Des jeunes s’étaient donné rendez-vous hier jeudi devant la Direction générale de la société Energie du Mali (EDM) pour un sit-in pacifique afin d’exprimer leur mécontentement face aux coupures intempestives d’électricité.
Au moment où les manifestants commençaient à se regrouper, les forces de l’ordre ont quadrillé tous les alentours. Quand les jeunes se dirigeaient vers le monument des martyrs qui fait face à la Direction générale de EDM-SA, les forces de l’ordre ont réprimé la manifestation. Trois manifestants ont été arrêtés et les autres ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène. Déterminés à exprimer leur ras-le-bol, les jeunes se sont retrouvés à la Maison des jeunes pour lire la déclaration devant la presse. Les manifestants ont décidé de ne pas lâcher prise dans leur dénonciation de l’incapacité des autorités à donner de l’électricité à la population. Rendez-vous a été pris pour le jeudi 29 avril pour un autre sit-in. La répression de ce sit-in par les forces de l’ordre a été sévèrement critiquée par les internautes. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Malick Konate : l’intensité de la répression du Sit-in Citoyen pour dénoncer les coupures d’électricité intempestives prouve à suffisance que si le Malien veut, il peut. Simple Sit-in, ils ont transformé le square Patrice Lumumba en camp militaire. StopEDM.
Mohamed Ag Assory : Ah quelle est la prochaine étape que va décider le comité stratégique.
Al Husseyni Ibrahim : Mohamed Ag Assory sabali mon grand. L’effet du gaz lacrymogène n’est pas encore dissipé.
Souleymane Dembele : Ah ! C’est comme ça deeh, mais courage c’est un avertissement.
Djibril Sylla : ce sont des incompétents réunis au sein de l’EDM.
Lamine Diarra : laisse leurs continuer comme ça. Je pense qu’ils doivent s’inspirer du cas d’IBK pour trouver une solution rapidement et non de faire sortir les force de l’ordre.
Fatoumata Zara Boubakar Maiga : réclamer ses droits est devenu autre chose au Mali. Quand je vois qu’il y a une insécurité, au lieu de gérer ils préfèrent aller se taper la poitrine comme quoi on a tenu tête à des gens qui faisaient un simple sit-in pour réclamer leur droit à Bamako Soudan Niaré. Si vous ne voulez pas sortir, restez chez vous, là au moins on saura à quoi nous en ternir ou bien taisez-vous. Vous ne faites rien, mais vous aimez critiquer le travail d’autrui.
Mariam Diallo : les forces de l’ordre là, il y’a pas coupure chez eux ? On lutte pour la bonne cause avec modestie, vous venez transformer en champ de bataille.
Tata Thine Camara : il faut leur dire d’aller libérer le pays. Réclamer quelque chose est un droit.
Djeneba Seydaou Sidibe : walaye on dirait un contingent qui part pour libérer le Nord. Dia dia c’est juste pour empêcher un sit-in, kabako.
Alou Badara Diabaté : dommage ! Nous sommes partis pour demeurer ainsi. Hélas!
Bouba Dicko : on attend un beau communiqué signé pour la suite. Ignorez ces fréquenteurs des marabouts/féticheurs pour ne pas aller dans les zones chaudes du pays.
Adam Coulibaly : le problème de la jeunesse malienne, c’est de transformer la lutte nationale en querelle de personne et se moquer d’eux en publiant qu’ils ont été gazés. Exemple : le cas de Yéré Wolo contre la France, maintenant on leur donne raison que le problème du Mali c’est la France. Le problème de l’EDM, c’est national ; il est temps que la jeunesse se donne la main pour faire le combat ensemble, sinon faire la lutte séparément ça ne va pas aboutir walaye. C’est l’union qui fait la force. Réveillez-vous il n’est jamais trop tard.
Abdoul’laye Dama : s’il s’agit de mater les civils ils sont trop forts.
Ibrahima Ongoiba : ils vont le payer au prix fort et Dieu ne dort jamais.
Mariama Diallojerry : c’est triste qu’il mette toute cette énergie à réprimer les gens plutôt qu’à chercher de régler la situation.
Sekou Bagayoko : la somme débloquée pour mobiliser ces agents de maintien d’ordre pouvait servir à régler au moins 1% du problème.
Modibo Dembele : pourquoi ne pas envoyer cet arsenal pour la libération de Farabougou, leur utilité c’est les territoires occupés pas à Bamako devant l’EDM.
Commerçant Roi Bamako : donc on ne peut plus réclamer nos droits.
Anneye Traore : Mohamed Ag Assory quand il est question de touloutage il est capable de dégager des stratégies. Mais lorsqu’il s’agit de manifester et qu’on commence à gazer hakili bé panpan.
Fatimata Ouattara : quelle honte ; quelle bassesse de la part de nos autorités ?
Inoss Traore : Kabako do, mieux vaut laisser faire ce qu’ils veulent, la vie la me fait peur, chaque gouvernement nous traite ainsi, laissons ces gens et continuons à travailler.
Mahamadou Toure : c’est bien mérité ! Que des hommes de mauvaise foi. Avec leurs complices nostalgiques de l’ancien régime.
Mohamed Ag Assory : Ahmadou Diallo c’est l’autorité de l’État! Quand c’est interdit, c’est interdit.