Le gouvernement du Premier ministre Modibo Kéïta a été rendu public le samedi 10 janvier 2015 tard dans la soirée. Il serait une surprise si le Ministre des Affaires religieuses et du Culte ne ferait partie de cette équipe gouvernementale. Après tant d’efforts draconiens déployés au sein de son département.
Depuis son arrivée à la tête du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo n’a cessé de travailler pour redorer à ce département tout ce que le Président de la République, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta attendait de lui. Ce qui l’a vu d’ailleurs confier l’organisation du Hadj à travers ce projet de décret adopté lors du Conseil des Ministres en sa session ordinaire du mercredi 24 décembre 2014. Un projet de décret qui fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Maison du Hadj confiant désormais la tutelle au Ministère des Affaires religieuses et du Culte.
Une mission longtemps affectée au Ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités Locales. Aujourd’hui, le Ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo et son cabinet comptent mériter cette confiance du Président IBK. Pour relever les différents défis, des initiatives sont prises chaque jour pour traduire les actions du Chef de l’Etat sur le terrain.
Ne se réclamant d’aucun bord politique, à l’image du Président IBK, le Ministre Thierno A. O. H. Diallo n’a qu’un seul crédo : le Mali et sa conscience.
La laïcité, axe central du département
Pieux musulman par descendance ayant une connaissance approfondie du Coran et de la Bible, le Ministre Thierno a beaucoup fait pour la promotion des religions et des cultes au Mali. C’est la raison d’être d’ailleurs de son département.
En effet, malgré qu’il ait pris le train de l’organisation du pèlerinage à la Mecque édition 2014, le Ministre des Affaires religieuses et du Culte a mis les bouchées doubles pour la réussite de ce cinquième pilier de l’islam. Une activité que les autorités saoudiennes ont décidé de ne plus négocier avec aucun démembrement de la société civile, mais avec l’Etat à travers un Ministère. Donc, quel qu’en soit les forces d’une association islamique, les autorités saoudiennes ne l’écouteront désormais dans l’organisation du Hadj.
Le Ministre a apporté beaucoup d’innovations au pèlerinage de 2014 dans un contexte particulièrement difficile pour le pays. Dans un premier temps, M. Thierno Amadou Omar Hass Diallo a fait une réduction de plus de 300 mille F CFA des frais du Hadj cette année et mis à la disposition des pèlerins maliens deux mini-bus en plus des huit bus habituels inclus dans le contrat avec l’Arabie Saoudite. Priorité était accordée aux personnes âgées et aux malades dans ces deux mini bus.
Aussi, des appareils de sonorisation achetés au frais du département, ont permis à tous les pèlerins maliens et certains de la sous-région de prier ensemble à Mina sous la direction de l’Imam Souleymane Sylla. Ces appareils sonos ont aussi permis de retrouver plus de huit millions de francs CFA et plusieurs autres objets qui ont été remis à leurs propriétaires. Avant, à Mina, les pèlerins maliens priaient en rangs dispersés. Aussi, l’effectif a été renforcé au niveau des services de passeports et le guichet de la BDM doublé.
Pour donner d’amples informations sur le Hadj, vingt prêcheurs (dont huit femmes contre une seule les années précédentes) ont accompagné les fidèles musulmans maliens tout au long de leur séjour en Arabie Saoudite. A ceux-ci, il faut ajouter les quinze étudiants maliens résident en Arabie Saoudite comme suppléants. Ils étaient payés à la tâche. Et le nombre de médecins est passé de 10 à 14 dont sept spécialistes.
Pour la bonne organisation du Hadj 2015, le Ministère est déjà à pied d’œuvre. Vu le succès engendré par le département dans l’organisation du Hadj 2014, certains pays de la sous-région sont tombés sous les charmes du Mali. Ils comptent désormais s’inspirer de l’expérience malienne en matière de pèlerinage.
La communauté chrétienne a bénéficié aussi, l’année dernier, de l’appui du département. Certains de leurs lieux de culte ont été rénovés et équipés sur initiative du Boss du département des Affaires religieuses et du Culte. Aussi, pour leur permettre de célébrer en toute tranquillité la fête de Noël malgré la menace de la maladie à virus Ebola, d’énormes efforts ont été consentis dans ce sens.
