Comme l’on constate la vie est extrêmement difficile au Mali. A La vie chère se sont ajouté d’une part ; les coupures intempestives de courant, surtout en cette forte chaleur et d’autre part l’insécurité grandissant. Le tout couronné par les grèves incessantes des travailleurs qu’ils soient privés ou publics. Si toutes les autres crises pourraient causer moins de dégâts, celle liée à L’électricité touche en grande majorité les populations démunies. Au point que l’on se pose la question de savoir si le courant n’est pas devenu un lux pour les maliens. beaucoup de nos concitoyens se demandent si le gouvernement est à mesure d’apporter une solution aux différentes crises qui s’exacerbent.
Pour rappel les crises qui ont été à la base du départ des anciens président ATT et IBK ont commencé comme cela. Des délestages incessants, à la crise sociale en passant par la crise économico-sécuritaire. Les conséquences de ces différentes crises ont été indubitablement la chute de ces deux régimes. Car pour ATT il y a eu une mutinerie d’une partie de l’armée, tandis que pour IBK un soulèvement populaire parachevé par l’intervention des forces de défense et de sécurité. Ne sommes-nous pas encore sur cette voie ? En tous cas la population souffre et les mêmes crises sont perceptibles. Tous les maux reprochés à l’ancien pouvoir IBK refont surface, la mauvaise gouvernance, la cherté de la vie, l’insécurité, le délestage et enfin les grèves répétitives. L’on avait lié la crise sociale à l’embargo qui a été imposé sur le Mali par la CEDEAO, mais plus d’un an après la levée des sanctions les mêmes maux demeurent s’ils ne se sont pas aggravés. La population malienne a traversé et continue de traverser le désert, perdant tout espoir de voir le bout du tunnel. A titre de rappel actuellement si les prix des produits de première nécessité sont stables, elles n’ont connu aucune augmentation et aucune diminution. Mais le panier de la ménagère continue de s’appauvrir, car les condiments se font de plus en plus rares ce qui provoque une augmentation.
En sommes, les autorités doivent parer au plus pressé pour satisfaire à la demande sociale, car la crise sociale a de tout le temps été la mère de toutes les crises. Elles doivent anticiper en trouvant des solutions durables. A défaut elles courent le risque de subir le même sort que les autorités des régimes précédents.
Oumou SISSOKO
LA CHERTÉ DE LA VIE C EST PARTOUT À PARIS NEW YORK TOKYO MADRID MOSCOU PEKIN PRETORIA BRASILIA VARSOVIE LUANDA PARTOUT
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