Le Mouvement socialiste Mali-Dambé face à la presse : «Le Mali n’est pas obligé de suivre la CEDEAO »

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L’Association Mouvement socialiste Mali-Dambé (MS-MD) a organisé, le samedi 19 mars 2022, un déjeuner de travail au Carrefour des Jeunes de Bamako pour informer l’opinion nationale et internationale de son soutien aux autorités de la transition. Au cours de cette rencontre, les responsables du Mouvement ont fait savoir que « le Mali n’est pas obligé de suivre la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest-CEDEAO… »

«Proposition pour sortir notre pays de cette crise économique», tel était le thème développé par le président de l’Association Mouvement socialiste Mali-Dambé (MS-MD), Toumani Camara lors de ce déjeuner de travail. Selon lui, ça ne va pas au Mali car les prix des denrées ont pris de l’encenseur. Face à cet état de fait, dit-il, le gouvernement doit prendre langue avec les commerçants, les opérateurs économiques pour la réduction des prix des produits de première nécessité. Que faut-il faire pour la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali ?

Selon Toumani Camara, « le Mali n’est pas obligé de suivre la CEDEAO » car tôt ou tard, une solution sera trouvée. Dans la même veine, il a félicité les autorités Guinéennes et Mauritaniennes qui ont ouvert leurs ports aux opérateurs économiques du Mali. En outre, Toumani Camara a indiqué que son mouvement soutient le Gouvernement de la Transition en félicitant le Col. Assimi Goïta, Président de la Transition, chef de l’État et le Gouvernement pour les efforts déployés pour la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMas).

Selon lui, le soutient à la Transition doit être sans faille pour tous les Maliens, car aucun pays ne peut se développer dans l’insécurité. Par ailleurs, il a souhaité la stabilité avant la tenue des élections au Mali. «La sécurité des Maliens vaut mieux que tout », a précisé Toumani Camara.

Il faut signaler que faute de consensus entre l’organisation sous-régionale et les autorités maliennes autour du chronogramme de la transition, le Mali est frappé, depuis le 9 janvier 2022, par les sanctions de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et de la CEDEAO. Ces sanctions économiques et financières sont entre autres : fermeture des frontières entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO etc.

A .Sogodogo

 

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