de l’état explique le président de l’association. Mais en ce moment ce qui demeure l’épine dorsale, c’est la charia. Pour le premier responsable de Ginna dogon : « la situation est très ambiguës, difficile à déchiffrer, mais en porte à faux avec ce qui se dit au sud ». Les recommandations de cette randonnée du nord seront remises aux autorités compétentes. Il faut noter l’association compte rééditée cet exploit.

Benjamin SANGALA 

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