Le Mali ma patrie : Quels lendemains pour toi ?

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On le sait, le Mali, ma très chère patrie, en dépit des multiples souffrances que tu as vécues, tu ne tomberas pas. Tes ennemis ne te vaincront pas, grâce au bon Dieu.

Le Mali, ma patrie, après avoir chèrement acquis ta souveraineté dans la chair de l’âme de tes dignes fils d’hier (22 septembre 1960), tu seras encore une nation forte grâce au combat de tes fils d’aujourd’hui, qui n’ont pas oublié ce qui a été fait hier par leurs prédécesseurs et qui n’entendent pas céder une portion de ce qui a été acquis durant des années de durs labeurs par leurs ainés. Le Mali, ma patrie, ait confiance en nous tes fils et filles. Le Mali, ma patrie, soit assuré et rassuré que notre première mission (principale) consiste à te tenir débout devant tes ennemis.

Le Mali, ma patrie, tu es une terre bénie par Allah le Tout Puissant et Miséricordieux. Le Mali, ma patrie, tes fils de nos jours ont en mémoire l’excellent travail abattu par leurs ainés d’antan et des années des dures périodes de colonisation et d’indépendance.

Le Mali, ma patrie, la souffrance a une fin, et cette fin semble déjà arrivée, grâce au Président François Hollande et à sa vaillante armée française ; grâce au président Idris Deby et aux soldats tchadiens ; grâce à ses militaires venus du Togo, du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger, du Bénin ; de la Guinée Conakry, grâce à cette résolution « 2085 » du Conseil de Sécurité des Nations Unies, grâce à ces combats à travers les rencontres, les médias des présidents : Toma Yayi Boni du Bénin ; Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire ; Macky Sall du Sénégal ; Mahamadou Issoufou et son ministre des Affaires Etrangères, Mohamed Bazoum  du Niger, et surtout grâce à cette coalition de frères et d’amis  à travers le monde qui n’ont ménagé aucun pour te soutenir dans ta guerre contre cette rébellion formée de personnes immorales et insensées éprises de barbarisme, d’atrocité et de mépris; ce terrorisme formé d’ennemis du bon Dieu ; cet islamisme radical formé dans le but de bafouer la religion musulmane ; ces djihadistes et narcotrafiquants aux cœurs nourris de haine extrême, etc.

Le Mali, ma patrie, tes dignes enfants sont là pour tenir maintenir débout devant tout ennemi venant de tout bord.

Le Mali, ma patrie, tu es née des cendres des faits, actes et ambitions des grands hommes, des grands royaumes et des grands empires, tels que : Soundiata Kéita de l’empire du Mali ; Tièba et Babemba Traoré du royaume du Kénédougou ; Biton Mamari Coulibaly, N’Golo Diarra, N’Dah Diarra et Bakary Djan du royaume bambara de Ségou ; Mamadou Konaté ; Modibo Kéita, Fily Dabo Sissoko, Jean Marie Koné, Seydou Badian Kouyaté ; Mamadou El Béchir Gologo, Hammadoun Dicko, principaux acteurs de ton accession à l’indépendance.

Le Mali, ma patrie, ton hymne national incarne ton ambition pour le meilleur devenir de l’Afrique. Il fixe et précise ta volonté de ressouder les liens séculaires entre africains. Le Mali, ma patrie, des souffrances tu en as vécues, mais qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas ces multiples rébellions récurrentes remontant à tes premières heures de nation libre, indépendante et souveraine, qui freineront l’élan de ton avenir. Il est d’autant plus étayé que les lampions de ton avenir sont et seront davantage plus lumineux et éclaircis, aux borgnes de casser leur second œil, s’ils ne veulent pas te voir débout en grand.

Le Mali, ma patrie, nous,  tes chers et dignes fils, sommes convaincus d’une chose, tu as résisté et tu continueras à résister contre ceux qui pillent tes richesses ; contre ceux qui volent ou détruisent indécemment tes biens culturels, contre ceux qui dilapident tes ressources minières et agricoles ; contre ses délinquants ou crocodiles de tes ressources  financières. Nous serons là, encore là pour te permettre de vaincre vaillamment et gaillardement tous ceux qui tenteront de freiner l’élan de ton développement harmonieux.

Le Mali, ma patrie, nous sommes et demeurions convaincus avec le plus grand souhait et surtout avec la grâce du créateur de l’univers, qu’après le recouvrement de la totalité de ton intégrité territoriale, tu seras encore ce Mali, qui a suscité tant d’engouements, d’envies et d’intérêts pour l’Afrique, l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Australie.

On le sait, le Mali, ma patrie, tu as été une terre des grands rendez-vous : octobre 1946, création du rassemblement démocratique africain en présence à l’époque des grands noms tels que : Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire) ; Mamadou Dia (Sénégal) ; Sylavnus Olympio (Togo) ; Hamani Diori (Niger) ; Hubert Maghat (Bénin) ; Sékou Ahmed Touré (Guinée Conakry) ; Maurice Yaméogo et Ouézzin Coulibaly (Haute Volta/Burkina Faso) ; Mamadou Konaté, Modibo Kéita, Jean Marie Koné, Fily Dabo Sissoko, Mamadou El Béchir Gologo, Seydou Badian Kouyaté du Soudan Français (Mali), entre autres.

Le Mali, ma patrie, tu as aussi été la terre des grandes rencontres ayant abouti à la création de la CEDEAO, et CILSS, durant les années 70 (plus de 30 ans) et tu fus la terre de la Coupe d’Afrique des nations de football la plus réussie et la plus animée de l’histoire du ballon rond africain.

Le Mali, ma patrie, tes fils ont toujours été des acteurs clés dans les prises des grandes décisions concernant l’avenir du continent africain, en témoignent le combat de la libération de l’icône Sud africain : Nelson Rholilala Mandela au début des années 1990. En Afrique du Sud, sans l’implication combien importante et salutaire de tes dignes fils auprès du dernier président du régime (apartheid) de Frédéric Willem De Klerck, Nelson Mandela « Le Madiba » devait encore souffrir pour quelques temps dans sa geôle.

Le Mali, ma patrie, grâce à l’implication et le rôle que tes fils ont joué dans le continent africain, la Namibie est devenue une nation libre, indépendante et souveraine en 1990. Le Mali, ma patrie, nous avons encore en mémoire, le rôle capital que ta vaillante armée a joué dans la libération de la Guinée Bissau au début des années 1970, quand elle était assiégée par des bandits venus de l’autre côté de l’océan atlantique. Le Mali, patrie, tant de succès et d’actions positifs que tu as posés en Afrique ne sauront rester vains.

Le Mali, ma patrie, nous serons là pour te soutenir et te sauver de ses ennemis : pilleurs ou voleurs de tes richesses : agricole et minière. Le Mali, ma patrie, nous sommes fiers d’être tes enfants et nous le serons pour l’éternité. Le Mali, ma patrie que Dieu te bénisse…Amen !

Par Zhao Ahmed Amadou Bamba

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