La place des leaders religieux dans un Etat est très importante. Cette importance a été démontrée par eux à plusieurs occasions à travers leurs messages à l’endroit des différents gouvernants. Et cette liberté ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle encore comme si c’était il y a quelques semaines, cette fameuse phrase du Président Général Moussa Traoré, aux leaders religieux. ” Vous m’aurez trahi quand vous ne dites pas la vérité en me voyant sur un chemin tordu “. C’était lors de la présentation des vœux des forces vives de la nation au Président Moussa Traoré en présence, du côté religieux, des membres de l’AMUPI, de l’imam Balla Kallé, de Monseigneur Louis Sangaré, etc. Donc, bien avant la création du Haut Conseil Islamique du Mali. Depuis ce jour, le Président d’alors a libéré les confessions religieuses. Qui jouent désormais leur rôle de régulateur dans la société.
Une des raisons de l’existence de ce département est qu’aujourd’hui, les religieux n’ont qu’un seul interlocuteur : le Ministère des Affaires religieuses et du Culte.
La gestion de ce département ne pourra être confiée à n’importe qui car étant plus spirituel que technique. Les questions religieuses sont très sensibles et ne nécessitent pas très souvent des tapages médiatiques. Sinon, beaucoup a été fait pour consolider la laïcité au Mali
Un département plus spirituel que technique
Si ce département n’existait pas, il fallait le créer obligatoirement, déclarait un leader religieux l’année dernière lors du congrès du Haut Conseil islamique. Toutes les actions du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, en tout cas sous la direction du Ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo s’inscrivent dans le sens de la loyauté envers le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est à travers son programme que le peuple malien a placé sa confiance en l’élisant avec un score très honorable lors de la présidentielle de 2013.
Le climat de confiance s’est instauré entre, d’une partie, l’Etat et les confessionnelles religieuses, et d’autre part entre les différentes confessionnelles elles-mêmes. Aujourd’hui, le rôle joué pour le retour de la paix et de la réconciliation nationale n’est plus à démontrer. A ceux-là, il faut ajouter le combat engagé par les différentes religions dans la lutte contre la maladie à virus Ebola à travers les différents prêches dans les mosquées, dans les églises et même sur la voie publique. Cela, à l’appel du Ministre Thierno Amadou Omar Hass Diallo. Le résultat est encourageant.
Le nouveau Premier ministre, M. Modibo Kéïta, après une analyse très approfondie des actions menées par le Ministre Thierno Diallo dans le gouvernement de son prédécesseur Moussa Mara, ne pouvait que lui renouveler sa confiance.
Aujourd’hui, le Ministre Thierno est sur un terrain connu. Sa connaissance des livres saints est un atout pour lui. Aussi, la composition du département a toujours facilité la cohabitation entre les différentes religions et les cultes. Chacun y trouve son compte dans le plus grand respect.
De lendemains meilleurs
Après quelques temps d’existence, le bilan du Ministère des Affaires religieuses et du Culte est annonciateur de belles perspectives. Sur le plan international, c’est le renforcement de la coopération entre le Mali et les pays arabes dont le plus récent est la signature d’un accord entre le Mali et le Royaume du Maroc qui permet aujourd’hui la formation des jeunes imams à Casablanca et l’octroi des bourses d’études aux étudiants maliens.
Le Ministère des Affaires religieuses et du Culte a les yeux tournés aujourd’hui vers l’avenir. Dans ce cadre, les textes de la grande Mosquée de Bamako sont en voie d’élaboration et bientôt, une Direction Nationale des Affaires religieuses verra le jour à Bamako avec ses démembrements dans toutes les capitales régionales. Aussi, le statut des leaders religieux sera élaboré.
Il sera bientôt réglementé au Mali la prêche. Pour consolider la laïcité, des journées de réflexion et d’échanges seront organisées cette année pour cette notion afin de faire comprendre la laïcité au Mali.
Pour tout dire, ce Ministère a sa raison d’être en République du Mali où la cohabitation entre les différentes religions se passe dans la plus grande cordialité et dans l’entraide totale.
Youssouf Sangaré
Vrement le ministre est l homme qu il faut a la place il faut .pour quoi? Il connait le sens de la religion qui est la tolerance ,le respect ,le pardon,le vivre enssemle comme a fait le grand prophete “psl” et il maitrise le coran et la bible et bon vent a vous mr le ministre que DIEU te benise
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