Le Mali en crise : Inertie de la Société Civile
[caption id="attachment_722042" align="aligncenter" width="609"]
Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République[/caption]
Deux ans après la tenue de l'élection présidentielle, suivie des législatives, notre pays peine à se relever. Beaucoup de gens pensaient que l'arrivée de M. Ibrahim Boubacar Keïta au pouvoir contribuerait à amoindrir les effets de la grave crise de leur pays. L'homme, lui - même, promettait monts et merveilles à ses électeurs. A son peuple, il assurait ne devoir dire que la vérité. M. Ibrahim Boubacar Keïta ne se privait pas d'interpeller ses proches collaborateurs si jamais ils ne lui disaient pas la vérité à leur tour. Mais au fil du temps, l'on se rend compte que tout cela n'était que du bavardage.
Par exemple, l'opérateur économique Bazoumana Fofana court aujourd'hui dernière la justice de son pays. Floué par la direction de l'Office du Niger, trimballé de tribunaux à tribunaux, il n'a cessé d'alerter les autorités du pays. Presque toutes les Institutions de la République ont été informées, par correspondances, des déboires du vieux Fofana. Aucun département ministériel ne saurait ignorer son affaire.
Idem pour les associations et organisations de la Société Civile. Le Haut Conseil Islamique du Mali de Mahmoud Dicko a été largement informé.
Lui est considéré comme le proche des proches du Chef de l'Etat, M. Ibrahim Boubacar Keïta. C'est à lui et à d'autres que le Chef de l'Etat a demandé de lui dire toujours la vérité. L'on sait que dans beaucoup de situation, Mahmoud Dicko avait pris son courage des deux mains pour parler. Dans le cas Bazoumana Fofana, c'est son silence qui continue d'étonner le public. Membre très influent de la Société Civile, il pourrait, avec le président Allaye Touré, faire bouger les lignes. L'opinion a confiance en eux. Ils ne sont pas dans une tour d'ivoire contrairement au Médiateur de la République, M. Baba Akhib Haïdara, qui feint d'ignorer les problèmes du pays. En fournissant un peu d'effort en faveur du vieux Bazoumana Fofana, un opérateur économique, ils rendront tous un grand service à leur pays. Car, cela contribuerait à atténuer, tant soit peu, la crise actuelle.
Koné

Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
LEON XIV : Un nouveau Pape pour une Eglise en mutation
Mali Tribune 14 Mai 2025 - 09:27 0
Masse commune UEMOA : Après Abidjan, cap sur Cotonou en mai 2026 !
Aujourd'hui-Mali 17 Mai 2025 - 01:41 0
-
DOUChttp://maliactu.net/wp-content/uploads/2015/11/honorable-depute-Karim-Kéita-président-Commission-défense-nationale-sécurité-Assemblée-nationale-rpm.jpg10 ansRépondreLike (0)
-
MugabeMonsieur KONE a faim. Il faut le comprendre. Voici un petit cours que vous aurez visiblement raté. Les régimes démocratiques sont organisés selon le principe de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire afin d’éviter leur concentration entre les mains d’une seule personne. Certaines Constitutions privilégient la stricte séparation des pouvoirs, d’autres leur permettent, tout en étant distincts, de disposer de moyens de contrôle les uns à l’égard des autres. • Le pouvoir législatif est chargé de la rédaction et de l’adoption des lois mais également du contrôle de l’exécutif. Le pouvoir législatif est généralement exercé par le Parlement, composé d’une ou deux chambres. Au Mali, le Parlement est composé d’une seule chambre : l’Assemblée nationale. • Le pouvoir exécutif met en œuvre les lois et conduit la politique nationale. À cette fin, il a le pouvoir d’édicter des règlements et il dispose de l’administration et de la force armée. Il peut détenir des moyens de contrainte vis-à-vis du pouvoir législatif (ex : dissolution de l’AN). Le pouvoir exécutif est exercé par le chef de l’État, qui joue un rôle plus ou moins important selon les régimes, et par le Gouvernement. • Le pouvoir judiciaire applique les lois pour trancher les conflits entre les particuliers ou entre l’État et ces derniers. Son indépendance est primordiale, puisqu’elle est la condition de son impartialité. C’est généralement la Constitution qui définit ses compétences et qui garantit son indépendance. • Enfin, la Constitution définit également l’organisation des pouvoirs publics locaux. Elle distingue les compétences respectives de l’État central et des institutions locales.10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk ne maîtrise plus rien10 ansLike (0)
-
-
Nfp PremierMonsieur KONE, dans votre article on voit que le petit versement en FCFA que vous avez perçu de monsieur Bazoumana Fofana ne vous aide pas dans la réflexion. 8-O 8-O En quoi le président est-il responsable de la descente aux enfers de ce monsieur ? Si Monsieur Bazoumana est victime d’une machination ou d’un quelconque délit, ce n’est pas au président de la République de lui venir en aide. Il a saisi la justice, c’est tout en son honneur. Dans une République qui se respect comme la nôtre, il est important de mettre en évidence le fonctionnement des institutions. Si IBK se mêle du problème de monsieur Bazoumana, il y aura ce qu’on appelle ingérence du pouvoir judiciaire. Il fait bien de ne pas se prononcer sur ce problème. Après vous allez le traiter de dictateur. 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O 8-O Je pense que si vous étiez un peu intelligent, vous vous souviendrez de la notion de la séparation des pouvoirs. Quand il faut discuter de vos intérêts, vous voulez que le président IBK bafoue les droits de la République. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Votre description de la politique générale du président IBK n’à rien avoir avec monsieur Fofana. :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk dégage10 ansLike (0)
-
-
myntiLa médiocrité du journalisme malien est connu de tous , mais qu'il en soit réduit à une telle bassesse et à ce stade , c'est pathétique , très pathétique .10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk en tole10 ansLike (0)
-
-
Fat90Il ne faut pas outre passer ses compétences.Le président n'a pas été élu pour trancher une affaire de justice.Il revient à la justice de la rendre.10 ansRépondreLike (0)
-
BlanchardIl ne faut pas outre passer ses compétences.Le président n'a pas été élu pour trancher une affaire de justice.Il revient à la justice de la rendre.10 ansRépondreLike (0)
-
SikassoIbk Traitre lache10 ansLike (0)
-