Le difficile quotidien des sinistres des inondations

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Des enfants réfugiés dans une école de Bamako suite aux inondations, le 30 août 2013  © AFP
Des enfants réfugiés dans une école de Bamako suite aux inondations, le 30 août 2013
© AFP

A Bamako, les dons continuent d’affluer pour les sinistrés des inondations de la semaine dernière. Les pluies ont fait 34 morts, essentiellement dans trois  quartiers de la capitale, Banconi, Lafiabougou et Taliko. La plupart des sinistrés qui ont tout perdu sont relogés dans des écoles pour l’instant. Mais d’ici trois semaine ce sera la rentrée scolaire et ils devront être héberges ailleurs, d’où leur inquiétude. Selon eux c’est difficile des croire qu’ils vivent dans une cour d’école. Des femmes lavent le linge et font la cuisine pendant des hommes discutent devant des enfants qui jouent au ballon ou prennent leur bain dans des bassines d’eau. Quatre vingt quinze familles s’entassent ici dans les de classe après avoir tout perdu.

 

Diarrasouba Arridiata 34 ans. Quand l’eau est montée chez elle, elle a pu se sauver par le toit de sa maison mais la pluie a tout emporté. « Je voulais rentrer chez nous mais toutes les affaires sont parties », déplore t- elle l’argent, les assiettes, le pain.

« On ne nous dit rien »

Le plus difficile pour cette jeune maman c’est de ne pas savoir où sera relogée. « On est fatigué ici. On ne nous dit rien ».

Si tout se passe comme prévu, ces refugiés devraient être relogés sous des tentes. Mais ce n’est pas une solution disent la plupart d’entre eux.

Reste a trouver des terrains constructibles pour reloger ces sinistrés. Or, il n’y en a plus dans les quartiers où ils habitaient jusqu’à la semaine dernière.

                                                                                                                                       D.COULIBALY

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