Le divorce est une séparation officielle d’un mariage civil ou religieux liant deux personnes, juridiquement parlant le divorce est la rupture du lien conjugal prononcé par un juge. Ainsi, un divorce arrangé par les deux époux ou leurs familles sans l’intervention du Juge «n’est pas valable devant la loi». En effet, il existe deux types de divorce: le divorce par consentement et le divorce contentieux.
Ces conséquences sont diverses, elles vont d’une situation juridique à une situation non juridique. Au Mali, le phénomène est en expansion à travers des multiples raisons. Particulièrement, celui de l’enfant qui subira par ricochet les conséquences de la séparation de ses parents.
Au Mali, ces derniers temps, le divorce a connu une recrudescence sans précédent à tel point que l’on l’assimile à un phénomène de mode. Pour en raison les causes ainsi que les conséquences qui peuvent découler, notre équipe de reportage est partie à la rencontre de certains acteurs (divorcés, spécialistes de droit, etc.)
Des recherches ont confirmé que le phénomène gagne de plus en plus du terrain. La preuve :Selon des analystes, environ 140 000 cas de divorce ont été enregistrés en 2018 dans le pays avec environ 75% des procédures de divorce engagées à la demande des femmes et dont à peu près 30% dans la ville de Bamako qui enregistre le plus grand de divorce au Mali.
Cet oxygène serait une cause évidente de nuire au vrai sens de la vie humaine.
De façon générale, la plupart seraient causés par l’infidélité, le manque d’attention, les comportements abusifs, l’incompatibilité, l’emploi, matériels etc.
Au Mali, l’enfant qui subira par ricochet les conséquences pourrait au moins perdre sa raison, son éducation, sa formation et son emploi. Parce que la séparation de ses parents serait pour lui, une cause de se voir différemment au milieu de ses semblables. Malgré les petites reproches dans la société au sein de sa légitimité, il (enfant) pourrait avoir une vie prudence jusqu’au jour ou il connaitrait la réalité des choses, malgré qu’il vivrait tantôt de façon concordante et qui peut malmener la vie de l’enfant à long terme. La question ou les rumeurs initiales sous ses yeux ou à son absence seraient ainsi, où sont ses parents ? La réponse à cette question serait préoccupante pour l’enfant de pouvoir répondre.
Cette mère de famille gestionnaire à la retraite, trouvée devant le seuil de son domicile à Kalanba ACI, nous donne son avis en ces termes :
«Les jeunes filles de nos jours ne savent pas gérer un ménage. Elles ne connaissent même pas le sens du mariage. Pourtant, elles ont des avantages que nous, leurs mères, n’avions pas à notre époque, mais nos mariages ont duré grâce à notre capacité à se soumettre, à notre endurance et à notre patience. Il faut qu’elles incarnent ces valeurs ancestrales pour mener à bien leur mariage et avoir une bonne progéniture.
De ces divorces peuvent découler des conséquences comme un traumatisme chez les enfants dont les parents sont séparés.
Cependant des études ont montré que les mariages sont beaucoup plus stables au Mali que dans beaucoup d’autres pays d’Afrique. Une illustration de cet adage : «quel que soit l’éloignement de ton village, il y a toujours un autre derrière le tien».
Ainsi, les administrations devraient renforcer leurs savoir-faire pour empêcher ou anéantir le divorce dans notre communauté. Dégager des solutions qui seront toutes fois nécessaires de façon durable afin de préserver l’institution du mariage tout en tenant compte des progrès réalisés par les femmes. Sinon un bandit voleur est un ennemi de la loi et le divorce y est une source.
Mohamed Sogodogo