Le groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode au mali mis sur les fonts baptismaux : Mme Maïga Mariétou Diakité dite Tatou à la tête d’un bureau de 22 membres dont 10 femmes

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C’est Mme Maïga Mariétou Diakité dite Tatou, patronne du Groupe Evidence Couture, qui préside le Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode du Mali (Gpom) qui vient de mettre en place un bureau de 22 membres dont 10 femmes, pour une durée de trois ans. Cette nouvelle organisation qui regroupe les couturiers, teinturiers, créateurs de mode, promoteurs des Instituts de beauté et de salons de coiffure, bijoutiers et accessoiristes, ambitionne désormais de booster le secteur d’activités.   

Après l’Alliance des couturiers et créateurs de mode (Accm), le Groupement  professionnel des opérateurs du secteur de la mode au Mali (Gpom) vient d’être mis sur pied à l’occasion d’une assemblée constitutive, le week-end dernier. L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs invités de marque dont les responsables de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (Apcmm) du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm) et de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam).

A l’issue des travaux, un bureau de 22 membres dont 10 femmes a été mis en place pour un mandat de trois ans renouvelable. Il est dirigé par la patronne du Groupe Evidence, Mme Maïga Mariétou Diakité, plus connue sous le nom de Tatou. “Je remercie tous les membres du Groupement qui ont œuvré pour la tenue et la préparation de cette assemblée constitutive. C’est grâce à leur dur labeur, leur engagement, leur courage, que nous avons pu réaliser ce projet. Dès le 1er jour, vous avez accepté de donner de votre personne, votre temps et votre énergie pour que ce jour arrive. Soyez en vivement remerciés”, précisera la présidente du Gpom.

Cette assemblée avait pour but de regrouper les opérateurs du secteur de la mode, à savoir les couturiers, les teinturiers, les créateurs de mode, les promoteurs des instituts de beauté et les salons de coiffure, les bijoutiers et les accessoiristes. Au cours de la rencontre, les statuts et le règlement intérieur ont été adoptés afin de donner un cadre formel aux activités du Groupement. “Des milliers d’hommes et de femmes évoluant dans ce secteur ont besoin de travailler ensemble, pour redynamiser et structurer la mode malienne qui représente un enjeu économique et culturel fort. Nous comptons convaincre tous nos confrères de se joindre à nous pour travailler ensemble main dans la main afin de booster ce secteur. Pour cela, je vous demande de nous soutenir, de nous accompagner. Agissons ensemble et le secteur de la mode deviendra un gisement d’emplois, de richesses, pour notre pays. Nous sommes désormais dotés d’une structure formelle et représentative qui saura défendre nos intérêts” a-t-elle déclaré.

La présidente du Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode au Mali, Mme Maïga Mariétou Diakité, nourrit beaucoup d’ambitions. Elle est prête à relever les défis. Pour ce faire, le Groupement voit grand. Il compte organiser le Marché de la mode et la Maison du créateur. Il est également prévu le Forum des métiers. En plus de Bamako Fashion Week comme le précise Mme Maïga Tatou : “Un autre grand projet qui sera un chantier majeur pour notre nouvelle organisation sera l’événement Bamako Fashion Week. En collaboration avec l’Alliance des Couturiers et Créateurs de Mode, initiateur du projet, nous déterminerons ensemble les modalités de l’organisation pratique de cette activité. La semaine de la mode made in Mali se positionnera comme l’une des grandes rencontres dans le domaine. L’objectif sera de magnifier le textile local, de valoriser les bijoux et accessoires maliens, de montrer les talents de nos stylistes et prouver au monde entier que nos membres sont capables de relever les challenges du secteur” dira-t-elle. Quant au bon fonctionnement des structures du Groupement, elle rassure d’emblée : “Nous organiserons désormais, chaque année, une assemblée générale qui nous regroupera pour exposer les résultats obtenus et échanger sur les enjeux et les perspectives économiques et culturels du secteur. Nous ferons du lobbying auprès du gouvernement pour plus de soutien afin de rester mobilisés pour accompagner notre bureau dans sa mission“.     

Fatoumata Diawara

 

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