Le ministre Mossa Ag Attaher lors de la présentation aux drapeaux des recrues de la fonction publique : “Ils sont aujourd’hui aptes à servir dans l’administration publique et à défendre, au besoin, la patrie à tout moment”

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Le 2 février 2023, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher a livré un discours a? l’occasion de la cérémonie de présentation au drapeau des recrues de la Fonction publique ayant accompli leur service militaire obligatoire au Service national des jeunes. L’événement était placé sous la présidence du colonel Assimi Goïta, président de la Transition en présence de plusieurs personnalités dont le président du Conseil national de la transition, le colonel Malick Diaw, et le Premier ministre, Choguel K. Maïga. Cette cérémonie marque la fin du service militaire obligatoire pour les 784 admis de la Fonction publique.

La cérémonie qui nous réunit ce jeudi, 2 février 2023, marque la fin du service militaire obligatoire des 784 admis de la Fonction publique d’Etat au Service national des jeunes. En effet, Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, il y a dix mois, à cette même Place d’armes, vous annonciez une décision de haute portée en affirmant : ‘Désormais, tous ceux qui sont retenus dans la Fonction publique passeront par ce processus – service militaire obligatoire – avant de rejoindre leur lieu de déploiement dans le cadre de l’administration’.

Oui, vous l’avez instruit, nous l’avons réalisé avec honneur et conviction.

Mesdames et Messieurs, par le service militaire obligatoire, il s’agit de développer chez l’agent public les qualités, les aptitudes et les réflexes nécessaires à la bonne exécution de sa mission de service public. Il s’agit, aussi et surtout, de cultiver en lui les vertus de l’éthique et de la déontologie, l’esprit de patriotisme, l’esprit de civisme, le sens des valeurs et surtout la défense de la patrie, toutes qualités humaines susceptibles de mettre en exergue l’ensemble des dimensions de la citoyenneté. Il s’agit, enfin, de parvenir à façonner des citoyens modèles susceptibles de répondre aux besoins de l’administration publique et d’assurer sa défense.

Mesdames et messieurs, au moment où les populations sentent et se réjouissent, de plus en plus, de la présence de l’Etat, où la montée en puissance des Forces armées maliennes constitue un vent d’espoir pour des populations, le Service militaire obligatoire apparait pour tous les Maliens comme une lueur d’espoir, un outil aux effets incommensurables ; un honneur pour soutenir et amplifier l’élan irréversible de faire de la souveraineté retrouvée du Mali, une réalité tangible.

Les 784 recrues, dont 245 personnels féminins, qui se tiennent devant vous, ont réalisé avec brio leur service militaire obligatoire. Ils sont aujourd’hui aptes à servir dans l’administration publique et à défendre, au besoin, la patrie à tout moment. Ces hommes et ces femmes, désormais libérés du Service national des jeunes, sont pétris de valeurs, de compétences et de maîtrise du code d’éthique et de déontologie au terme de leur immersion au Centre d’instruction à Bapho. A titre de témoignage, lors de notre dernière visite de fin de formation aux recrues, il y a, à peine, une semaine de cela, nous avons été impressionnés par les propos de certains d’entre eux que je voudrais partager avec vous.

Une recrue, un homme, disait, je cite : «Ici, on a appris la ponctualité, la rigueur, l’excellence, servir la patrie avec honnêteté, avec dignité. Nous serons à la hauteur des attentes…» fin de citation. Une autre recrue, personnel féminin, disait, je cite : «… A notre venue ici, on avait du mal à se supporter et nos encadreurs ont fait en sorte de redresser les tordus mais heureusement pour nous, il n’y a pas de durs à casser…» fin de citation.

Mesdames et Messieurs, la fonction du service militaire obligatoire est de promouvoir l’émergence de citoyens patriotes, responsables, bien formés et susceptibles de bâtir le Mali de nos rêves, un Mali capable de répondre, avec diligence et promptitude, aux besoins et attentes de ses citoyens, partout et en toute circonstance.

Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, dans ce contexte, comment ne pas magnifier votre vision, si lumineuse, si avisée et si consensuelle, pour ne pas dire si futuriste, celle d’instituer la formation systématique de tous les nouveaux fonctionnaires en vue d’asseoir en chacun, les réflexes qui sous-tendent la mise en œuvre des trois principes que vous avez édictés, socles de la refondation de l’Etat malien, et qui guident l’action gouvernementale, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques opérés par le Mali et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions. Ces principes sont, à présent, ancrés en chacun de ces nouveaux fonctionnaires, prêts à se mettre au travail et à défendre la patrie. Ces recrues du Service national des jeunes composées exclusivement de fonctionnaires, qui sont devant vous, que vous admirez, que nous admirons tous, ont, durant six (6) mois, appris, avec rigueur, discipline et loyauté, le métier des armes et les fondements de leur fonction.

Comme l’a dit, le directeur général du Service national des jeunes, nous avons pu, ma collègue de la Fonction publique et moi-même, nous rendre compte lors de nos différentes visites, tout au long de la formation au Centre d’instruction du Service national des jeunes à Bapho et je puis vous assurer, Excellence Monsieur le président de la Transition, que ces recrues ont été formées, bien formées et sont aptes à exercer leur mission avec dévouement et loyauté.

Chères recrues, m’adressant à vous, je vous exhorte à une conduite honorable et à des services de qualité partout où vous serez appelées à travailler. Vous vous devez toujours d’adopter une attitude exemplaire à vos postes dans l’administration, d’être respectueuses des usagers, de travailler dans la discipline, de faire preuve de conscience professionnelle établie et d’être toujours soucieuses de l’intérêt supérieur du pays.

Chères recrues, je suis, d’ores et déjà, convaincu que vos familles et les usagers de l’administration publique percevront l’impact, le changement positif et l’engagement patriotique de cette formation sur vous. Il me plait d’adresser à Son Excellence le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, mes remerciements les plus sincères pour avoir autorisé la mise à disposition des moyens nécessaires pour la réalisation de cette formation.

Sous votre leadership, Excellence Monsieur le président de la Transition, chef de l’Etat et avec l’impulsion de Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, nous avons pu atteindre les objectifs que vous nous aviez instruits à travers cette formation. Vous pouvez compter sur ces hommes et ces femmes parmi les modèles de citoyens que vous rêvez pour le Mali.

Dans le cadre de la collaboration et de la solidarité gouvernementales, je voudrais exprimer toute ma gratitude à mes collègues ministre de la Défense et des Anciens combattants, ministre de la Sécurité et de la Protection civile et ministre de l’Economie et des Finances pour leur accompagnement constant qui a fortement contribué à la réussite de ce service militaire obligatoire.

J’exprime également ma gratitude, avec un hommage appuyé, à Madame le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social pour sa collaboration et tout son soutien. Soyez toutes et tous remerciés.

Enfin, cette formation n’aurait sans doute pas connu ce succès sans le professionnalisme du directeur général du Service national des jeunes et tout son personnel d’administration, d’instruction et d’encadrement.

C’est le lieu, enfin, d’exprimer toute ma satisfaction pour la rigueur et le dévouement au travail de l’ensemble des instructeurs et encadreurs du Centre d’instruction du Service national des Jeunes à Bapho.

Vive le service militaire obligatoire rétabli.

Vive le Service national des jeunes au service d’un Mali fort et apaisé”.

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Fonction publique de l’Etat :

784 nouveaux fonctionnaires prêts à servir et à défendre le Mali

Après leur formation militaire obligatoire de six mois à Bapho, les 784 nouveaux fonctionnaires de l’Etat dont 245 personnels féminins ont été présentés au drapeau le jeudi 2 février 2023 à la place d’armes du 34e Régiment du Génie militaire en présence du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui avait à ses côtés le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, et le président du Conseil national de transition, le colonel Malick Diaw.

a présentation des 784 nouveaux admis à la fonction publique au drapeau marque la fin de leur service militaire obligatoire et annonce leur prise service dans la fonction publique de l’Etat. La cérémonie a été une tribune pour le directeur général du Service national des jeunes (SNJ), le colonel Tiémoko Camara de rappeler les missions essentielles du SNJ. Institué par la loi n°2016-038 du 7 juillet 2016, le SNJ a pour mission de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes fonctionnaires en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale. Les cibles du SNJ sont les citoyens diplômés sans emploi, les non diplômés sans emploi, les admis des fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales ainsi que des autres statuts. Il a ajouté qu’il a été décidé désormais, que tous ceux qui réussiront au concours des fonctions publiques de l’Etat, des collectivités et des autres statuts, passeront par cette formation militaire obligatoire avant d’être déployés dans les différentes administrations.

