Après son incident avec le juge Amadou Diadié Touré : Le député Bourama Traoré sera accueilli en grande pompe ce dimanche à Ouéléssebougou

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Le président du PCR, Ousmane Ben Fana Traoré face à la presse
L’honorable Bourama T Traoré

Plus que jamais conforté par l’épisode malheureux de pugilat qui l’a opposé au jeune Juge de Paix à Compétence Etendue de Ouéléssebougou, Amadou Bocar Touré dit Diadié, le mardi 25 novembre 2014, l’Honorable Bourama Tidiane Traoré sera accueilli avec tous les honneurs, ce dimanche 14 décembre, dans la capitale du Djitoumou.

C’est l’information qui circule à Ouéléssébougou, où la Commission d’organisation de  l’évènement est à pied d’œuvre pour accueillir des représentants des communes de Dialakoroba, Sanankoroba, Safébougoula, N’gouraba, Tiélè, Sanankoro Djitoumou, Faraba, Niaganina, Kourouba, Moutougoula, Baguinéda et Ouéléssebougou, entre autres. De sources proches de l’organisation, on précise que des témoignages seront faits pour mettre en exergue les actions de l’élu du parti majoritaire et battre en brèche les arguments jusque là développés par les détracteurs du député Traoré, tendant à le vilipender.

De même, il nous revient que le Juge Diadié et le Commandant de Brigade de la gendarmerie ne seraient pas épargnés. Dans la logique du meeting du dimanche 30 novembre, il nous revient aussi que les populations vont remettre le départ de Ouéléssebougou du Juge et du Commandant de Brigade Dah Diarra sur le tapis. Nous y reviendrons

 

 

Front scolaire

La COSES en grève de 72 heures

Après une première grève de 72 heures fin octobre, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (COSES) observe depuis hier un arrêt de travail de 72 heures. Cela après l’échec des négociations avec le Gouvernement. Sur les 14 points de revendications soumis aux autorités, les responsables syndicaux affirment que les 5 points les plus importants n’ont pas connu satisfaction au terme des négociations, qui ont duré plusieurs heures hier. D’où la décision du syndicat d’aller à cette grève.

Pour Adama Konaté, ces 5 points de revendications sont : l’intégration effective de tous les enseignants à la fonction publique de l’Etat, la réparation des disparités de traitement provoquées par l’intégration dans la fonction publique de l’Etat et des collectivités, le payement sans délai de tous les arriérés de primes, de hiérarchisation, d’intégration, d’avancement et des heures supplémentaires, la hiérarchisation sur titre des professeurs de l’enseignement secondaire recrutés de 2006 à 2010 et la création de passerelles entre le secondaire et le supérieur.

 

 

Semaine des droits de l’Homme

Le rôle des universitaires dans le processus de réconciliation réaffirmé

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion a abrité la semaine dernière une conférence débat sur le rôle des universitaires dans le processus de réconciliation nationale. Organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme, en partenariat avec la fondation Frederich Ebert, cette rencontre entrait dans le cadre de la Semaine nationale des Droits de l’Homme, en marge de laquelle se tient chaque année dans notre pays l’Espace d’interpellation démocratique. Pour cette édition 2014, plusieurs activités ont été menées, comme des visites dans des lieux de privation de liberté, le 3ème Symposium national sur les Droits de l’homme et cette conférence débat sur rôle des universitaires dans le processus de réconciliation nationale, au cours de laquelle les universitaires maliens ont réaffirmé leur détermination à joindre leurs efforts à ceux du Gouvernement et de ses partenaires pour contribuer à faire du respect des Droits de l’Homme et de la réconciliation une réalité au Mali.

Rassemblées par Youssouf Diallo et Yaya Samaké

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