« Le mariage n’est pas un jeu d’enfants » : Un projet pour lutter contre la pratique

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Financé à hauteur de 2 milliards de F CFA par le Royaume des Pays Bas, ce projet doit impulser une nouvelle, à travers le renforcement  des différentes initiatives en cours

Pour mieux communiquer sur le projet, l’Ong Save Thé Children, qui est une organisation initiatrice de ce consortium, a organisé un atelier  à l’intention des Partenaires techniques et financiers (PTF) et les Institutions diplomatiques accréditées au Mali. La rencontre s’est tenue hier, à l’hôtel Onomo de Bamako, en présence du directeur par intérim de l’Ong Dave The Children,  Benoit Delsart.

Le projet en question est mis en œuvre par le consortium de l’Ong Save The Children, Population concil, Oxfam, l’Ong AGIR, Wale et bien d’autres. Il est piloté sur le terrain par Mme Assaita Traoré.

La finalité recherchée par l’organisation de cette journée est de dégager une stratégie pour amener l’ensemble des partenaires à rendre le gouvernement plus redevable des engagements internationaux pris en matière des droits de l’enfant et de la femme. Aussi, les initiateurs visent entre autres : à accroître la visibilité du projet « More Than Brides Alliance (MTBA) » ; de partager les expériences du projet avec les PTF et les Institutions diplomatiques ; de solliciter l’appui et l’accompagnement des partenaires etc.

Le directeur par intérim de l’Ong Save The Children, dans son allocation d’ouverture des travaux de atelier a d’abord décrit la problématique du mariage des enfants dans le monde et au Mali. Pour lui, chaque année, 15 millions de filles sont concernées par ce phénomène. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il y a 720 millions de femmes en vie, qui ont été mariées avant leur 18èmeanniversaire. De même, en Afrique subsaharienne, 40% des femmes sont mariées pendant leur enfance. Le Mali occupe ainsi la 6ème position sur les 10 pays les plus touchés par ce fléau, avec un taux de 55%.

Déplorant toujours la pratique du mariage des enfants, Benoit Delsart  a laissé entendre qu’elle a des conséquences multiples. Celles-ci  peuvent impacter sur leur éducation et leurs santé. C’est une situation qui empêche les filles d’aller à l’école, tout les privant de jouir de leur droit fondamental et à l’épanouissement socioéconomique.

Quant à sa mise en œuvre, le directeur par intérim de l’Ong Save The Children a fait savoir qu’il sera question de développer un cadre partenariat gagnant-gagnant avec les différents acteurs influents à tous les niveaux d’intervention.

Après le passage de deux slameuses sur le thème, la cheffe du projet Assaita Traoré a fait la présentation de ce programme ambitieux et prometteur.

Diakalia M Dembélé

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