Les 784 fonctionnaires présentés au drapeau ont été formés au savoir et savoir-faire dans les matières clés que sont la tactique, la topographie, l’armement, le règlement du service dans l’Armée, comment servir loyalement le pays à travers un programme d’instruction civique. Ils ont aussi reçu toutes les informations relatives au code de conduite, à l’éthique et à la déontologie d’une fonctionnaire de l’administration publique à travers des modules de socialisation.

A la fin de leur formation, la direction du Centre d’instruction a organisé un examen oral d’évaluation de fin de formation sur l’ensemble des matières enseignées. “Le but de cet exercice était d’une part, de tester la connaissance d’ensemble des recrues et d’autres, d’évaluer chacune selon sa valeur intrinsèque. Et le résultat est éloquent. C’est pour vous dire, Monsieur le président de la Transition que nous avons désormais des nouveaux fonctionnaires façonnés conformément à l’esprit et à la lettre des missions que vous avez voulu confier à la direction du Service national des jeunes, c’est-à-dire former des citoyens patriotes, volontaires, engagés, irréprochables et prompts à répondre toujours présents à l’appel de la nation”, a-t-il assuré.

Le Directeur Général du SNJ a rappelé au Président de la Transition la nécessité de construire la nouvelle direction du SNJ et le Centre de formation physique et professionnelle à Sounsounkoro. A ses dires, la réalisation des infrastructures permettra d’améliorer grandement les conditions de travail du personnel mais également de tenir les futures formations dans des conditions idoines. Comme autres difficultés qu’il n’a pas occultées, il y a le problème de mobilisation de fonds pour la formation professionnelle. “Les deux précédents contingents n’ont pas pu bénéficier de ces fonds faute de moyens. Pourtant, cette formation est très importante car elle garantit la réinsertion sociale et professionnelle des jeunes recrutes non fonctionnaires”, a-t-il insisté.

Il a commandé aux nouveaux fonctionnaires à ne pas faillir, car le pays, en ces moments difficiles, compte énormément sur eux. Et pour cette raison, a-t-il dit, ils n’ont pas le droit de décevoir le pays. “En tant que fonctionnaires, vous êtes psychologiquement préparés et physiquement aptes à servir partout où le besoin se fera sentir, car ayant vécu l’inconfort et les difficultés du centre, que vous avez au passage réussis à dompter avec courage. En tant que soldats, vous êtes nantis de connaissances qui vous permettront de contribuer efficacement à la défense de notre chère patrie”, a-t-il salué. Il les a invités à un comportement exemplaire partout où ils seront appelés à travailler.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Moussa Ag Attaher a rappelé que le service militaire obligatoire vise à développer chez l’agent public les qualités, les aptitudes et les réflexes nécessaires à la bonne exécution de sa mission de service public. “Ces hommes et ces femmes, désormais libérés du Service national des jeunes, sont pétris de valeurs, de compétences et de maîtrise du code d’éthique et de déontologie au terme de leur immersion au Centre d’instruction à Bapho. A titre de témoignage, lors de notre dernière visite de fin de formation aux recrues, il y a à peine une semaine de cela, nous avons été impressionnés par les propos de certains d’entre eux. Il nous a dit qu’à Bapho, ils ont appris la ponctualité, la rigueur, l’excellence, servir la patrie avec honnêteté, avec dignité et qu’ils seront à la hauteur des attentes”, a-t-il déclaré. Selon le ministre Ag Attaher, la fonction du service militaire obligatoire est de promouvoir l’émergence de citoyens patriotes, responsables, bien formés et susceptibles de bâtir le Mali de nos rêves, un Mali capable de répondre, avec diligence et promptitude, aux besoins et attentes de ses citoyens, partout et en toute circonstance.

Il a exhorté les jeunes fonctionnaires à une conduite honorable et à des services de qualité partout où ils seront appelés à travailler.                                   

Siaka Doumbia

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  1. Tout un succes pour une Nation Malienne debout pour defendre son avenir, sa souverainite, sa dignité et son honneur!

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