Au Mali, les autorités de transition s’attaquent au coût de la vie. Depuis plusieurs mois, les prix à la consommation de certains produits se sont envolés, suscitant des difficultés et du mécontentement. Pour y faire face, le gouvernement a annoncé qu’il subventionnerait certains produits de base.
Riz, sucre et huile alimentaire…. Le mécanisme annoncé lors du dernier conseil des ministres du mercredi 10 novembre est simple : les taxes à l’importation seront réduites de moitié pour une certaine quantité de ces produits de base. Ce sera le cas sur 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile.
Les importateurs devront s’engager auprès des autorités. Ils devront répercuter cette baisse des taxes sur le prix de vente au détail, assurer la disponibilité des produits sur l’ensemble du territoire, et respecter la limite des quantités fixées.
Des brigades mises en place
Abdoul Wahab Diakité est le premier vice-président de l’Ascoma, l’Association des consommateurs du Mali. Il se réjouit, mais pas trop vite : « Si les mesures sont collectivement appliquées forcément, elles vont soulager le consommateur. Mais quand le gouvernement se retrouve à dire en conseil des ministres : “Nous subventionnons, nous subventionnons”, nous avons peur. Il y a les importateurs, les demi-grossistes et les détaillants… Est-ce que réellement tous les acteurs vont y adhérer ? »
Les récentes tensions autour du prix du pain, dont les tarifs officiels n’ont pas toujours été respectés par les boulangers, sont de nature à renforcer cette méfiance.
L’association de consommateurs Ascoma aurait d’ailleurs souhaité des consultations plus vastes de la part des autorités, et notamment une réunion du Conseil national des prix. Mais les autorités semblent déterminées à faire preuve de fermeté : elles ont déjà prévenu que des « brigades de contrôle » seraient mises en place pour assurer l’efficacité de l’opération.
Source: https://www.rfi.fr/fr
Maybe government should consider retail price setting in order for businesses to be eligible to receive subsidy on set goods. That price setting should be for essentials like rice, oil, flour etc. Retailer should have sign posted at business clearly within view acknowledging that retailer is Price setting participant. Government agency could take on added duty of checking to see if retailer making use of subsidy is marketing those goods at Price range set.
There is nothing complicated about that method plus it will give some certainty that subsidy is being put to proper use. Where subsidy not being put to proper use there should be financial penalty eliminating making any profit from subsidized goods. Subsidy should only be available to licensed Malians retailers.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Bonjour
Sur les produits de première nécessité ?
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